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#Syndromes inflammatoires #Vasculaires graves chez l’#Enfant, le lien avec le #Covid n’est pas avéré

Plusieurs cas de syndromes inflammatoires vasculaires graves ont été rapportés chez l’enfant, le lien avec le Covid n’est pas avéré.

Dès le week-end du 25 avril, le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni a alerté sur un petit nombre de cas d’enfants sévèrement malades présentant un tableau clinique inhabituel, proche de la maladie de Kawasaki. Certains d’entre eux ont été testés positifs au SARS-CoV-2.

Informé de présentations cliniques similaires par des équipes parisiennes, le ministre de la Santé Olivier Véran a décrit ce 29 avril au micro de France Info des cas « d’enfants de tous âges présentant des symptômes de fièvre, des symptômes digestifs et un syndrome inflammatoire vasculaires assez général pouvant provoquer une défaillance cardiaque et pouvant s’accompagner d’une myocardite ».

Olivier Véran a affirmé prendre cette alerte très au sérieux : « Je mobilise la communauté soignante et la communauté scientifique en France et à l’international pour avoir le maximum de données possible pour voir s’il y a lieu de faire un lien entre le coronavirus et cette forme qui jusqu’ici n’avait été observée nulle part. »

Vingtaine d’enfants à Paris

Le Pr Damien Bonnet, chef de service de cardiologie pédiatrique à l’hôpital Necker-Enfants malades, a en effet souligné, ce 29 avril sur France Inter, que le lien entre ces formes avec l’infection Covid-19 n’a pas été établi à ce stade, bien qu’un certain nombre d’enfants aient été testés positifs. Il a également souligné la survenue différée de ces cas par rapport à l’infection de Covid-19 : le premier cas a été admis dans son hôpital il y a trois semaines et le nombre de cas a ensuite augmenté, a-t-il raconté à l’AFP. Il évoque une vingtaine d’enfants pris en charge dans les hôpitaux parisiens.

Point rassurant, « les enfants évoluent quasiment tous de façon favorable, même s’ils sont dans une situation réanimatoire initialement », a également expliqué le Pr Bonnet à l’AFP.

Interrogé par France Info sur une éventuelle remise en cause de la réouverture des crèches et des écoles à partir du 11 mai, le ministre de la Santé a rappelé que les formes graves de Covid-19 étaient rares chez les enfants et concernaient le plus souvent des enfants ayant déjà une pathologie sous-jacente, ajoutant que les cas de ce syndrome inflammatoire vont être davantage explorés. « À ce stade, nous n’avons aucune explication médicale », précise-t-il.

Des cas similaires ont notamment été rapportés en Espagne, en Italie, en Belgique et en Suisse, aux États-Unis.

SOURCE  : QUOTIDIEN  DU MEDECIN