#Covid19 la #vaccination ne freinera pas la marche des #variants #confinements en vue
En route pour Very Bad Trip III ?
« En l’absence de mesures de distanciation sociale plus rigoureuses et intenses, [le variant britannique] B.1.1.7 va provoquer une croissance rapide dans les prochaines semaines, et encore plus tôt dans les régions où le variant est largement présent (par exemple, l’Ile-de-France) » selon les auteurs de l’étude INSERM consultée (en anglais dans le texte) par notre Président.
Le haut plateau actuel correspondrait en fait au croisement d’une exponentielle de variants avec une décroissance de l’épidémie traditionelle.
Cette exponentielle va brutalement s’exprimer suite à la fin des vacances scolaires en Ile de France et se traduire par un violent rebond épidémique d’ici 15 jours.
Un confinement dominical sera-t-il suffisant ? Faut-il amplifier le couvre feu ? En tous cas à voir les files indiennes devant les labos d’analyse, rien n’est moins sûr. Ces chiffres de variants sont sous estimés car la contribution des test antigéniques est absente.
Aujourd’hui au 24 février en Ile de France c’est désormais plus de 50% de variant britannique selon l’excel de Castex®, c’est précisément le moment ou l’on a attaqué l’exponentielle en grande bretagne…
In French, we do not say « open data », we say « Excel de Castex » and I think it’s beautiful. https://t.co/MlZk6fQZxz
— Pierre Lannoy (@PierreLannoy) February 24, 2021
La somme de toutes les données ?
Tout s’éclaire quand on découvre le document non publié du conseil scientifique. Dans la note du 12 janvier (PDF), les experts préconisaient un confinement aménagé ou bien des confinements localisés. Le gouvernement a choisi d’en rester au couvre-feu à 18 heures, malgré les appels des scientifiques à reconfiner.
Tout indique que le politique a tenté de reprendre la main. « Le président a développé une expertise de compréhension et d’analyse, qui lui permet de questionner sans cesse les experts », explique l’Elysée, reprenant le refrain en vogue sur le chef de l’Etat. « Son niveau de connaissance et de compréhension des enjeux est impressionnant », se félicite un ministre joint par franceinfo. « Désormais, le Conseil scientifique n’est plus premier dans l’arbitrage », expliquait récemment un autre à France Inter.
« Que les scientifiques expliquent que cela ne leur paraît pas être la meilleure option… Ils sont dans leur rôle, ils considèrent l’aspect sanitaire, commente l’Elysée. Le rôle du président, c’est aussi de prendre en compte le rationnel économique, psychologique, scolaire… Et de faire la somme de toutes ces données. »
Ce qui est certain c’est que les premiers effets de la vaccination sur l’épidémie ne seront sensibles qu’à partir du mois d’avril sur la population générale… L’exponentielle a un mois devant elle !