#Coronavirus : Le #Tsunami #Virologique à annihiler !
Je vous souhaite le meilleur à vous et à vos proches.
» Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes ; mais celles qui s’adaptent le mieux au changement » : Charles DARWIN
En ces temps troublés, compliqués et incertains : l ‘optimisme est un devoir, et la la solidarité, une obligation !
En préambule, je tiens à souligner que réflexion/analyse et concision sont un oxymore.
Dans nos sociétés sur-informées et mondialisées, nous faisons une expérience nouvelle, nous partageons la curiosité, la peur et la fragilité de toute l’humanité.
Plus que jamais, nous prenons conscience que le pilier sur lequel se fonde notre civilisation est mis à dure épreuve, à savoir la santé de tous les citoyens : « ce bien élémentaire et universel ».
Il est impératif d’accepter les mesures préventives, fussent-elles ressenties comme contraignantes, pour endiguer cette pandémie de manière claire et irrévocable. Le dur principe de réalité est un « sérum » de vérité. Le civisme est une boussole face à cette crise sanitaire. Participons à l’effort collectif en restant chez soi.
L’inéluctabilité du devoir s’impose ; un fois qu’on l’a comprise, on lui obéit sans hésitation. L’étrange charme du dévouement attire les consciences ; et l’on accepte les épreuves avec une joie sévère.
Le confinement partiel et ensuite total met au ralenti et souvent à l’arrêt notre société et notre économie. Cette incidence prend des proportions inconnues. Sachons affronter avec courage, sagacité et pondération cet événement complexe et anxiogène. Surtout ne pas s’égarer, pis se perdre dans le piège des phobies. Même si les mesures les plus efficientes dans l’ordre chronologique sont les suivantes : masquer, tester, tracer, traiter. Gouverner ce n’est pas s’adapter mais prévoir !
Nous devons apprendre à vivre avec l’incertitude, au lieu de nous laisser enfermer dans la peur de l’inconnu. Un viatique pour affirmer notre citoyenneté, mais également méditer le bien et préméditer le mieux ; avoir deux âmes, son âme et le genre humain.
Afin de préserver la santé des collaborateurs et la pérennité des entreprises autorisées à continuer leur activité en ces temps de crise sanitaire, ont mis en place un Plan de Continuité d’Activité (PCA) et réalise des actions prioritaires: assurer la production via un système de supervision efficient, d’organiser la gestion sociale des salariés et de réaliser les opérations financières idoines. Ces conditions permettent et permettront de traverser cette crise soudés et unis par l’envie de préserver l’existant, et de regarder l’avenir avec sérénité et optimisme.
Dans ce contexte pandémie, nous avons besoin d’une nouvelle forme d’assurance sociale capable d’aider à la fois les individus et les entreprises. Les gouvernements ne peuvent empêcher la perte de production, mais ils peuvent éviter qu’une récession aussi courte que brutale ne se transforme en dépression durable et généralisée. Les Etats doivent jouer le rôle de « payeur en dernier ressort ».
La crise est d’une amplitude exceptionnelle. Il aurait été irresponsable et pernicieux d’ignorer avec superbe l’ampleur des difficultés ; l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers.
Pour l’Etat, la facture total devrait être, à minima, équivalente à 4 points de PIB et serait financée par la dette. A ce jour, elle est de 8 points de PIB.
La baisse de la production liée aux mesures de distanciation sociale serait, de fait, prise en charge par l’Etat, elle serait nationalisée.
L’activité est au ralenti mais il est possible de la maintenir en vie jusqu’à la fin de cette crise sanitaire grâce à une injection de liquidités.
En la circonstance, je ne vois pas d’autre alternative crédible. Quitte à creuser sensiblement la dette, ce fut le cas pour la crise financière de 2007/2008 dite des » sub-primes « .
L’économie pourrait ensuite plus facilement rebondir lorsque la demande redémarrera. Il est salutaire d’enclencher un cercle vertueux favorisant la croissance. Face à la catastrophe, l’acteur principal, c’est l’Etat-providence, pas le marché.
Pour juguler cette pandémie, les pouvoirs publics placent l’économie en hibernation. Il faut espérer que la croissance sera plus dynamique les « jours d’après ».
Les pays avancés, dont la France fait partie, ne doivent pas se laisser aveugler par les indicateurs économiques, fussent-ils importants, ils doivent se rappeler que le rôle essentiel de leur politique économique aujourd’hui est de maintenir des liens sociaux forts en cette période d’extrême pression.
La cohésion sociale peur être menacée si la crise laisse beaucoup de gens sans recours et sans argent. Appauvrir les gens a aussi des répercussions sur la santé. Tout se résume à ce que vaut une vie.
L’après crise ne doit pas créer une armée de proscrits ; tellement ruinés qu’ils n’auront plus que l’honneur, tellement dépouillés qu’ils n’auront plus que la conscience, tellement reniés qu’ils n’auront plus avec eux que la vérité, tellement jetés aux ténèbres qu’ils ne leurs resteront plus que le soleil.
Des exilés intérieurs à l’horizon étriqué d’une contrée de châtiments
Nous voulons tous la dignité dans notre besoin d’équité.
Il se manifeste une prise de conscience, s’il en est besoin, de l’importance vitale des métiers dits « petits » et de l’indécence de leur niveau de rémunération. Il est probable qu’on amorce un des changements en profondeur qui ponctuent la vie du capitalisme.
Il a fallu qu’une chauve-souris transmette un virus virulent à un pangolin, destiné à finir dans l’assiette de gastronomes chinois, pour enclencher le passage d’une ère économique à une autre.
J’use sans le moins du monde en abuser le langage des réalités : il a des générosités qui paient et des égoïsmes, certains réputés sacrés, qui coûtent affreusement cher.
La vérité et la justice sont souveraines, car elles seules assurent la grandeur des nations guidées d’un patriotisme sage.
Il est permis d’invoquer l’histoire comme un avertissement mais nullement comme une menace. La peur ne doit pas devenir un point d’appui ; l’axe central de nos comportements.
Une grande nation comme la France, fut-elle perturbée en ses temps de grandes difficultés, finit toujours par retrouver son équilibre. Son assemblage culturel tellement dense est l’élément de sa stabilité.
Notre république avec ses principes inaliénables est une terre ferme, les régimes autoritaires ne sont qu’aventure.
Cette menace virale vient de nous rappeler que nous vivons, que nous le voulions ou non, dans un monde interconnecté. Nos frontières sont poreuses et elles requièrent de décisions transnationales, et dans le meilleur des cas une gouvernance mondiale.
Virus, bactéries et autres parasites sont aujourd’hui responsables du tiers (1/3) des décès annuels dans le monde et représentent la
première cause de mortalité dans les pays en développement. Rien de neuf sous le soleil : parmi les fléaux qui ont décimé l’humanité, les épidémies arrivant en tête de palmarès depuis des temps immémoriaux ; loin devant les guerres ou les famines.
Tout commencé au Néolithique, lorsque l’essor de l’agriculture et de l’élevage expose les hommes à des microbes inédits. La concentration des populations dans les villes naissantes fait ensuite le lit des hécatombes, qui se feront toujours plus monstrueuses. Alors que les bactéries et les virus s’attachent aux pas des individus, des soldats, des commerçants et des voyageurs, les épidémies se muent en pandémies.
D’une époque à l’autre, Typhus, Variole, Peste, Choléra, Syphilis, Tuberculose et Grippe se disputent tour à tour le monopole du pire, fragilisant des royaumes, sapant des civilisations moissonnant des millions de vies.
Ce fléaux infectieux vont étendre leur empire macabre jusqu’à l’époque moderne ; au début du XXe siècle, la Tuberculose ronge encore l’Europe, ou elle est responsable de la moitié des décès d’adultes.
Ce n’est qu’entre la fin du XIXe siècle et le milieu du milieu du XXe siècle, avec l’invention des vaccins (avec deux précurseurs et fers de lance : l’institut Pasteur en France et celle de Robert-Koch en Allemagne) et des antibiotiques, que les hommes tiennent enfin des armes efficaces. Plus qu’un tournant, une révolution.
Il n’en fallait pas plus pour prophétiser la fin des épidémies : au début des années 1990, la Division des maladies virales de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à Genève ne comptait que 5 personnes. L’optimisme a vécu. Non seulement la plupart des épidémies du passé continuent de roder dans les pays les plus pauvres, mais de nouvelles maladies émergent (SRAS, Ebola, Zika et maintenant Covid 19…), sans parler de la menace Bioterroriste.
En fait de victoire, c’est une paix armée qui s’est installée, dans laquelle les épidémies n’ont pas fini de hanter notre quotidien et notre imaginaire, après avoir façonné notre histoire.
Les zoonoses, ces maladies transmissibles de l’animal à l’homme, ont toujours existé, sans toutefois prendre une ampleur internationale.
A ce sujet les espèces sauvages ne sont pas malades des virus dont elles sont porteuses, car elles ont évolué avec eux pendant des milliers d’années.
» Tout animal peut être porteur d’un cinquantaine de virus différents. Ça fait partie de la dynamique du système. S’il n’y avait pas d’êtres humains, il n’y aurait pas de transmissions « , affirme le Dr Carlos ZAMBRANA TORELIO (Chercheur Bolivien et vice-président d’EcoHealth Alliance).
Aucun mur ne saurait nous défendre contre la propagation de la contagion. Sinon celui que nous savons construire à travers la coopération, l’entente entre Etats, la définition de règlements et de normes internationales fondées sur le droit « positif » de chacun.
La lutte contre les épidémies et a fortiori les pandémies, bénéficie de la globalisation des savoirs. Grâce aux banques d’informations scientifiques, l’échange va plus vite et la coordination est bien meilleure avec toute la communauté scientifique.
Cet agent pathogène virulent est un coup violent porté au narcissisme de l’humanité, laquelle se trouve confronté à la fragilité du monde qu’elle a fabriqué. Il y a des liens indubitables entre l’explosion des maladies virales et la déforestation mais également le réchauffement climatique. La destruction des écosystèmes conduit l’humanité à mettre en péril sa propre existence.
Les scientifiques sont des gens prudents qui vivent dans le doute permanent. Trois items les guident : modestie, pragmatisme, patience.
Le doute est » la condition préalable à toute pensée « .
Le doute est intellectuellement plus honnête que la croyance aveugle.
Le temps de la recherche dont la méthode et la patience sont des piliers est incompatible avec l’urgence qui s’impose.
J’ai une vive et sincère admiration pour celles et ceux qui sont prêt à risquer leur vie pour en sauvegarder d’autres. Ils sont animés par la plus haute forme de courage, celle qui s’ignore. Une peur canalisée afin d’être raisonnable. L’idéal permet de surmonter ses angoisses à travers le dépassement de soi et le sens de l’honneur.
Une vocation véhiculant un devoir avec sa rigueur et ses périls. Ces personnes mettent leurs intelligences au service de notre bien-commun, et aux antipodes de la cupidité. La notion de service remplace celle de profit; l’utilité à la collectivité y est à son acmé.
Les intérêts et les principes convergent vers une noble cause : la santé du genre humain, et dans des cas extrêmes, sa survie.
Ils participent à la sauvegarde de l’idée du genre humain afin d’en tirer l’infatigable courage des reconnaissances. Ils s’oublient, et ils pansent de leur mieux les plaies humaines.
Je suis profondément sensible à leur dévouement quasi sacerdotale. Ils connaissent le goût très vif de humanité ; celle des passions justes. Les lumières de leurs consciences éclairent nos esprits.
Cette citation d’Antoine de SAINT EXUPERY est plus que jamais d’actualité : » Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de prévoir, mais de le rendre possible « .
AUTEUR ET CONTRIBUTEUR