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#Coup de gueule, Dr #JérômeMarty : « #Salomon, soit il démissionne… soit il démissionne ! »

« Salomon, soit il démissionne… soit il démissionne ! », grosse colère du Dr Jérôme Marty contre le directeur général de la santé

« C’est un général qui n’a pas su armer ses troupes, qui les a envoyées à poil combattre un virus. » Le Dr Jérôme Marty n’y est pas allé par quatre chemins pour critiquer le travail et la stratégie du Pr Jérôme Salomon, le directeur général de la santé (DGS) en charge de la lutte contre l’épidémie de coronavirus.

Le président de l’UFML-S s’en est violemment pris à son confrère sur le plateau de Cnews jeudi matin, dans l’émission de Laurence Ferrari.

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« Je suis médecin et je me demande parfois si monsieur Salomon l’est », a commencé le Dr Marty avant d’enchaîner sur le ton de la colère : « Il nous dit tout et son contraire, avec le même aplomb, le même dédain presque.

» Le généraliste de Fronton, qui reproche au DGS d’avoir menti « par omission, ou volontairement », va jusqu’à demander son départ. « Soit il démissionne… soit il démissionne », a-t-il lancé devant les caméras de CNews.

Un numéro de cirque

Il lui reproche de ne pas avoir dit la vérité concernant l’approvisionnement des masques et de négliger les moyens de protection alloués aux médecins de ville.

Il s’étonne de l’absence d’études épidémiologiques, deux mois après le début de la crise, en dehors de la récente étude portant sur le cluster de l’Oise.

« Tous les soirs, monsieur Salomon nous donne des chiffres qui n’ont absolument aucun intérêt épidémiologique. Alors que ce que l’on voudrait savoir, c’est la contamination dans le métro, dans les entreprises, les hôpitaux, le nombre de décès à domicile, etc. explique le Dr Marty au « Quotidien ».

On est généraliste. On a besoin d’y voir clair. Là on n’a rien. On est à poil en terme de matériel et d’études ! »

Le médecin dénonce la prise de conscience tardive sur la situation dans les EHPAD et dans les établissements médico-sociaux. « Il a fallu qu’on soit un certain nombre à taper du poing sur la table pour qu’on teste tous les patients et tous les soignants », regrette le Dr Marty. « Je suis au contact du terrain tous les jours. La profession n’en pleut plus de ce pantomime, et de ce numéro de cirque », assure-t-il.

SOURVE :  QUOTIDIEN  DU  MEDECIN