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Le #Médecin 3.0 à l’assaut des #Apnées dans le #DésertMédical

 

Voici une tendance suite à une polygraphie respiratoire nocturne mettant en lumière les éléments clés de cet examen, qui est essentiel non seulement pour diagnostiquer les apnées du sommeil, mais aussi pour évaluer la santé cardiovasculaire.

Voici une explication plus détaillée des différentes parties que vous avez mentionnées :

  1. Double expertise respiratoire et cardiaque : Cela signifie que l’examen analyse non seulement le comportement respiratoire, mais aussi les réponses cardiaques. Cela est crucial car les troubles respiratoires peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé cardiaque.
  2. Les lignes bleues :
    • Ronflement, inspirations, et expirations : Ces données correspondent aux cycles respiratoires, permettant d’identifier les fluctuations dans le schéma respiratoire pendant la nuit.
  3. Les lignes rouges :
    • Apnées (première ligne rouge) : Un arrêt de la respiration durant 10 secondes ou plus. La présence d’apnées est significative car elle indique des épisodes d’obstruction des voies respiratoires.
    • Hypopnées (deuxième ligne rouge) : Une diminution de la respiration de 30 % ou plus, indiquant que la personne continue de respirer mais que cela est insuffisant pour des échanges gazeux efficaces.
    • Saturation en oxygène (troisième ligne rouge) : Montre le niveau d’oxygène dans le sang. Une baisse de cette saturation pendant les apnées est préoccupante car cela signifie que le corps et le cerveau ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène.
  4. Fréquence cardiaque (dernière ligne bleue) : Son augmentation en réponse aux apnées peut être une réaction au stress provoqué par le manque d’oxygène, ce qui peut nuire à la santé globale, notamment au cœur et au cerveau.
  5. Implications pour la santé : Les variations de la saturation en oxygène et les augmentations de la fréquence cardiaque en relation avec les événements d’apnée ou d’hypopnée soulignent l’importance de traiter ces troubles. Les répétitions de ces épisodes peuvent mener à des problèmes cardiovasculaires graves, à des troubles cognitifs et à d’autres complications.

En somme, ce rapport fournit une vision globale de l’état respiratoire et cardiaque pendant le sommeil, et des interventions peuvent être nécessaires en fonction des résultats pour améliorer la qualité de vie et prévenir des complications à long terme.

Le compte-rendu d’un examen de polygraphie ventilatoire souligne des points cruciaux sur le diagnostic et la prise en charge des troubles du sommeil. Voici une synthèse de ces éléments :

  1. Distinction entre apnées centrales et apnées obstructives :
    • Apnées centrales : D’origine cardiologique, ces apnées se caractérisent par l’absence de mouvement des sangles abdominales et thoraciques.
    • Apnées obstructives : D’origine ORL, causées par une obstruction des voies respiratoires, où l’abdomen continue de bouger malgré un arrêt de la respiration.
  2. Éléments d’évaluation dans le rapport :
    • Nombre d’apnées par heure : Indicateur principal pour classifier la sévérité du syndrome.
    • Ronflements (recopathie) : Mesurer la durée et le niveau sonore des ronflements est essentiel.
    • Saturation d’oxygène : La saturation moyenne et le temps passé sous les 90 % révèlent l’importance de la désaturation.
    • Charge hypoxique : Un paramètre récent qui évalue le risque cardiovasculaire.
      • Moins de 30 % : Risque modéré.
      • Entre 30 et 70 % : Risque important.
      • Supérieur à 70 % : Risque très important.
  3. Importance de la fréquence cardiaque : Normalement, la fréquence cardiaque devrait augmenter de manière significative en réponse aux apnées. Cela souligne la nécessité de surveiller les patients, surtout ceux avec des apnées centrales.
  4. Classification des apnées du sommeil :
    • Moins de 5 apnées par heure : Pas de syndrome d’apnée du sommeil.
    • Entre 5 et 15 : Syndrome minime, généralement sans intervention nécessaire.
    • Entre 15 et 30 : Apnée modérée, nécessite une attention supplémentaire, surtout avec des comorbidités.
    • Supérieur à 30 : Apnée sévère, nécessitant un traitement immédiat.
    • Supérieur à 60 : Apnée très sévère.
    • Supérieur à 90 : Apnée morbide.
  5. Rôle des signes cliniques et des questionnaires :
    • L’interprétation des résultats doit tenir compte des questionnaires remplis par les patients, comme le questionnaire de somnolence d’Epworth et le questionnaire de la fatigue de Pichot . Ces outils aident à évaluer l’impact des apnées sur la qualité de vie.
  6. Prise en charge globale :
    • Une approche holistique pour gérer les troubles du sommeil et comprendre leur impact sur la santé générale est essentielle. Cela inclut l’importance de l’exploration du sommeil, qui peut révéler des causes de mal-être et prévenir des complications graves comme les accidents cardiovasculaires ou pneumologiques.
  7. Rôle du médecin généraliste :
    • Le médecin généraliste est central dans le cadre de la santé connectée, jouant un rôle clé dans le suivi et la prise en charge des patients, en tenant compte de leur histoire médicale et de leur bien-être au quotidien.

 

Dr  COUHET Eric

Médecin du sommeil