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#ConnectedMedicalCenter : #DirectoDoc à la recherche du temps médical perdu

La digitalisation du cabinet médical : une opportunité de retrouver du temps médical avec les patients

Une consultation dure 16 minutes en moyenne* mais le temps moyen de parole accordé à un patient avant qu’il ne soit interrompu par son spécialiste est de 23 secondes**. 

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L’écoute est pourtant la clé d’une médecine de qualité.

Comment les nouvelles technologies peuvent-elles nous aider à nous donner un temps médical de qualité qui nous fait de plus en plus défaut ?

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Avant la consultation

Le patient se doit d’être préparé en amont de la consultation. Un patient correctement informé sera acteur de sa santé gage d’adhésion aux décisions thérapeutiques prises en concertation avec son médecin. Si les sites d’informations médicales sont légion sur internet, les niveaux de qualité restent très hétérogènes. Ces sites se doivent donc d’être certifiés par des experts.

Citons la norme HON (Health On Net) ou les initiatives d’acteurs privés (DMD Santé, Harmonie Mutuelle). Les médecins doivent également s’investir personnellement sur la toile (sites, blogs) comme le recommande le Conseil de l’Ordre***.

De son côté le médecin peut aussi être mieux préparé. Alors que nous prenons les patients comme ils viennent, consultation après consultation, nous pourrions anticiper grâce à une meilleure connaissance de l’objet des consultations. Déjà les sites de prise de rendez-vous par internet permettent au patient de préciser l’objet de sa consultation et d’adapter automatiquement la durée du rendez-vous.

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Au cabinet

Là aussi, le patient, pourrait accéder dans la salle d’attente à différents services: accès à des informations de prévention personnalisées grâce à des tablettes interactives, à des appareils d’auto-mesure, à des lecteurs de carte vitale pour anticiper la phase administrative de la consultation… Tout ce temps gagné nous permettrait de nous concentrer sur l’essentiel, l’échange avec le patient.

Une fois, le patient dans la salle d’auscultation, le colloque singulier doit s’ouvrir sur une réunion à trois, le patient, le médecin et son dossier médical, partagé sur un écran ou projeté sur le mur. La transparence fomente l’échange et accroît la  responsabilisation du patient dans sa prise en charge. La télé-expertise, impliquant un échange à distance avec un spécialiste dûment rémunéré, peut apporter l’expertise nécessaire et favoriser la coordination du parcours de soin.

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Après la consultation

Le suivi est critique dans le succès de toute démarche thérapeutique. Trop souvent, nos patients repartent avec un traitement mais sans réel accompagnement. Pour garder le contact avec ses patients, le médecin peut déjà compter sur des applications comme #DirectoDoc qui lui permet de répondre aux questions de santé de ses patients sans être dérangé pendant ses consultations et en percevant un complément de rémunération pour son expertise.

Outre le traitement, le médecin 3.0 peut également être prescripteur de services de eSanté qu’il a jugé utiles pour le patient: applications d’accompagnement hygiéno-diététique, questionnaires pour obtenir un retour quantifié de la part de son patient, objets connectés pour mesurer certaines constantes comme la tension ou la glycémie.

Dans ce cas, le médecin est tenu informé et peut interagir à distance avec son patient. Techniquement possible comme le démontre les offres de #Philips ou de #Visiomed, il convient maintenant aux autorités d’imaginer un modèle juridique et économique pour que le professionnel de santé exerce le suivi à distance dans les meilleures conditions possibles.

Le numérique représente une formidable opportunité pour notre système de santé. Il constitue une réponse aux enjeux majeurs que sont le manque de temps de qualité avec les patients, la désertification médicale, la nécessaire recherche d’efficience.

Soyons moteur dans cette révolution pour éviter qu’elle ne soit subie.

http://directodoc.fr/

* Rapport DREES, avril 2006

** « Docteur, écoutez ! », Anne Révah-Lévy, et Laurence Verneuil,  éditions Albin Michel

*** «  Déontologie Médicale sur le Web », CNO, Déc 2011