#Hépatologie 3D : La #Bio-impression de tissus de foie progresse grâce à l’ISCO
L’entreprise californienne de bio-technologie, International Stem Cell Corporation (ISCO) progresse significativement dans la bio-impression de tissus de foie grâce au développement d’une bio-imprimante 3D qui utilise des cellules souches hépatiques.
L’ISCO est une entreprise spécialisée dans le développement de thérapies à base de cellules souches et de produits biomédicaux qui a pour but de faire avancer la médecine régénératrice. Elle a créé une bio-imprimante qui fonctionne grâce à des cellules souche du foie qui sont réparties en trois types cellulaires différents: les cholangiocytes, les hépatocytes et les cellules stellaires qui permettent de stocker la vitamine A.
Selon l’association American Liver Foundation, il existe aujourd’hui 17 000 patients aux Etats-Unis qui seraient en attente d’une greffe de foie et seulement 6 000 seraient réalisées par an. Ils n’ont pas d’autres choix aujourd’hui que de s’inscrire sur cette list d’attente et espérer recevoir l’organe attendu le plus rapidement possible.
Malheureusement, les délais d’attente engendrent 17% de morts. Les recherches de l’ISCO pourraient devenir une alternative à ce problème et ainsi rejoindre les travaux du laboratoire américain Organovo qui bio-imprime des tissus hépatiques pour allonger la durée de vie du foie.
Les cellules souche de foie (LPC en anglais pour liver progenitor cells) bio-imprimées créent des tissus; les chercheurs espèrent que ces tissus, lorsque implantés sur un foie endommagé, offriront un traitement pour le guérir quel que soit la maladie qui le touche.
Ces LPC peuvent provenir de n’importe quelle cellule souche pluripotente y compris les embryonnaires. L’ISCO est en effet capable aujourd’hui de distinguer ces cellules grâce à leur méthode brevetée de différenciation efficace et évolutive.
“Je suis très content d’annoncer que nous avons développé une nouvelle technologie efficace pour produire en 3D des tissus de foie qui pourraient être en mesure de rétablir les fonctions de cet organe. De plus, ce tissu hépatique pourrait potentiellement être utilisé dans la découverte de nouveaux médicaments et le dépistage de drogue, ouvrant ainsi le champ des possibilités pour ISCO, affirme Russel Kern, Executive Vice President et Chief Scientific Officer au ISCO. Nous avons déjà développé une banque de cellules souches du foie et nous sommes en train de tester l’innocuité et l’efficacité de celles-ci dans différents cas de maladies hépatiques comme la cirrhose et la fibrose du foie.”
Même si ces tissus de foie bio-imprimés ne seront pas commercialisés tout de suite, c’est une étape importante dans le domaine de la bio-impression qui montre qu’elle progresse rapidement et qu’elle pourrait devenir une réponse à la crise du don d’organes aujourd’hui.
#Source : 3Dnatives
Auteur
#Melanie
Diplômée de l’Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l’écriture et la communication. J’aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l’impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C’est d’ailleurs ce qui fait toute sa richesse.