#Covid_19 : le #Couteau #Suisse pour survivre en #Téléconsultation
En pleine épidémie de coronavirus, la téléconsultation connaît une croissance exponentielle. Elle répond aux nécessités du confinement et permet de désengorger les hôpitaux. Les médecins sont fortement incités à y avoir recours. Quelques conseils pour bien démarrer.
C’est l’une des conséquences de l’épidémie de coronavirus : la téléconsultation s’impose désormais comme un outil de référence. « Chaque patient pourra avoir accès à une téléconsultation quand il en aura besoin », a ainsi promis Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, lors d’un point sur la propagation de l’épidémie.
#Une réponse à la crise
De fait, la téléconsultation présente des avantages précieux en ces temps d’épidémie et de confinement. Elle limite les déplacements, évite les contacts entre patients et soignants, et protège ainsi les uns comme les autres.
Elle permet aussi de désengorger les centres hospitaliers – les urgences en premier lieu, mais aussi les autres services qui ont dû réduire leur activité pour se consacrer au coronavirus. La consultation à distance répond, partiellement en tout cas, à l’inquiétude croissante des soignants qui alertent sur le suivi des autres patients, ceux non atteints du Covid-19.
#Records d’utilisation
Alors que l’utilisation restait assez limitée depuis le lancement de la téléconsultation en 2018, désormais, son recours explose. Avant le mois de mars, on comptabilisait moins de 10 000 téléconsultations par semaine. Lors de la première semaine de confinement, ce chiffre est passé à 80 000. A la fin du mois, l’Assurance Maladie a enregistré près de 500 000 téléconsultations. Elles représentent désormais plus d’une consultation sur dix (contre moins de 1 % avant la crise).
Phénomène nouveau, dans ce contexte sanitaire si particulier : les médecins qui pratiquent la téléconsultation sont de plus en plus nombreux. Lors de la semaine du 23 mars, un praticien sur trois a facturé au moins une consultation à distance. Elle s’est « installée auprès des médecins libéraux comme une modalité pertinente de prise en charge des patients », quelle que soit la pathologie pour laquelle ils consultent, note l’Assurance Maladie.
Pour tous ces praticiens qui se lancent, la mise en place n’est pas toujours facile. Il faut dire que la téléconsultation, c’était encore du chinois il y a quelques mois…
À WUD, on a essayé pour expérimenter et avec ClickDoc, c’est simple et rapide ! Petit guide à destination de ceux qui démarrent :
Bien s’équiper Peu de matériel est nécessaire. Il faut : • un ordinateur avec une webcam et un micro (ou une tablette, ou un smartphone) • une bonne connexion Internet • un compte sur Clickdoc Convenir d’un rendez-vous • Le patient appelle votre cabinet ; vous pensez que le motif peut faire l’objet d’une téléconsultation ; vous le lui proposez. Comme une consultation classique… • Le praticien pose les mêmes questions que lors d’une consultation classique. Facturation et règlement • L’acte est facturé après la téléconsultation Télétransmission • Le médecin réalise une feuille de soins électronique via une procédure de télétransmission sans carte vitale. Des aides financières pour s’équiper Les médecins libéraux bénéficient de deux aides à l’équipement. |
Source:
« En partenariat avec CompuGroup Medical »