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  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 jours

    Le #Trouble du #Spectre de l’#Autisme (TSA) et #Troubles du #Sommeil Le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) est souvent associé à des troubles du sommeil. La littérature suggère que ces troubles du sommeil (notamment les Troubles Respiratoires Obstructifs du Sommeil — TROS/SAOS) sont plus fréquents chez les enfants avec TSA et aggravent les symptômes autistiques, l’hyperactivité, la régulation émotionnelle et le comportement. Des études (p. ex. Hirata et al., 2015 ; Murata et al., 2016) montrent une association entre SAOS et troubles comportementaux chez des enfants considérés comme autistes, et une amélioration comportementale après adéno‑amygdalectomie chez certains enfants.   Il existe donc deux implications importantes les troubles du sommeil peuvent aggraver la présentation comportementale et fonctionnelle d’un TSA ; certains enfants présentant des comportements sévères secondaires à un trouble du sommeil (notamment SAOS) peuvent avoir été surdiagnostiqués comme autistes — d’où l’intérêt d’évoquer le trouble du sommeil comme diagnostic différentiel ou facteur aggravant. Points cliniques et recommandations pratiques Systematiquement rechercher des troubles du sommeil chez un enfant avec TSA (questionnaire parental et anamnèse ciblée) : insomnie d’endormissement, réveils nocturnes, ronflements réguliers, pauses respiratoires observées, somnolence diurne, comportements agressifs ou irritabilité liés au manque de sommeil. Outils utiles : questionnaire de sommeil pédiatrique (ex. Children’s Sleep Habits Questionnaire), Pediatric Sleep Questionnaire (PSQ) pour dépister SAOS, carnet du sommeil, actigraphie, et polysomnographie lorsque le SAOS est suspecté. Si SAOS suspecté (ronflement fort, pauses respiratoires, respiration buccale, hypoventilation nocturne) → adressage ORL/sommeil pour évaluation et polysomnographie. Le traitement (p. ex. adéno‑amygdalectomie chez l’enfant hypertrophié) peut améliorer nettement les comportements. Pour les troubles du sommeil comportementaux/insomnies chez enfant autiste : hygiène du sommeil adaptée, interventions comportementales (programmes d’endormissement gradués, routines, luminothérapie si indiquée), et, si besoin et sur avis spécialisé, usage de mélatonine contrôlée. Toujours évaluer comorbidités [douleur, reflux, médicaments]. A MEDITER  Partagez votre expérie Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 jours et 1 heure

    #Apnée 3.0 et #Baisse de #Libido La baisse du désir sexuel est fréquente chez les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil (SAS). Ce n’est pas une fatalité : comprendre le lien et traiter l’apnée peut souvent améliorer la vie sexuelle et la qualité de vie. L’apnée du sommeil provoque des pauses respiratoires répétées pendant la nuit, dues le plus souvent à une obstruction des voies aériennes. Ces pauses perturbent le sommeil et peuvent entraîner une fatigue importante, une somnolence de jour, des troubles de l’humeur et des risques pour la santé (hypertension, problèmes cardiaques, diabète…).       Comment l’apnée du sommeil affecte la libido Baisse de testostérone chez les hommes : la mauvaise qualité du sommeil peut diminuer les hormones sexuelles, ce qui réduit le désir et favorise des problèmes d’érection. Fatigue chronique : le manque de sommeil diminue l’énergie et l’envie sexuelle, chez les hommes comme chez les femmes. Troubles de l’humeur : l’apnée augmente le risque de dépression et d’anxiété, qui diminuent le désir. Troubles sexuels : les hommes peuvent avoir plus de dysfonction érectile ; les femmes peuvent ressentir une baisse du désir. Signes qui doivent vous alerter Ronflements importants et respirations interrompues la nuit. Réveils fréquents, sensation d’étouffement la nuit. Somnolence diurne marquée (sommeil au volant, sieste involontaire). Chute du désir sexuel, problèmes d’érection ou baisse d’intimité avec le partenaire. Que faire ? Parlez‑en à votre médecin : signalez vos symptômes (sommeil, humeur, sexualité). Diagnostic : le médecin pourra proposer une polysomnographie (nuit en laboratoire) ou, selon le cas, un test à domicile (polygraphie ventilatoire). Traitement de référence : la PPC/CPAP (appareil qui maintient les voies aériennes ouvertes) est efficace pour l’apnée obstructive et améliore souvent la fatigue, l’humeur et parfois la libido et la fonction érectile. Autres mesures : perte de poids si nécessaire, changement de position au coucher, arrêt du tabac, limitation de l’alcool le soir, ajustement des médicaments si implicés. Prise en charge des troubles sexuels : lubrifiants pour femmes, traitements spécifiques pour la dysfonction érectile chez l’homme, et consultation spécialisée si besoin. Soutien psychologique et sexothérapie : utile quand il y a des problèmes de couple, anxiété ou dépression. Conseils pratiques Choisissez les moments d’intimité quand vous êtes le plus reposé. Communiquez avec votre partenaire sur ce que vous ressentez. N’hésitez pas à demander un bilan : l’apnée se traite et la vie sexuelle peut s’améliorer. Conclusion La baisse de la libido chez une personne apnéique est fréquente mais souvent réversible partiellement ou totalement une fois l’apnée diagnostiquée et traitée. A MEDITER  Partagez votre expérience , l’humain avant tout , ca Continue reading

  • #Chatbots de de #santé #mentale en 2025 : analyse #Europe versus #USA   21 Aout 2025 ⏱️ Temps de lecture : 15 minutes 📋 Sommaire Introduction Paysage européen des applications LLM Écosystème nord-américain Analyse comparative de l’efficacité clinique Populations cibles et pathologies traitées Limitations et défis identifiés Perspectives d’avenir et recommandations Conclusion Références L’efficacité clinique des applications de santé mentale basées sur les modèles de langage (LLM) émerge comme un domaine prometteur mais avec des disparités réglementaires majeures entre l’Europe et l’Amérique du Nord. L’Amérique du Nord devance significativement l’Europe avec cinq applications approuvées par la FDA, tandis que l’Europe, malgré un cadre réglementaire plus strict, n’a approuvé aucune application thérapeutique spécifique. 🔑 Chiffres clés d’efficacité clinique Réductions des symptômes dépressifs : 30 à 51% (Incze et al., 2025) Réductions des symptômes anxieux : 19 à 31% Tailles d’effet : modérées à importantes (d=0.4-0.9) (Li et al., 2023) Applications FDA-approuvées : 5 aux États-Unis vs 0 en Europe Cependant, des lacunes subsistent concernant l’efficacité à long terme et les études européennes spécifiques. 🇪🇺 Paysage européen des chatbots santé mentale Applications disponibles au public en Europe Le marché européen présente principalement des applications « wellness » évitant les réglementations médicales strictes. Wysa (Royaume-Uni) représente l’application la plus avancée cliniquement, avec un système hybride combinant règles et LLM, ciblant l’anxiété et la dépression avec support de crise complet (Wysa, 2022). L’application a reçu la désignation FDA Breakthrough Device mais n’a pas d’approbation européenne spécifique. 🏆 Applications leaders en Europe Application Pays d’origine Technologie Statut réglementaire Wysa 🇬🇧 Royaume-Uni Hybride règles/LLM FDA Breakthrough Device Woebot Health 🇺🇸 USA (disponible EU) CBT automatisée Partenariats healthcare Elomia 🇪🇺 Europe IA générative Statut « wellness » Woebot Health, bien que développée aux États-Unis, reste accessible globalement via des partenariats healthcare (Fitzpatrick et al., 2017). L’entreprise a suspendu son produit consommateur pour se concentrer sur les intégrations système de santé. Preuves d’efficacité clinique en Europe Les études cliniques rigoureuses spécifiquement européennes restent limitées. Une étude RCT à Hong Kong (2023) a démontré une réduction significative de l’anxiété et de la dépression chez 124 participants comparant un chatbot IA à une ligne d’assistance infirmière (Rykov et al., 2025). Wysa bénéficie d’études de validation par NHS Foundation Trust sur 350 professionnels de santé, montrant des améliorations de l’humeur, du sommeil et du bien-être sur 12 semaines. Régulations et approbations européennes ⚖️ Cadre réglementaire européen Le cadre réglementaire européen impose des exigences strictes via : Règlement européen sur les dispositifs médicaux (MDR) AI Act (2024) Les applications LLM de santé mentale sont classifiées comme applications « haut risque » nécessitant une évaluation par organisme notifié et un marquage CE pour les allégations thérapeutiques (Vaidyam et al., 2019). Aucune application n’a obtenu d’approbation CE spécifique pour des allégations thérapeutiques, la plupart opérant comme applications « wellness » pour éviter les réglementations médicales. 🇺🇸🇨🇦 Écosystème nord-américain des chatbots santé mentale Applications approuvées FDA avec efficacité démontrée L’Amérique du Nord présente un écosystème mature avec cinq applications approuvées FDA démontrant une efficacité clinique rigoureuse : 🏅 Applications FDA-approuvées Rejoyn™ (Otsuka/Click Therapeutics) Première thérapie numérique sur ordonnance FDA-approuvée pour le trouble dépressif majeur (avril 2024) (Otsuka Pharmaceutical, 2024). Étude pivotale Mirai : n=386, 13 semaines, double-aveugle contrôlée par placebo Résultats : amélioration statistiquement significative des scores MADRS Population : adultes ≥22 ans sous antidépresseurs DaylightRx (Big Health) Approbation FDA pour le trouble anxieux généralisé (septembre 2024) avec des résultats exceptionnels (Carl et al., 2019 ; Big Health, 2024). Taux de rémission : 71% vs 35% contrôle à 10 semaines Tailles d’effet : importantes (d=1.08-1.43) maintenues à 6 mois Programme : CBT de 90 jours, adultes ≥22 ans MamaLift Plus™ Révolutionne le traitement de la dépression post-partum (Curio Digital Therapeutics, 2024). Efficacité : 86.3% d’amélioration vs 23.9% contrôle Essai SuMMER : n=141, double-aveugle Approche : CBT, IPT, DBT et thérapie d’activation comportementale Preuves cliniques nord-américaines robustes Les applications nord-américaines bénéficient d’études cliniques gold-standard avec des RCTs rigoureux utilisant des mesures validées. Woebot accumule 18 essais cliniques avec 1.5+ millions d’utilisateurs, démontrant des réductions significatives des symptômes dépressifs sur 2 semaines chez les étudiants universitaires (Fitzpatrick et al., 2017). 🎯 Étude Therabot : un jalon majeur L’étude Therabot récente (NEJM AI 2025, n=210) représente un jalon majeur comme premier RCT d’un chatbot thérapeutique entièrement génératif (Incze et al., 2025) : Dépression majeure : Réduction moyenne de 51% (d=0.845-0.903) Anxiété généralisée : Réduction moyenne de 31% (d=0.794-0.840) Alliance thérapeutique : Comparable aux thérapeutes humains 📊 Analyse comparative d’efficacité clinique Méta-analyses et preuves d’efficacité consolidées Les méta-analyses récentes (2023-2025) fournissent des preuves convergentes d’efficacité clinique. La méta-analyse Li et al. (2023) analysant 15 RCTs (n=1,744) démontre : 📈 Résultats d’efficacité consolidés Condition Taille d’effet (g) Intervalle de confiance 95% Significativité Détresse psychologique 0.7 0.18–1.22 ✅ Significative Dépression 0.644 0.17–1.12 ✅ Effet modéré Bien-être général 0.32 – ❌ Non significative Les agents basés sur l’IA générative surpassent les systèmes à base de règles (g=1.244 vs 0.523), suggérant la supériorité des approches LLM modernes (Graham et al., 2019). Comparaisons avec thérapies traditionnelles L’étude Therabot suggère des résultats comparables à la thérapie ambulatoire traditionnelle avec 16 heures de traitement humain, obtenus en moitié de temps (Incze et al., 2025). Les applications LLM fonctionnent optimalement comme interventions adjuvantes plutôt que remplacements (Mohr et al., 2013), particulièrement efficaces pour : Support pendant les listes d’attente thérapeutiques Populations sous-cliniques avec symptômes légers-modérés Contextes à ressources limitées en santé mentale 👥 Populations cibles et pathologies traitées Pathologies prioritaires Trouble dépressif majeur et trouble anxieux généralisé dominent les indications avec les preuves les plus robustes (Fitzpatrick et al., 2017 ; Carl et al., 2019). La dépression post-partum émerge comme indication spécialisée avec MamaLift Plus démontrant une efficacité remarquable (Curio Digital Therapeutics, 2024). 🎯 Conditions cibles par niveau de preuve Preuves robustes : Trouble dépressif majeur, Trouble anxieux généralisé Preuves spécialisées : Dépression post-partum Preuves émergentes : Troubles alimentaires, PTSD (Ramos et al., 2022) Populations cibles Les applications ciblent principalement les adultes de 18-65 ans, avec des restrictions d’âge ≥22 ans pour les applications FDA-approuvées. Les populations sous-cliniques démontrent les plus grands effets thérapeutiques (g=1.069 vs 0.107 pour non-cliniques) (Li et al., 2023). ⚠️ Limitations et défis identifiés Lacunes méthodologiques critiques 🔍 Principaux défis identifiés Biais géographique majeur : la plupart des recherches rigoureuses conduites aux États-Unis Données européennes limitées : déficit d’adaptation culturelle et linguistique (Ta et al., 2020) Durée de suivi insuffisante : la plupart des études durent 2-8 semaines Tailles d’échantillon : généralement petites (50-210 participants) Considérations de sécurité Les hallucinations LLM peuvent générer du contenu thérapeutique inapproprié, nécessitant une validation experte rigoureuse (Darcy et al., 2016). La gestion de crise présente des capacités incohérentes de détection et réponse, créant des risques pour les populations vulnérables. Détection du risque suicidaire : capacités émergentes et limitations critiques La détection automatisée du risque suicidaire représente l’une des applications les plus critiques et controversées des LLM en santé mentale. Wysa démontre un taux de détection de 82% basé sur l’analyse de 19 000 utilisateurs, utilisant une approche multimodale combinant analyse conversationnelle temps réel et questionnaires cliniques validés (Wysa, 2024). 🔬 Résultats clés de l’étude Vanderbilt L’étude prospective de Vanderbilt (2022) sur 120 398 rencontres patients révèle que l’approche hybride IA-clinicien améliore les performances de 300% : tandis que l’évaluation clinique traditionnelle (C-SSRS) et l’IA identifient chacune 1 patient sur 200 tentant un suicide dans les 30 jours, leur combinaison permet d’identifier 3 patients sur 200 (Belsher et al., 2019). Therabot intègre trois garde-fous pour les situations à haut risque : continuation du dialogue avec intervention de crise, alertes automatiques et contact par équipe de soins (Incze et al., 2025). Cependant, les LLM peinent à distinguer les niveaux adjacents de sévérité suicidaire, avec des erreurs de classification principalement entre niveaux adjacents du C-SSRS. ⚠️ Limitations critiques identifiées Vulnérabilités aux attaques adversariales : techniques de « jailbreaking » peuvent contourner les sauvegardes (Williams et al., 2024) Biais démographiques : sous-diagnostic de 10-12% chez les populations afro-américaines (Nobles et al., 2022) Performances linguistiques : dégradées sur les langues à faibles ressources L’American Psychological Association maintient que « l’IA doit compléter, non remplacer les cliniciens » avec supervision professionnelle obligatoire (APA, 2024). L’Organisation mondiale de la santé recommande des audits post-déploiement obligatoires et met en garde contre « la promotion accélérée de nouveaux modèles IA sans évaluation de viabilité réelle » (WHO, 2024). 🔮 Perspectives d’avenir et recommandations Développements technologiques prioritaires L’intégration LLM avancée montre un potentiel supérieur aux systèmes basés sur règles, nécessitant le développement de LLM spécialisés en santé mentale (Zhang et al., 2022). Les capacités multimodales (voix, vidéo) restent sous-explorées malgré leur potentiel thérapeutique. Recommandations pour l’écosystème européen 🎯 Recommandations stratégiques Pour les régulateurs européens : Accélérer le développement de guidance spécifique pour les applications LLM de santé mentale Établir une infrastructure d’essais cliniques européens pour les thérapeutiques numériques Harmoniser les approches UE/Royaume-Uni Pour les développeurs : Conduire des études de validation européennes spécifiques Engager précocement les régulateurs européens Développer une adaptation culturelle et des données d’entraînement européennes Pour les systèmes de santé : Exiger des preuves cliniques rigoureuses avant adoption Développer des cadres d’intégration des outils IA de santé mentale Former les professionnels de santé (Mohr et al., 2013) 🎯 Conclusions Les applications LLM de santé mentale démontrent une efficacité clinique prometteuse avec des preuves modérées à importantes pour la réduction des symptômes dépressifs et anxieux (Li et al., 2023). L’étude Therabot récente représente un moment charnière démontrant une efficacité comparable à la thérapie humaine (Incze et al., 2025). Cependant, le paysage européen reste sous-développé concernant les preuves cliniques et les approbations réglementaires, contrastant avec l’écosystème nord-américain mature. Le besoin critique d’essais cliniques européens spécifiques, d’harmonisation réglementaire, et d’intégration basée sur les preuves dans les systèmes de santé européens est essentiel pour réaliser le potentiel thérapeutique tout en garantissant la sécurité des patients. 💡 Point clé La technologie est cliniquement validée mais attend la préparation réglementaire et systémique européenne pour un déploiement thérapeutique généralisé. L’avenir nécessite une approche équilibrée privilégiant l’innovation responsable avec des garde-fous de sécurité robustes. 📚 Références Abd-Alrazaq, A., Alajlani, M., Alalwan, A. A., Bewick, B. M., Gardner, P., & Househ, M. (2019). An overview of the features of chatbots in mental health: A scoping review. International Journal of Medical Informatics, 132, 103978. American Psychological Association. (2024). Using generic AI chatbots for mental health support: A dangerous trend. https://www.apaservices.org/practice/business/technology/artificial-intelligence-chatbots-therapists Belsher, B. E., Smolenski, D. J., Pruitt, L. D., Bush, N. E., Beech, E. H., Workman, D. E., … & Skopp, N. A. (2019). Prediction models for suicide attempts and deaths: A systematic review and simulation. JAMA Psychiatry, 76(6), 642-651. Bickmore, T. W., Gruber, A., & Picard, R. (2005). Establishing the computer-patient working alliance in automated health behavior change interventions. Patient Education and Counseling, 59(1), 21-30. Big Health. (2024). US FDA grants clearance for DaylightRx. https://www.bighealth.com/news/us-fda-grants-clearance-for-daylightrx Burke, T. A., & Mak, M. (2022). 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NPJ Digital Medicine, 5(1), 46. 📖 Articles connexes Intelligence artificielle et thérapie numérique : enjeux et perspectives FDA et approbations d’applications de santé mentale : guide complet Chatbots thérapeutiques : évaluation de l’efficacité clinique Détection du risque suicidaire par IA : capacités et limitations 💬 Partager votre expérience Avez-vous utilisé des applications de santé mentale basées sur l’IA ? Partagez votre expérience dans les co Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 3 jours et 23 heures

    #Apnée 3.0 Le #Nourrisson et le #Grand #Bleu Ce trouble respiratoire du sommeil peut être dangereux pour leur développement. Les bébés prématurés sont particulièrement à risque. En 2022, la France a enregistré 723 000 naissances. Chaque jour, c’est près de 1980 nouveaux nés qui ouvrent les yeux pour la première fois. Prenez 3 minutes pour évaluer votre risque d’apnée du sommeil Le nourrisson, un être en devenir Ils ont un long chemin devant eux. À trois semaines, ce ne sont déjà plus des nouveaux nés mais des nourrissons.     Un terme qui peut être utilisé au maximum jusqu’à l’anniversaire de leurs deux ans, selon le dictionnaire de l’Académie Française. Plus simplement le terme fait référence à un jeune enfant non encore sevré c’est-à-dire qui se nourrit essentiellement de lait. Pendant tout cette période, les étapes du développement du jeune enfant sont examinées avec attention par les professionnels de soin qui le suivent. Des examens médicaux obligatoires sont prévus pour faire le point sur la croissance du nourrisson et sa santé.   Ils ont lieu à : 8 jours de vie, au 15ème jour de vie, tous les mois entre 1 et 6 mois, à 9, 11 et 12 mois, vers 16-18 mois à 2 ans. Sommeil du nourrisson : premières difficultés Le sommeil du nourrisson est au premier plan des préoccupations des parents et de leur entourage. Fait-il déjà ses nuits ? S’endort-il facilement ? Est-ce qu’il sourit aux anges pendant son sommeil ? Pour le jeune enfant, le sommeil est une conquête. Ainsi, il ne connaît pas encore tout de suite l’alternance jour/nuit, ni notre rythme circadien, mais un rythme ultradien qui se répète toutes les 3 à 4 heures.     Et ce n’est que vers 5 ou 6 mois que ses nuits s’allongent et que des cycles de sommeil plus réguliers s’installent. Dans ces débuts quelque peu mouvementés peuvent apparaître des premiers troubles du sommeil : endormissement difficile, réveils prolongés, cauchemars… et même des troubles respiratoires du sommeil comme l’apnée du sommeil.       L’apnée du sommeil chez le nourrisson Chez le nourrisson, l’apnée du sommeil ou le syndrome apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) se caractérise par des épisodes d’obstruction, le plus souvent partielle, des voies aériennes supérieures, associés à une diminution de la saturation en oxygène et une augmentation du CO2 dans le sang  La raison ? Il s’agit le plus souvent d’une hypertrophie des végétations et des amygdales. Il peut également s’agir de malformation anatomique avec une réduction du calibre des voies supérieures aériennes, voire d’anomalies du contrôle neurologique de la voie aérienne Les symptômes dépendent de l’âge, mais incluent toujours un ronflement et des difficultés respiratoires . A MEDITER  Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une a Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 3 jours et 23 heures

    #Apnée du #Sommeil et #Médecine du #Travail Le syndrome d’apnées‑hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) représente un enjeu de santé publique et de sécurité au travail majeur, principalement à cause de la somnolence diurne excessive qu’il provoque. Cette hypersomnolence se traduit par une détérioration réelle des capacités cognitives et motrices, augmentant les risques d’accidents routiers et professionnels et pénalisant durablement la performance au travail.   Somnolence diurne et risque d’accidents Mécanisme : les micro‑réveils répétés la nuit fragmentent le sommeil et empêchent une récupération normale, conduisant à une somnolence diurne invalidante. Données de risque : les personnes avec un SAHOS non traité ont un risque d’accident de la route environ doublé par rapport aux conducteurs sains. La somnolence au volant est responsable de 6 à 30 % des accidents routiers en France, l’apnée du sommeil étant l’une des causes principales. Implication professionnelle : pour les professionnels de la conduite ou les opérateurs de machines, ce risque se traduit par une probabilité accrue d’accidents graves mettant en danger la personne mais aussi des tiers. Impact sur les performances professionnelles Fonctions altérées : troubles de la concentration, déficit d’attention, altération de la mémoire à court terme, irritabilité, troubles de l’humeur. Conséquences de carrière : études montrent une augmentation des pertes d’emploi et de l’absentéisme chez les personnes non diagnostiquées. Les performances diminuent, ce qui peut conduire à un cercle vicieux (perte d’emploi → stress → aggravation du sommeil).     Rôle du médecin du travail et évaluation de la vigilance Dépistage : le médecin du travail doit être vigilant face aux signes (ronflements importants, somnolence diurne, épisodes d’endormissement involontaire). Tests disponibles : le Test de Maintien de l’Éveil (TME) est utilisé pour évaluer la propension à s’endormir dans des conditions standardisées (position semi‑inclinée, environnement calme, 20 minutes), répété pour apprécier la variation de la vigilance dans la journée. Bilan complémentaire : la polysomnographie ou les enregistrements respiratoires nocturnes restent nécessaires pour confirmer le diagnostic et évaluer la sévérité (index d’apnées‑hypopnées, hypoxies nocturnes). L’évaluation doit aussi porter sur comorbidités (HTA, diabète, obésité). Contre‑indications professionnelles et adaptations Professions à risque élevé : conduite de véhicules, travail sur machines dangereuses, travail isolé, postes exigeant une vigilance continue. Recommandations : éviter le travail de nuit pour les personnes symptomatiques; proposer des adaptations de poste (transfert temporaire à un poste de jour, aménagements horaires, surveillance renforcée) en fonction de la sévérité et de l’efficacité du traitement A MEDITER – Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une aventure humaine unique. Dr COUHE Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 3 jours et 23 heures

    Le #Sommeil pendant la #Grossesse et le #SAHOS Le sommeil de la femme enceinte est souvent perturbé — surtout au troisième trimestre — par un ensemble de facteurs physiologiques, mécaniques et psychosociaux. Si beaucoup de troubles sont transitoires et liés à la grossesse elle‑même, il est essentiel de distinguer les signes banals d’une pathologie plus grave comme le syndrome d’apnées‑hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), dont la prévalence et les conséquences peuvent justifier une prise en charge ciblée.       Mécanismes physiopathologiques principaux Changements hormonaux : l’augmentation des œstrogènes favorise l’apparition d’œdèmes des muqueuses oropharyngées, réduisant le calibre des voies aériennes supérieures. Modifications mécaniques : la croissance utérine modifie la mécanique respiratoire (diminution de la capacité fonctionnelle résiduelle), augmente le travail respiratoire et peut aggraver les ronflements et apnées. Changements cardiovasculaires : hausse du débit cardiaque et modifications hémodynamiques qui interagissent avec la physiologie respiratoire. Facteurs additionnels : prise de poids (obésité préexistante ou prise pondérale excessive), reflux gastro‑œsophagien, crampes nocturnes, besoins mictionnels fréquents, mouvements fœtaux et anxiété sont des causes fréquentes de fragmentation du sommeil. Prévalence et évolution au cours de la grossesse Estimations évoquées : environ 10 % au 1er trimestre, atteignant environ 28 % au 3e trimestre (chiffres possiblement sous‑estimés). Évolution temporelle : entre 1998 et 2009, on a observé une augmentation d’environ 24 % du SAHOS chez les femmes enceintes, en parallèle de l’augmentation de l’obésité, même si le surpoids n’explique pas tout — beaucoup de patientes non obèses développent un SAHOS. Diagnostic souvent masqué : la grossesse met en évidence des pathologies préexistantes peu symptomatiques jusque‑là, rendant le repérage difficile. Difficultés diagnostiques spécifiques à la grossesse Symptômes communs : somnolence, ronflements, fragmentation du sommeil sont fréquents en cours de grossesse et peuvent être d’origine physiologique sans SAHOS. Limites des outils : la polygraphie reste la référence, mais son interprétation peut être complexifiée par les changements physiologiques de la grossesse , certains auteurs estiment que la polysomnographie est le meilleur examen . A MEDITER – Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une aventure humaine unique. Dr COUHET CEO # Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 4 jours et 23 heures

    #Troubles #Respiratoires du #Sommeil (TRS) et le #TDAH Il existe un lien entre les troubles respiratoires du sommeil (TRS) et le TDAH   Lien entre AOS et TDAH : Des études récentes ont établi un lien entre le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (AOS) et des symptômes similaires à ceux observés chez les personnes atteintes de TDAH, tels que l’hyperactivité, l’impulsivité et les problèmes d’attention. Étude épidémiologique (2022) : Une étude taïwanaise de 2022 a suggéré que l’AOS, associée à la somnolence diurne et à l’hypoxie nocturne, pourrait entraîner une inflammation systémique et des dommages oxydatif.   Résultats de l’étude : L’étude a révélé que l’AOS paternelle est associée à un rapport de cotes ajusté (aOR) de 1,758 pour le TDAH chez les enfants, tandis que l’AOS maternelle est associée à un aOR de 2,159. Cela indique que l’AOS maternelle a un impact plus important sur le risque de TDAH chez les enfants par rapport à l’AOS paternelle. Impact du tonus musculaire et de la respiration : De nombreuses études récentes soulignent l’impact du tonus musculaire et de la respiration sur la prévalence du TDAH, surtout lorsqu’il est associé à l’AOS. Une respiration altérée, notamment en cas d’apnée obstructive du sommeil, entraîne une oxygénation insuffisante du cerveau, ce qui affecte les processus cognitifs et émotionnels. Cercle vicieux posture-tonus-respiration-TDAH : La posture influence directement le tonus musculaire et la respiration. Une posture altérée entraîne des déséquilibres musculaires et une respiration restreinte. Ces déséquilibres augmentent le risque de TDAH et parallèlement, le TDAH peut influencer la posture et la respiration, créant un cercle vicieux. Gestion posturale et respiratoire : Une éducation posturale et respiratoire contribue à rompre ce cercle vicieux. En favorisant une posture optimale et une respiration adéquate, on peut redynamiser le tonus musculaire, améliorer l’oxygénation cérébrale et réduire les symptômes du TDAH En résumé, l’étude suggère que l’AOS parentale, en particulier maternelle, peut augmenter le risque de TDAH chez les enfants. Il mettre  en évidence l’importance de la gestion posturale et respiratoire dans la prise en charge du TDAH, en soulignant l Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine

    #Apneal : l'#IA traque l'#Apnée du #Sommeil APNEAL : une application française qui révolutionne le diagnostic de l’apnée du sommeil La startup française APNEAL a développé une application pour smartphone utilisant l’IA pour détecter l’apnée du sommeil avec une précision de 90 %.       Présentée au CES 2025, l’application utilise les capteurs du téléphone (accéléromètre, gyroscope et microphone) pour enregistrer les mouvements respiratoires, les battements cardiaques et les bruits respiratoires pendant le sommeil. Ces données sont ensuite analysées par l’IA pour générer un rapport de sommeil destiné aux professionnels de santé.   L’utilisateur fixe son smartphone sur son thorax à l’aide d’un pansement adhésif pendant son sommeil. APNEAL vise à offrir une alternative plus pratique et moins stressante à la polysomnographie traditionnelle pour le diagnostic de l’apnée du sommeil. L’application est actuellement en cours de marquage CE et fait l’objet d’une étude à g Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine

    #Apnée du sommeil et #HTA , éviter à tout prix l'#AVC   Le SAHOS est très fréquent chez les patients hypertendus, particulièrement en cas de résistance HTA (≈83 % si IAH≥10/h). La PPC/CPAP réduit modestement la PA moyenne, mais ces baisses (-≈5 mmHg systolique et -4 mmHg diastolique dans l’HTA résistance) sont cliniquement pertinentes et associées à une réduction du risque cardiovasculaire. L’effet dépend fortement de l’observance (effet dose‑réponse : ~1 mmHg systolique et diastolique gagné par heure d’utilisation supplémentaire). Il est donc recommandé de rechercher un SAHOS chez tout patient avec HTA résistance et d’envisager la PPC si le SAHOS est significatif et/ou symptomatique. Points clés chiffrés et seuils Prévalence : ~38 % des hypertendus si IAH≥20/h ; ~83 % chez HTA résistance si IAH≥10/h. Déf. HTA résistance : PA non contrôlé malgré trithérapie incluant un diurétique thiazidique ≥1 mois + mesures hygiéno‑diététiques. Effet PPC sur PA : ≈–2 mmHg (HTA non résistance) ; ≈–5/–4 mmHg (systolique/diastolique) dans l’HTA résistance (métanalyse 2021). Effet comparable à la dénervation rénale (≈–6,5 mmHg systolique). Effet dose‑réponse (HIPARCO 2021) : chaque heure d’utilisation en plus → ≈–1 mmHg syst. et dia. Qui dépister / qui appareiller ? À dépister prioritairement : patients avec HTA résistance, obésité, ronflement important, somnolence diurne, profil non‑dipper à MAPA. À appareiller (PPC) : patients symptomatiques avec IAH≥15/h ; bénéfices majeurs pour IAH>30/h, HTA résistance, obésité, somnolence diurne et forte observance prévue. Conséquences pratiques pour la prise en charge Systématique : rechercher un SAHOS dès qu’une HTA secondaire est suspectée (recommandations SFHTA/HAS et ESH 2023). Bilan : questionnaire (Epworth, STOP‑BANG), polysomnographie ou polygraphie respiratoire selon disponibilité. Si SAHOS confirmé et indication → proposition de PPC avec éducation à l’usage et suivi de l’observance (visites + données de l’appareil). Surveiller l’effet sur la PA par MAPA (pré/post appareillage) et adapter le traitement antihypertenseur si nécessaire. Considérer la PPC comme complément non invasif aux autres options (ex. dénervation rénale) ; la décision doit être individualisée. Le SAHOS favorise l’hypertension et le risque cardiovasculaire. Le traitement par PPC peut réduire la pression La première cause de l’AVC est  l’hypertension artérielle , la seconde l’apnée du sommeil  Dr  COUHE Continue reading

  • Psychose IA : quand les #chatbot #IA deviennent des #miroirs #hallucinatoires Qu’est-ce que la psychose IA ? Depuis 2025, des cliniciens alertent sur un phénomène émergent : des patients développent des symptômes psychotiques après une utilisation intensive de chatbots avancés. Ce trouble, appelé psychose IA, illustre les risques psychologiques liés aux interactions prolongées avec l’intelligence artificielle et spécifiquement les chatbots reposant sur les grands modèles de langage (LLM). La psychose IA désigne une perte de contact avec la réalité déclenchée ou aggravée par l’usage intensif de systèmes conversationnels. Les conséquences peuvent être sévères : isolement, rupture sociale, hospitalisation, voire comportements dangereux.⚠️ Si vous avez des pensées suicidaires ou traversez une crise : appelez le 3114, numéro national de prévention du suicide. Ce service est gratuit, confidentiel et disponible 24h/24 et 7j/7. Les mécanismes psychologiques impliqués Le 12 août 2025, le psychiatre chercheur Keith Sakata de l’Université de Californie à San Francisco a alerté sur les réseaux sociaux : il a observé 12 hospitalisations en lien direct avec ce qu’il décrit comme une perte de contact avec la réalité déclenchée par l’usage de chatbots alimentés par de puissants modèles de langage. Miroir hallucinatoire et sycophantie algorithmique Le psychotraumatisme lié à l’usage excessif d’IA découle d’un dysfonctionnement dans le processus de mise à jour de nos croyances face à la réalité. Nos cerveaux s’appuient sur des prédictions — sur ce qu’ils “devraient” percevoir — puis corrigent ces hypothèses. La psychose survient quand cette phase de vérification échoue, et un chatbot peut exploiter cette vulnérabilité. D’autre part, les chatbots tendent à adopter un comportement sycophante, cherchant à plaire et à valider les idées de l’utilisateur, même lorsqu’elles sont délirantes. Cette logique de renforcement mutuel crée un effet de boucle, amplifiant les croyances erronées au lieu de les corriger Les chatbots valident et renforcent les croyances exprimées, y compris délirantes, en cherchant à plaire à l’utilisateur. Les chatbots comme ChatGPT sont conçus pour prévoir le mot ou la réponse suivante, favorisant engagement et satisfaction de l’utilisateur. Ce design va créer un effet de miroir hallucinatoire : l’IA reflète et renforce les croyances, même délirantes, au lieu de les contester. Cette sycophantie algorithmique, où l’IA minimise les contradictions et renforce les convictions infondées, amplifie les trajectoires psychotiques. Effet ELIZA et attachement illusoire Les utilisateurs projettent des qualités humaines sur l’IA, créant un lien émotionnel trompeur. L’effet ELIZA désigne la tendance à attribuer à l’IA des qualités humaines, telles que l’empathie ou l’intelligence intentionnelle, bien que ce ne soit qu’une illusion. Ce biais s’observe même lorsque les utilisateurs savent qu’ils interagissent avec un programme. Dans ce contexte, les chatbots à base de modèles de langage renforcent l’attachement émotionnel, donnant l’impression d’une relation réelle et sécurisante Disruption de l’inférence prédictive Le cerveau échoue à corriger ses croyances face à des affirmations fausses mais cohérentes. Selon le modèle du codage prédictif, le cerveau minimise la “surprise” en ajustant en permanence ses prédictions sur la base des perceptions. Une psychose survient lorsqu’il y a échec de cette mise à jour adaptative — les erreurs de prédiction deviennent aberrantes, produisant des croyances fixées ou délirantes. Les chatbots peuvent catalyser cette disruption en produisant des affirmations factuellement erronées mais présentées de manière convaincante — les hallucinations d’IA renforcent ainsi ces fausses croyances. « Folie à deux » technologique L’IA et l’utilisateur co-créent un délire partagé par renforcement mutuel. La “folie à deux” technologique apparaît lorsqu’un utilisateur vulnérable et l’IA se confortent mutuellement dans un délire partagé. L’IA double, puis triple, les idées délirantes exprimées, créant un cercle vicieux de validation renforcée. La nature persuasive et cohérente du discours de l’IA peut solidifier ces croyances, surtout en l’absence d’interactions sociales correctives. Isolement et usage compulsif Un usage intensif réduit les interactions humaines, limitant les feedbacks correctifs externes. Cet usage intensif et compulsif de chatbots, parfois motivé par la recherche de soutien émotionnel, accentue les effets délétères. Les interactions prolongées isolent l’individu de ses proches, le plongeant dans une boucle cognitive pathogène Désinformation crédible et risques somatiques Les hallucinations d’IA peuvent entraîner des comportements dangereux, comme des intoxications. Les chatbots peuvent produire des informations incorrectes (hallucinations) et parfois dangereuses, comme l’a illustré le cas d’un homme hospitalisé pour bromisme après avoir ingéré du bromure suite à une suggestion de l’IA. Lorsqu’ils ne distinguent pas les informations factuelles des affirmations fictives, les utilisateurs vulnérables vont interpréter ces suggestions comme des révélations, alimentant la confusion et les croyances délirantes. Le rôle clé des professionnels de santé Dépistage précoce Évaluer l’exposition aux IA dans l’anamnèse. Identifier les profils à risque (antécédents psychiatriques, isolement, usage excessif). Intervention clinique Encadrer l’usage des IA chez les patients vulnérables. Utiliser les TCC pour déconstruire les croyances erronées. Favoriser l’ancrage dans la réalité via des interactions sociales réelles. Travail multidisciplinaire Coopération entre psychiatres, psychologues et spécialistes du numérique. Protocoles de prévention dans les structures de santé mentale. Éducation et information Former les patients aux limites de l’IA. Sensibiliser le grand public aux risques. Psychose IA : enjeux éthiques et santé publique Responsabilité des concepteurs : intégrer des filtres de détection de détresse. Campagnes de prévention sur les risques psychologiques. Surveillance épidémiologique pour documenter les cas. Conclusion La psychose IA met en lumière la nécessité d’un encadrement médical et technique. La prévention repose sur trois axes : Comprendre les mécanismes en jeu. Intervenir précocement chez les sujets à risque. Favoriser la collaboration entre santé mentale et ingénierie numérique. Les professionnels de santé jouent un rôle central dans le repérage, l’accompagnement et l’éducation des utilisateurs, afin que l’IA reste un outil et non un facteur de déstabilisation psychique. Synthèse des mécanismes en jeu dans la psychose induite par l’IA   Mécanisme Description succincte Miroir hallucinatoire & sycophantie de l’IA Renforcement des croyances de l’utilisateur, même délirantes Effet ELIZA Humanisation trompeuse, engagement émotionnel unilatéral Perturbation de l’inférence prédictive Échec de la mise à jour des croyances face à affirmations délirantes « Folie à deux » technologique Validation mutuelle destructrice entre l’IA et l’utilisateur Usage compulsif et isolement Renforce le déphasage avec la réalité externe Risques de désinformation et validation erronée Faux conseils crédibles augmentant la confusion psychologique Cas cliniques récents Time – “AI psychosis” et crises psychotiques Analyse autour du phénomène émergent des psychoses induites par l’IA “AI psychosis” : troubles délirants, isolement émotionnel, conséquences graves comme hospitalisations ou pertes d’emploi. Les experts appellent à une vigilance accrue. The Guardian & Annals of Internal Medicine – Cas de bromisme induit Un homme est hospitalisé après avoir remplacé le sel (chlorure de sodium) par du bromure, conseillé par ChatGPT, développant des symptômes psychiatriques graves (paranoïa, hallucinations). Wall Street Journal – Episodes maniaques et sycophantie IA Cas d’un homme autiste hospitalisé deux fois pour des épisodes maniaques après validation excessive de croyances scientifiques délirantes par ChatGPT. The Guardian – Risques accrus chez les autistes Mise en évidence des vulnérabilités spécifiques des personnes autistes face à l’engagement prolongé avec chatbots, faute de perspectives contradictoires .   Bibliographie Arxiv. (2025, juillet). Technological « folie à deux »: Feedback loops between AI chatbots and mental illness [Prépublication]. arXiv. https://arxiv.org/abs/2507.19218 News Stanford. (2025, 6 juin). AI mental health care tools: Dangers and risks. Stanford University. https://news.stanford.edu/stories/2025/06/ai-mental-health-care-tools-dangers-risks Stanford HAI. (2025, 6 juin). Exploring the dangers of AI in mental health care. Stanford University. https://hai.stanford.edu/news/exploring-the-dangers-of-ai-in-mental-health-care Arxiv. (2024, avril). Ethical frameworks for generative AI in mental health care [Prépublication]. arXiv. https://arxiv.org/abs/2406.11852 Arxiv. (2025, avril). User experiences with GPT-4o for self-help in depression: Values and risks [Prépublication]. arXiv. https://arxiv.org/abs/2504.18932 Psychology Today. (2025, 7 juillet). Can AI chatbots worsen psychosis and cause delusions? Psychology Today. https://www.psychologytoday.com/us/blog/psych-unseen/202507/can-ai-chatbots-worsen-psychosis-and-cause-delusions Wikipedia. (2025, août). Chatbot psychosis. In Wikipedia. https://en.wikipedia.org/wiki/Chatbot_psychosis Wikipedia. (2025, août). ELIZA effect. In Wikipedia. https://en.wikipedia.org/wiki/ELIZA_effect The Week. (2025, 3 août). AI chatbots and psychosis: Understanding the risks. The Week. https://theweek.com/tech/ai-chatbots-psychosis-chatgpt-mental-health Time. (2025, 8 août). AI psychosis: When chatbots trigger mental health crises. Time. https://time.com/7307589/ai-psychosis-chatgpt-mental-health The Guardian. (2025, 12 août). US man develops bromism after AI chatbot health advice. The Guardian. https://www.theguardian.com/technology/2025/aug/12/us-man-bromism-salt-diet-chatgpt-openai-health-information People. (2025, 12 août). Man poisoned after following AI chatbot health advice. People. https://people.com/man-chatgpt-health-advice-led-to-poisoning-psychosis-11789649 Wall Street Journal. (2025, 5 août). AI chatbot fuels manic episodes in autistic man. The Wall Street Journal. https://www.wsj.com/tech/ai/chatgpt-chatbot-psychology-manic-episodes-57452d14 Wall Street Journal. (2025, 3 août). Why autistic people may be at greater risk from AI chatbots. Th Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 6 jours

    #Apnée du #Sommeil et #Dépression , une #Liaison #Dangereuse Pour mieux comprendre le lien entre apnée du sommeil, dépression et anxiété, repérer les signes, et savoir quoi faire concrètement.       Pourquoi l’apnée du sommeil affecte l’humeur Les pauses respiratoires nocturnes provoquent des micro-réveils et une fragmentation du sommeil → sommeil non réparateur. Hypoxie intermittente (baisse d’oxygène) et stress oxydatif → altération des neurotransmetteurs et des structures cérébrales impliqués dans l’humeur. Activation chronique de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien → augmentation de la réactivité au stress. Résultat : irritabilité, baisse de la concentration, perte de motivation, augmentation du risque d’anxiété et de dépression. Signes qui orientent vers une apnée du sommeil (à surveiller) Ronflement fort et persistant. Pauses respiratoires observées par un proche (arrêts, halètements). Somnolence diurne importante malgré des heures de sommeil suffisantes. Réveils fréquents, sensation de non-réparateur, maux de tête matinaux, bouche sèche. Troubles cognitifs (concentration, mémoire) et changements d’humeur (irritabilité, tristesse). Si vous retrouvez plusieurs de ces signes, une consultation médicale et un bilan du sommeil sont indiqués. Pourquoi le diagnostic peut être manqué Symptômes (fatigue, baisse de concentration, tristesse) se recoupent avec la dépression/anxiété → risque d’attribuer tout aux troubles psychiatriques et de ne pas rechercher une apnée sous-jacente. Conséquence : prise en charge incomplète et persistance des symptômes. Examens et prise en charge (ce à quoi s’attendre) Bilan : consultation de médecine du sommeil, questionnaires (STOP-Bang, Epworth), et examen du sommeil (polygraphie respiratoire ou polysomnographie). Traitements courants : CPAP (pression positive continue) — traitement de référence pour l’apnée modérée à sévère ; orthèse d’avancée mandibulaire pour certains cas ; perte de poids, activité physique, éviction de l’alcool et des sédatifs ; chirurgie dans certains cas. Effet sur la santé mentale : le traitement de l’apnée (notamment CPAP) améliore souvent la somnolence et peut diminuer les symptômes dépressifs et anxieux, mais parfois une prise en charge psychiatrique parallèle est nécessaire. Précautions importantes Certains médicaments sédatifs (benzodiazépines, opioïdes, hypnotiques) peuvent aggraver l’apnée — informer le prescripteur si apnée suspecté Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 6 jours

    #Apnée du #Sommeil et #Pathologie #Coronarienne Quel est l’impact réel de l’apnée du sommeil sur le pronostic des patients coronariens ? Selon les données nationales françaises, le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) grève le pronostic des patients ayant des antécédents d’infarctus du myocarde (IDM) à court et à moyen terme. En revanche, à plus long terme, il ne serait associé qu’à une augmentation du risque d’une nouvelle hospitalisation pour insuffisance cardiaque (IC) et de la fibrillation auriculaire (FA).   Voici un résumé de l’importance de l’étude sur le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) et l’infarctus du myocarde (IDM), ainsi qu’un aperçu des principaux points : Pourquoi cette étude est importante : Clarification du rôle du SAOS : Le SAOS est un facteur de risque connu pour les problèmes cardiovasculaires. Cette étude visait à mieux comprendre comment le SAOS affecte spécifiquement les patients qui ont déjà subi un IDM. Données à long terme : L’étude a utilisé des données nationales françaises sur une période de 10 ans, ce qui a permis d’examiner l’impact du SAOS sur le pronostic des patients IDM à court, moyen et long terme. Impact potentiel sur la prise en charge : Comprendre l’impact du SAOS sur les patients IDM pourrait conduire à de meilleures stratégies de prévention et de traitement pour améliorer leur pronostic.     Principaux points de l’étude : Prévalence du SAOS : Parmi les patients admis pour un IDM en France entre 2010 et 2019, 4,7 % avaient des antécédents de SAOS. Comorbidités : Les patients atteints de SAOS avaient plus souvent d’autres problèmes de santé cardiovasculaires et non cardiovasculaires. Impact sur les événements cardiovasculaires : À court et moyen terme, le SAOS semble aggraver le pronostic des patients IDM. À plus long terme, le SAOS est associé à un risque accru d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque et de fibrillation auriculaire. Nécessité d’études supplémentaires : Les auteurs soulignent que d’autres études sont nécessaires pour évaluer l’impact direct du SAOS sur le pronostic des patients IDM, en tenant compte des traitements du SAOS et d’autres facteurs. Après ajustement multivarié, le SAOS était associé au seul risque de FA avec un rapport de risque ajusté compris entre 1,06 [1,01–1,10] et 1,39 [1,34–1,45] chez les hommes et entre 1,14 [1,06–1,24] et 1,19 [1,10–1,29] chez les femmes, selon la nature des paramètres inclus dans l’ajustement. Concernant le risque de réhospitalisation pour IC, ce rapport de risque était compris entre 1,04 [1,00–1,07] et 1,68 [1,63–1,74] chez les hommes et 1,03 [0,98–1,09] et 1,35 [1,28–1,42] chez les femmes. Les autres complications cardiovasculaires ne semblaient pas être favorisées par l’existence d’une apnée du somm Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines

    l'#Hymne à l'amour , #Mon #Médecin #Généraliste Une longue et douloureuse réflexion sur mes trente ans de #Spécialiste en #Médecine #Générale. Je dédis cette réflexion à mon #Ami , le #Docteur #BONNIN #Roland , président du conseil département de l’ordre des medecins des Deux Sèvres pendant 16 ans , qui reste pour moi un précepteur de la bonne pratique médicale , vertueuse , respectueuse et moderne.   POUR TOI ROLAND Dans l’ombre silencieuse d’un système en déclin, Se lève le murmure d’un espoir en déliquescence. Un médecin, gardien d’un fragile matin, Lutte dans la nuit de l’indifférence. Dix heures, douze heures, chaque jour un sacrifice, Un soupir retardé, un week-end oublié. Trois semaines d’évasion pour une vie en fragilité, Et l’État qui regarde, sourd, sans écouter. Le chiffre chancelle, la vocation s’effrite, Les jeunes se détournent, craignant l’incertitude. Les zones oubliées pleurent leur solitude, Tandis que la relève s’éloigne, lancinante et abstraite. Épuisés, usés, mais encore fiers, Ils portent l’espoir d’une santé juste et vraie. Mais leur voix s’efface dans un cri de désespoir, Un appel à notre âme, à notre engagement, à nos lois. Car sans eux, la lumière vacillera, Les maladies s’étendront, invisibles et insatiables. Une brûlure profonde dans le tissu de la citoyenneté, Une perte irremplaçable, un avenir instable. Oh, que notre cœur se souvienne de leur sacrifice, Et que nos voix s’élèvent, portées par la nécessité. Car dans chaque vie soignée, dans chaque sourire, Se cache le co Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines

    #Polygraphie pré-opératoire et #Chirurgie #Bariatrique L’apnée du sommeil est un problème courant chez les personnes souffrant d’obésité, et la chirurgie bariatrique peut souvent améliorer, voire guérir, l’apnée du sommeil. Voici quelques points clés à considérer : Lien entre obésité et apnée du sommeil : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut entraîner un rétrécissement des voies respiratoires supérieures, ce qui augmente le risque d’apnée du sommeil. Comment la chirurgie bariatrique peut aider : La perte de poids significative après une chirurgie bariatrique peut réduire la pression sur les voies respiratoires, diminuant ainsi la fréquence et la gravité des épisodes d’apnée du sommeil. Amélioration de l’apnée du sommeil après la chirurgie : De nombreuses études ont montré que la chirurgie bariatrique est efficace pour réduire l’indice d’apnée-hypopnée (IAH), qui mesure la gravité de l’apnée du sommeil. Dans certains cas, les patients peuvent même ne plus avoir besoin d’un appareil CPAP (pression positive continue) après la chirurgie. Évaluation pré-opératoire : Il est crucial de faire évaluer votre apnée du sommeil avant la chirurgie bariatrique. Cela peut inclure une polysomnographie (étude du sommeil) pour diagnostiquer et évaluer la gravité de l’apnée du sommeil. Suivi post-opératoire : Après la chirurgie, un suivi régulier est important pour surveiller l’amélioration de l’apnée du sommeil et ajuster le traitement si nécessaire.     On effectue une polygraphie (ou polysomnographie) avant une chirurgie bariatrique pour plusieurs raisons importantes : Diagnostic de l’apnée du sommeil : La polygraphie est le principal examen pour diagnostiquer l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Beaucoup de personnes obèses souffrent d’AOS sans le savoir. Évaluation de la gravité : L’examen permet de mesurer la gravité de l’AOS, notamment par l’indice d’apnée-hypopnée (IAH), qui indique le nombre d’arrêts respiratoires par heure de sommeil. Risque accru : Les patients atteints d’AOS ont un risque plus élevé de complications post-opératoires, notamment des problèmes cardiaques, respiratoires et métaboliques. Connaître le statut d’AOS permet de mieux gérer ces risques. Prise en charge pré-opératoire : Si l’AOS est diagnostiquée, des mesures peuvent être prises avant la chirurgie pour réduire les risques, comme l’utilisation d’un appareil CPAP (pression positive continue) pour maintenir les voies respiratoires ouvertes pendant le sommeil. Suivi post-opératoire : La polygraphie initiale sert de référence pour évaluer l’amélioration de l’AOS après la chirurgie bariatrique. Elle permet de vérifier si la perte de poids a réduit la gravité de l’AOS ou si un traitement supplémentaire est nécessaire. En résumé, la polygraphie pré-opératoire permet d’identifier et de gérer l’apnée du sommeil, réduisant ainsi les risques associés à la chirurgie bariatrique et améliorant les résultats à long terme pour le patient. Dr  COUHET Eric CE Continue reading

  • #Therabot : un #chatbot #IA qui améliore la #dépression, l’#anxiété et les #troubles alimentaires Une méthodologie rigoureuse pour des résultats probants Des chercheurs de l’université de Dartmouth ont publié les résultats du premier essai clinique de Therabot, un chatbot thérapeutique basé sur l’intelligence artificielle, dans le New England Journal of Medicine AI (27 mars 2025). Publiée le 27 mars dans le New England Journal of Medicine AI, l’étude a porté sur 106 participants répartis sur l’ensemble du territoire américain, tous diagnostiqués avec un trouble dépressif majeur, un trouble anxieux généralisé ou un trouble de l’alimentation (TCA). Chaque participant a eu accès à Therabot via une application mobile, avec la possibilité d’engager une interaction de manière autonome ou de répondre à des sollicitations. Le LLM a été optimisé pour le dialogue en santé mentale. Les résultats obtenus sont significatifs : L’étude menée auprès de 106 participants souffrant de dépression majeure, d’anxiété généralisée ou de troubles de l’alimentation révèle des réductions significatives des symptômes : 51 % pour la dépression, 31 % pour l’anxiété, 19 % pour les préoccupations liées au poids et à l’image corporelle. Les participants ont utilisé Therabot via une application mobile pendant quatre semaines. Les échanges ont été surveillés pour garantir leur conformité clinique, et les services d’urgence alertés en cas de risque (idées suicidaires). Aujourd’hui Therabot est disponible sur Whatsapp au ‪+254 783 262051‬ . Un potentiel d’impact clinique majeur « Les améliorations observées sont comparables à celles constatées avec des thérapies ambulatoires traditionnelles, ce qui suggère que l’IA pourrait constituer un complément thérapeutique d’une grande valeur », explique le Dr Nicholas Jacobson, auteur principal de l’étude, professeur associé en science des données biomédicales et en psychiatrie à la Geisel School of Medicine de Dartmouth. Selon le Dr Nicholas Jacobson, responsable de l’étude, ces résultats sont comparables à ceux de la thérapie ambulatoire traditionnelle. L’objectif n’est pas de remplacer les professionnels, mais d’offrir un soutien complémentaire et accessible, notamment dans un contexte de pénurie de soignants. L’étude souligne également une relation thérapeutique inattendue entre les utilisateurs et le chatbot, avec une forte adhésion et un engagement spontané. Bien que les résultats soient prometteurs, les auteurs appellent à la prudence et à une Continue reading

  • Concertation sur la Stratégie nationale « #Intelligence #artificielle au service de la #santé » Consultation publique du 1er juillet au 22 septembre 2025 Dans le cadre de la feuille de route du numérique en santé et en articulation avec la stratégie nationale sur les données de santé, le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles lance une concertation publique autour de la future stratégie « Intelligence artificielle au service de la santé ». L’objectif est clair : permettre un déploiement structuré, éthique, responsable et sécurisé de l’intelligence artificielle dans le système de santé français. Cette stratégie vise à renforcer la qualité des soins, soutenir les professionnels, optimiser les organisations et améliorer l’efficience globale du système. Le document mis en concertation s’appuie sur un travail de coconstruction engagé dès janvier 2025 avec l’ensemble des parties prenantes (professionnels de santé, patients, industriels, chercheurs, usagers, institutions) réunies au sein d’un groupe de travail du Conseil du Numérique en Santé. Il identifie quatre grandes priorités : – Clarifier et adapter le cadre réglementaire et éthique des systèmes d’IA en santé – Évaluer les systèmes d’IA de manière rigoureuse, sur leurs bénéfices cliniques, organisationnels et économiques – Accompagner les professionnels dans leur appropriation des outils d’IA, à travers la formation et la sensibilisation – Soutenir un cadre économique durable pour favoriser le développement, l’accès et le financement des solutions pertinentes Cette stratégie s’articule également avec les enjeux européens, en particulier le règlement sur l’intelligence artificielle (AI Act) et l’Espace Européen des Données de Santé (EEDS), tout en intégrant les dimensions de souveraineté numérique, de frugalité énergétique et de transparence. Nous appelons tous les acteurs à contribuer à cette concertation publique afin de partager leurs retours, formuler leurs priorités, et enrichir la feuille de route nationale. Ensemble, construisons une intelligence artificielle de confiance au service de la santé. Consultez le document de proposition de stratégie nationale « IA au service de la santé » et participez à la consultation ouverte Continue reading

  • Plongée lucide dans la nuit mentale : une lecture de "Intérieur nuit" de Nicolas Demorand Avec Intérieur nuit (Les arènes, 2025), Nicolas Demorand, figure bien connue du paysage médiatique français, quitte le registre de l’information pour livrer un texte brut, dense et frontal sur l’effondrement psychique. Ce récit autobiographique, qui s’ouvre sur une hospitalisation en service psychiatrique, nous entraîne dans une traversée sans fard de la maladie mentale, vécue de l’intérieur. Ce n’est pas une confession, encore moins une quête de rédemption, mais une mise à nu lucide et courageuse. Demorand décrit sans détour la dépression sévère, les états dissociatifs, l’épuisement nerveux. Il parle d’angoisse, de perte de sens, de vacillement identitaire — autant de réalités cliniques rarement formulées avec une telle précision et une telle intensité littéraire. Mais au-delà du témoignage personnel, Intérieur nuit interroge les causes systémiques de la souffrance mentale. L’auteur montre comment le culte de la performance, la surcharge cognitive, la tyrannie de l’image et le silence autour de la fragilité masculine ont contribué à sa chute. Ce qui frappe, c’est la manière dont le récit déconstruit les récits habituels de résilience. Pas de glorification du « retour à soi », pas de morale édifiante. Demorand refuse la réhabilitation spectaculaire que la société attend des “guéris”. Il assume les zones grises, les ambiguïtés, la chronicité du trouble. Son écriture syncopée épouse les méandres de la crise, traduisant l’éclatement de l’expérience intérieure. Sur le plan clinique, Intérieur nuit offre une description fine du vécu du patient psychiatrique : l’effacement du sujet dans les protocoles, le rapport au médicament, la violence douce des dispositifs de soin. Il évoque aussi, en filigrane, l’importance d’un entourage capable d’entendre sans juger, et la difficulté d’exister en dehors des rôles sociaux. Mais le livre prend également une portée politique. Il fait émerger une critique implicite de notre modèle de santé mentale : une médecine parfois rapide, normative, peu adaptée à la subjectivité. Demorand ne règle pas de comptes ; il éclaire un angle mort. En exposant ses failles, il révèle les nôtres : cette peur collective de la folie, cette injonction à aller bien, ce refus d’accueillir la vulnérabilité comme une composante humaine. En définitive, Intérieur nuit n’est pas un livre sur la maladie mentale — c’est un livre depuis la maladie mentale. Et c’est là toute sa force. Par son honnêteté radicale, sa langue tendue et sa volonté d’en finir avec les faux-semblants, Nicolas Demorand signe un texte rare. Une œuvre à la fois littéraire, politique et profondément humaine, qui contribue à faire tomber les murs du silenc Continue reading

  • #Stratégie nationale en matière d’#intelligence #artificielle et d’utilisation secondaire des #données de #santé Le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, a réuni ce 1er juillet un Comité stratégique exceptionnel pour annoncer les premières étapes de la stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle et d’utilisation secondaire des données de santé. Une gouvernance simplifiée et consultative pour les données de santé La France se dote d’un Forum des parties prenantes inspiré du modèle prévu dans le cadre du règlement pour un espace européen des données de santé (EEDS), permettant d’associer l’ensemble des parties prenantes aux décisions stratégiques concernant l’usage des données de santé en France. Cette instance stratégique permettra de faire dialoguer producteurs et ré-utilisateurs de données, en associant l’ensemble des acteurs aux orientations nationales à travers des collèges consultatifs : établissements de santé, professionnels de santé, recherche publique, industriels et filières, patients et usagers. « L’Europe s’est dotée d’une stratégie ambitieuse en matière d’utilisation secondaire des données de santé. La stratégie nationale en la matière permettra un partage efficient et une meilleure valorisation des données de santé, qui sont un maillon essentiel pour la recherche pharmaceutique : c’est un enjeu de souveraineté et de compétitivité pour nos entreprises, afin de permettre à la France d’être la première nation innovante en santé à l’horizon 2030. » Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie. Lancement du chapitre 1 : « utilisation secondaire des données de santé » La stratégie nationale sur l’utilisation secondaire des données de santé lancée aujourd’hui vise à mieux organiser, protéger et valoriser les données au service de la recherche, de l’innovation et des politiques publiques. Prévue au sein de l’objectif 18-1 de la feuille de route du numérique en santé et fruit d’un travail interministériel (DNS, DREES, DGOS, DGE, DGRI, AIS, PDS, CNAM) et d’une large consultation publique (plus de 300 retours), elle est structurée en dix objectifs alliant une double ambition : Offrir aux détenteurs et utilisateurs de données un cadre clair, simplifié et soutenu pour faciliter la réutilisation des données ; Préparer l’entrée en vigueur du règlement sur l’espace européen des données de santé. Consultez la stratégie Intelligence artificielle et données de santé « Cette stratégie IA et en données de santé est essentielle pour la souveraineté de la recherche française et développer de nouvelles approches en matière de prévention, de diagnostic et de thérapies. » Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Lancement du marché public pour héberger une copie de la base principale du SNDS La plateforme des données de santé a lancé ce jour un appel d’offres pour l’hébergement souverain de la copie du Système National des Données de Santé (SNDS). Ce projet vise à accélérer l’accès aux données pour les projets autorisés, et à désengorger les capacités actuelles de traitement. La mise en service est attendue pour l’été 2026. Le marché est publié sur la page suivante « L’intelligence artificielle en santé porte des perspectives immenses pour mieux soigner. Mais elle ne pourra tenir ses promesses qu’en protégeant les données sensibles qui la nourrissent. La migration de la Plateforme Des Données de Santé (Health Data Hub) vers un hébergement souverain constitue une avancée décisive. » Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique Lancement de la consultation publique sur le chapitre 2 « Intelligence Artificielle au service de la santé » Le ministère chargé de la Santé et de l’Accès aux soins lance, ce 1er juillet 2025, une consultation publique sur le Chapitre 2 « Intelligence Artificielle au service de la santé », qui se déroulera jusqu’à la fin du mois de septembre. Cette consultation s’inscrit dans une dynamique de co-construction engagée depuis plusieurs mois avec l’ensemble des parties prenantes du secteur. Elle vise à consolider une stratégie fondée sur quatre priorités structurantes : clarifier la réglementation et encadrer les usages de l’IA en santé ; renforcer l’évaluation des solutions d’IA et leur impact sur le système de soins ; accompagner les professionnels et les établissements dans leur appropriation des outils ; bâtir un cadre économique durable pour soutenir l’innovation s’appuyant sur l’IA. Prendre connaissance de la consultation publique Deux appels à manifestation d’intérêt pour expérimenter des solutions d’IA en établissement de santé et médico-social La direction générale de l’offre de soins (DGOS), avec l’appui de l’Agence nationale de la performance (ANAP), vient de publier deux nouveaux appels à manifestation d’intérêt (AMI) pour soutenir de déploiement d’usage de solutions d’intelligence artificielle (IA) dans les établissements de santé et médico-sociaux. Ces AMI s’inscrivent pleinement dans la dynamique portée par la cartographie des leviers du numérique en santé, leur objectif étant de mettre en lumière des usages concrets, évaluables et reproductibles au service de la transformation des organisations et de l’amélioration des parcours de soins. Ils s’inscrivent dans la droite lignée des priorités nationales identifiées par l’état des lieux de l’intelligence artificielle en santé, notamment la simplification des tâches, l’aide à la décision et la fluidification des parcours de soins. Ces dispositifs visent à tester en conditions réelles des solutions numériques matures, répondant à des besoins opérationnels identifiés sur le terrain dans deux domaines : la médecine d’urgence et le temps de travail en établissement. Ils traduisent une volonté forte de soutenir des projets portés par des établissements engagés dans la modernisation de leurs pratiques. Dates clés : Date limite de dépôt des candidatures : 31 juillet 2025 Notification des projets retenus : 22 août 2025 Démarrage des expérimentations : 1er septembre 2025 Consulter la publication des AMI En lançant des actions concrètes, le gouvernement réaffirme son engagement en faveur des données et de l’IA pour améliorer le pilotage du système de santé, la recherche et l’innovation en santé. « Mettre en place une stratégie intégrée autour des données de santé et de l’intelligence artificielle représente un engagement significatif pour notre écosystème, et une avancée attendue, en particulier pour les CHU/CHR. Sur la base d’une volonté forte d’accélérer le partage de leurs données avec les industriels, les organismes de recherche et les institutions publiques, ces derniers se mobilisent avec détermination, à la mesure des défis que nous devons relever, notamment l’exploitation secondaire des données de santé et l’intégration de l’IA dans nos pratiques. » Pr Vincent Vuiblet et Monique Sorrentino, Commission gouvernance des data de CHU « Je suis sincèrement ravie de voir que le rapport que nous avons rédigé conjointement avec Jérôme Marchand-Arvier, Anne-Sophie Jannot et Aymeril Hoang, a été une base importante dans l’élaboration de la stratégie sur l’utilisation secondaire des données de santé. La mobilisation des acteurs et parties prenantes dans ce projet permettra à cette feuille de route de faire croitre notre potentiel national et européen pour la recherche et l’innovation en santé. » Stéphanie Allassonniere, Professeur et Vice-Présidente Université Paris Cité « Nous franchissons aujourd’hui une étape décisive pour faire de la France un leader de la recherche et de l’innovation en santé. En alliant la puissance des données à l’intelligence artificielle, nous faisons le choix de la confiance, Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 mois et 2 semaines

    #Apnée 3.0 : #Connected #Doctors lance le #Dépistage de #Masse Sur #Connected #Doctors, nous proposons une campagne de dépistage massif de l’apnée du sommeil, une condition qui reste la deuxième cause d’accidents vasculaires cérébraux après l’hypertension artérielle. Il est essentiel que chacun se pose des questions sur la qualité de son sommeil : Est-ce que je suis fatigué au réveil ? Ai-je des céphalées matinales ? Est-ce que je somnole durant la journée ou la nuit ? Le sommeil représente environ un tiers de notre vie, mais aujourd’hui, peu de capteurs permettent d’en explorer réellement la qualité. C’est pourquoi nous vous invitons à vous tester vous-même en utilisant deux questionnaires en ligne : L’échelle de Pichot (pour évaluer la fatigue) L’échelle d’Epworth (Epworth Sleepiness Scale) (pour mesurer la somnolence diurne) Ces deux outils, reconnus mondialement, vous permettront d’évaluer votre capacité de sommeil et votre niveau de fatigue. Ensuite, si les résultats indiquent une problématique, vous serez orienté vers un professionnel de santé spécialisé dans les polygraphies respiratoires nocturnes, le dépistage des ronflements, des apnées, des arythmies cardiaques ou des désaturations nocturnes. Ne négligez pas votre Continue reading

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