#Médecine 3.0 : #Observance et #Emancipation digitale du patient
Près de 50 % des patients ne prennent pas leur traitement médical régulièrement.
Quel énorme gâchis sur le plan économique et sanitaire.
Cela se chiffre en million d’euros et une surmortalité difficile à évaluer.
La méfiance des patients vis à vis du médicament est grandissante.
Les différents scandales récents (MEDIATOR, STATINES…) ne sont pas prêts de restaurer la confiance.
La vague numérique sur la santé est un véritable tsunami bouleverse tous les paramètres établis en balayant tous les tabous.
Hier, les « explorateurs médicaux de l’observance perdue » cherchaient en vain les moyens de se faire entendre à coup de conseils et de recommandations. En vain.
La relation médecin-patient retrouve ici toute son essence, source d’économie de santé et de prise en charge thérapeutique
Sur deux pathologies morbides répandues comme le diabète et l’hypertension, la santé connectée peut enfin apporter une véritable révolution des comportements du médecin et du patient.
Ils deviennent enfin complices
Le dialogue s’engage encore mieux entre le médecin et le patient, la collaboration est totale.
Le traitement est disséqué, discuté et contrôlé.
Les appareils connectés tensiomètres et glucomètres vont enfin permettre un nouveau « contrat » social et numérique médecin-patient.
L’auto-mesure ne remplace pas le médecin mais c’est un renfort essentiel pour la prise en charge du patient.
Le patient se connaît mieux, il visualise les résultats de son traitement, il devient l’acteur essentiel de sa santé, il se connaît mieux donc il se traite enfin mieux.
La compliance, l’observance, la surveillance, sonnent tout de même comme une petite ritournelle emprunte de flicage du patient souvent sans partage.
La santé connectée va faire émerger l’adhésion médicale et numérique du patient.
Le médecin va ensuite valider ces données médicales, les intégrer dans le dossier médical et les confronter à ses propres données de consultation.
Le partage des données médicales souffle un vent nouveau dans l’adhésion du traitement médical.
Connaissance de soi, validation, intégration et partage, la santé connectée scelle enfin les bases d’une médecine moderne et interactive.
Demain, le médecin ultra connecté dans son cabinet médical comme un Edward aux mains d’argent contrôlera de multiples données avec une aisance incroyable.
La domotique aura envahi les lieux avec ses capteurs permettant le cas échéant d’élargir le périmètre pour accueillir des patients handicapés.
Le cabinet médical sera un véritable laboratoire d’échange entre le patient, le médecin, les données médicales du patient et celles du web.
Un écran HD affichera en permanence de multiples données médicales, les mails, les tweets du médecin connecté.
Des objets connectés posés sur un coin privilégié du lieu médical numérique, leur lumière bleue bluetooth traqueront la moindre donnée médicale : poids, tension artérielle et diabète.
Dans ce silence numérique bleu et reposant, le médecin connecté apparaîtra avec ses google-glass et son stéthoscope connecté dernier cri.
Le patient expert décrira ainsi sa marche et ses troubles Parkinsonien grâce à ses semelles connectées.
Ses données médicales s’afficheront sur le mur médicalisé partagé. Un bip court et aigu retentira indiquant l’exposition sur l’écran mural des derniers bilans biologiques.
Les données du patient s’afficheront sur l’écran tel un verdict numérique de l’auto-mesure.
L’évidence est là, l’observance médicale laisse enfin la place à l’adhésion digitale du patient connecté et expert.
Enfin ! Le couple médecin-patient retrouve toute son essence.
La médecine 3.0 peut enfin affûter ses armes pour rétablir une médecine ultra-personnalisée, prédictive et vertueuse en rapport avec nos ambitions thérapeutiques.