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#Chirurgie 3D : #Biomodex simule des cadavres pour certifier les chirurgiens

La chirurgie bénéficie aujourd’hui des technologiques les plus pointues et précises. Mais avant de passer à l’action sur de véritables patients, les futurs chirurgiens n’ont qu’à observer leurs aînés et observer encore. Une situation peu rassurante lorsque l’on est le patient en question. Comment faire la transition entre l’observation et l’opération ? C’est la question à laquelle répond aujourd’hui Sidarth Radjou, cofondateur de Biomodex, aux côtés de Dominique Restino, Président du Moovjee, et Bénédicte Dahirel, Mentor au Moovjee.

 Biomodex

Même si, en entrepreneuriat on apprend de ses erreurs, il en est autrement pour un chirurgien. Aux États-Unis, l’erreur chirurgicale est d’ailleurs le « 3e tueur » du pays. De plus, les opérations non réussies et les complications postérieures coûtent 1000 milliards de dollars au pays. C’est pour cela qu’en 2012, la Haute Autorité de Santé a déclaré ‘plus jamais la première fois sur un patient’.

Biomodex est donc une startup dans le domaine de la simulation chirurgicale qui propose aux chirurgiens de s’entrainer sur le fantôme de leurs patients au lieu des patients directement. Ce fantôme est créé en impression 3D à partir de l’imagerie médicale du patient et se compose de différents plastiques combinés pour reproduire des organes. Ainsi, il réagit « comme un vrai organe » et les chirurgiens ne sont plus contraints de s’entrainer sur des cadavres sans pathologies ni réflexes. Par exemple, avec l’impression 3D, un poignet peut être imprimé en seulement 3 heures !

Une startup bientôt certifiante

Cette société innovante a été créée début 2015 par deux associés, Sidarth Radjou, pour le développement produit, et Thomas Marchand, pour l’ identification d’opportunités commerciales et des besoins. Elle regroupe à présent 3 salariés, 2 apprentis et génère déjà du chiffre d’affaires. Aujourd’hui, l’objectif pour Biomodex est que chaque chirurgien français soit certifié et labellisé chirurgien sur un type de geste que s’il s’est entrainé sur une maquette Biomodex. Pour la plus grande fierté de la startup, la maquette Biomodex deviendra donc certifiante.

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Biomodex ne vend donc pas aux hôpitaux ni aux chirurgiens directement, mais aux industriels de la Medtech qui fabriquent les implants, les plaques, etc. Grâce aux nombreuses aides de l’État pour entreprendre en France, ils n’ont pas eu recours à la levée de fonds. Cependant, des besoins d’investissement se font ressentir comme l’embauche d’ingénieurs et de techniciens pour le développement des produits à Paris, puis l’ouverture d’une antenne à Boston afin de toucher au mieux le marché de la simulation chirurgicale essentiellement américain.

La chirurgie bénéficie aujourd’hui des technologiques les plus pointues et précises. Mais avant de passer à l’action sur de véritables patients, les futurs chirurgiens n’ont qu’à observer leurs aînés et observer encore. Une situation peu rassurante lorsque l’on est le patient en question. Comment faire la transition entre l’observation et l’opération ? C’est la question à laquelle répond aujourd’hui Sidarth Radjou, cofondateur de Biomodex, aux côtés de Dominique Restino, Président du Moovjee, et Bénédicte Dahirel, Mentor au Moovjee.

La chirurgie bénéficie aujourd’hui des technologiques les plus pointues et précises. Mais avant de passer à l’action sur de véritables patients, les futurs chirurgiens n’ont qu’à observer leurs aînés et observer encore. Une situation peu rassurante lorsque l’on est le patient en question. Comment faire la transition entre l’observation et l’opération ? C’est la question à laquelle répond aujourd’hui Sidarth Radjou, cofondateur de Biomodex, aux côtés de Dominique Restino, Président du Moovjee, et Bénédicte Dahirel, Mentor au Moovjee.