#Coronavirus : le #Tsunami de la #Télémédecine en #2020
Plus de 3 000 patients et 500 médecins et infirmier(e)s ont été interrogés pour ce sondage, entre octobre et novembre 2020. Il ne précise pas le nombre réel de téléconsultations effectuées durant l’année, mais s’intéresse à sa progression : 14 points supplémentaires en un an, soit une multiplication par trois du côté des patients.
La hausse est encore plus spectaculaire chez les médecins généralistes : 70 points supplémentaires, soit une pratique de la télémédecine multipliée par 6,8. L’institut insiste cependant sur un point : la progression du recours à la télémédecine a nettement ralenti à partir de juin, à la levée du premier confinement.
L’essayer, c’est l’adopterCar le contexte de la crise sanitaire n’est évidemment pas étranger à ces résultats : 42% des personnes interrogées ont eu recours à la télémédecine « parce que c’était la seule façon de pouvoir consulter un médecin en toute sécurité pendant le confinement ». Les médecins, eux, sont 45% à répondre qu’ils ont eu à faire à « tous types de patients car c’était la seule possibilité de consultation pendant le confinement ».
Mais il ne faudrait pas réduire ces résultats à un simple effet d’opportunité lié à un contexte très particulier. 71% des médecins, 73% des patients et 84% des infirmier(e)s disent avoir désormais une « bonne opinion » de la télémédecine. Une progression de 15 points côté soignants et de 10 points chez les patients.
Elle génère un très haut niveau de satisfaction : 78% pour les médecins, 89% pour les patients.
Il semble donc qu’essayer la télémédecine, c’est l’adopter.
Pourquoi ? Parce qu’elle fait gagner du temps au médecin (77%), parce que c’est un moyen efficace de reconnecter les territoires en déserts médicaux (75%), parce qu’elle fait gagner du temps au patient (73%)… Mais certains freins existent encore. Quand on dispose d’une mauvaise connexion Internet ou si l’on ignore que la téléconsultation est remboursée à 100% par l’Assurance-maladie, par exemple.
Côté médecins, la principale réticence est liée au fait de préférer voir ses patients en présentiel.
A l’inverse, les deux tiers des praticiens interrogés indiquent que la téléconsultation fait désormais partie de leur pratique habituelle. C’est 13 points de plus qu’il y a un an.