#Covid-19 : #Doctolib franchit le cap des 2,5 millions de #Téléconsultations et équipe 65 #Hôpitaux
L’usage de la télémédecine a explosé sur Doctolib et l’entreprise a annoncé le 22 avril dans un communiqué avoir franchi le cap « symbolique » des 2,5 millions de téléconsultations réalisées sur son site depuis le début de l’épidémie de Covid-19.
Après avoir acté la gratuité de son service de téléconsultation, Doctolib a dévoilé les chiffres de la téléconsultation sur sa plateforme depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Ainsi, les patients français ont pris 2,5 millions de rendez-vous en consultation vidéo sur Doctolib.
Plus de 31.000 médecins proposent désormais la téléconsultation sur Doctolib, a-t-on également appris et « 833.000 patients ont effectué au moins une consultation vidéo via le site ou l’application au cours des cinq dernières semaines », a précisé le spécialiste français de la prise de rendez-vous médicaux en ligne.
Dans le détail, en mars, 12% des rendez-vous pris sur Doctolib concernaient des téléconsultations. En avril, « le chiffre a été multiplié par quatre », a-t-il été indiqué, faisant passer le nombre de rendez-vous pris pour téléconsultation à 45%.
Les utilisateurs adeptes de téléconsultation sont de tous les âges: 13,5% ont entre 0 et 17 ans, 25% entre 25 et 34 ans, 21% entre 35 et 44 ans et 28% plus de 55 ans. « Depuis le début de l’épidémie, 34% des patients de plus de 65 ans qui ont pris un rendez-vous sur Doctolib l’ont pris en consultation vidéo », a fait savoir l’entreprise.
Parmi les rendez-vous effectués en téléconsultation en France depuis le début de l’épidémie, une grande majorité est concentrée dans deux régions: l’Ile-de-France avec 39% des rendez-vous et l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 11% des rendez-vous.
Interrogés les 21 et 22 avril, les patients utilisateurs de la plateforme de Doctolib sont 80% à déclarer vouloir poursuivre la consultation vidéo après l’épidémie, car ils pensent que cela leur permettra de leur éviter de se déplacer (38,5%), d’obtenir un rendez-vous plus rapidement (20%), de consulter leur médecin d’où ils veulent (22%), de bénéficier d’un avis médical plus facilement (12%) et de ne plus déranger leur médecin par téléphone (5%).
Les médecins généralistes plus grands utilisateurs de la #Téléconsultation
Les médecins généralistes représentent 70% des utilisateurs de la consultation vidéo sur Doctolib. Et les patients qui les consultent ont davantage recours à ce mode de consultation qu’à la consultation physique dans la période actuelle: plus de 50% des rendez-vous pris par les patients sur Doctolib auprès des médecins généralistes le sont en téléconsultation.
Parmi les 30% de praticiens utilisateurs qui ne sont pas médecins généralistes, les plus grands utilisateurs de la solution de téléconsultation de Doctolib sont: les psychiatres (5%), les dermatologues (4%) et les pédiatres (4%).
Pour les autres professions de santé, les psychologues (2,25%) et les sages-femmes (1,5%) sont majoritaires. Doctolib a, par ailleurs, annoncé mettre la consultation vidéo à disposition des masseurs-kinésithérapeutes suite à la parution d’un décret le 18 avril encadrant la pratique et son remboursement.
En outre, Doctolib a relevé que parmi les médecins utilisateurs de la téléconsultation: 34% étaient installés en région Ile-de-France, 10% en Auvergne-Rhône-Alpes et en Provence-Alpes Côte-d’Azur (Paca) et 8% en Nouvelle-Aquitaine.
65 hôpitaux équipés des solutions de télémédecine de #Doctolib
Avec la crise sanitaire, la vidéoconsultation a aussi fait son entrée dans les hôpitaux et les centres de santé pour permettre le suivi des patients à distance et désengorger les urgences.
« Doctolib compte déjà 65 hôpitaux équipés, soit 2.100 praticiens équipés, et 167 centres de santé, soit 1.000 praticiens », a rapporté la société.
Interrogés le mardi 21 avril, les médecins utilisateurs de la consultation vidéo sont 74% à penser continuer à utiliser la consultation vidéo après l’épidémie.
Parmi les raisons évoquées, 66% déclarent vouloir donner la possibilité à leurs patients de consulter à distance en fonction du motif de consultation, 57% indiquent qu’ils seront ainsi rémunérés pour certains actes et conseils qu’ils prodiguaient déjà gratuitement auparavant par téléphone ou SMS, 45% pensent que la consultation vidéo leur permettra plus de confort de travail pour choisir lorsqu’ils souhaitent consulter en présentiel ou en vidéo et 36% pensent que cela leur permettra d’augmenter la fréquence des contacts avec leurs patients.
Pour rappel, face à la chute des fréquentations des cabinets de médecine générale et des spécialistes en ville depuis le début de l’épidémie de Covid-19, l’entreprise avait également présenté le 16 avril trois initiatives pour garantir la continuité des soins pour les patients et une reprise d’activité normale pour les cabinets.