Le diabète sous surveillance numérique
Santé connectée
Il existe quatre pathologies médicales morbides au niveau mondial…
- le diabète
- l’hyper-tension artérielle
- l’obésité
- le cancer
Ce dernier ne peut malheureusement pour l’instant faire l’objet d’une oasis de progrès mais grâce à la santé connectée, des innovations vont voir le jour.
Le diabète, véritable épine de la santé publique du XXIe siècle subit enfin l’assaut des objets connectés.
Pieuvre morbide multifactorielle, le diabète est une maladie sournoise qui sommeille avec ses tentacules venimeuses vasculaires, neurologiques, cardiaques, ophtalmologiques et rénales.
Le diabétique de type 1 ou 2 est déjà un adepte du quantified-self et de l’auto-mesure, sa vie quotidienne est cloisonnée et dirigée par toutes ces auto-mesures quotidiennes et pluri-quotidiennes. L’observance du traitement médical reste aléatoire…
L‘équilibre du patient diabétique reste un compromis fragile entre consultations spécialisées multiples (endocrinologie, diététique, cardiologie, ophtalmologie) et ses données biologiques qu’il partage avec son médecin.
Tenir son petit cahier avec ses relevés, c’est fini! Votre smartphone va stocker toutes les informations et permettra au médecin de mieux suivre son patient.
La santé connectée apporte une solution élégante efficace et validée par les autorités médicales internationales.
Les matériels et applications de e-santé : arme fatale high-tech en faveur de la santé publique ?
Le numérique s’est invité dans le monde de la santé grâce à l’explosion des applications mobiles de santé et des objets connectés créant ainsi les bases d’une santé connectée.
La santé connectée est la conséquence logique de deux tsunamis numériques se potentialisant sans cesse.
L’internet, source de connaissances encyclopédiques, et le smart-phone, fabuleux ordinateur de poche aux milles applications transformant et créant ainsi une nouvelle communauté : le mobinaute, un mutant à l’aise dans son temps, un binôme connecté et mobile
Les applications mobiles de santé sont téléchargées sur les smartphones, les objets connectés ont recours aux capteurs de ces smart-phones.
Il y a celles qui sont utilisées par les professionnels et celles destinées au grand public.
Pour ce dernier, cela va du suivi de grossesse à l’alerte pollen en passant par l’aide pour arrêter de fumer, les informations sur les médicaments.
Ce sont principalement des conseils, de la sensibilisation, qui permettent de bien s’informer et de gagner en temps et en efficacité.
Les sportifs sont eux, déjà bien équipés et à l’affut de toutes les nouveautés, ces outils leur permettant de suivre leur progression et aussi de comparer leurs performances à celle de leurs amis !
Pour des pathologies plus importantes, comme la surveillance de l’asthme, de la tension , de sa glycémie, du rythme cardiaque, les applications permettent d’être suivi à distance par son médecin. Cela peut être très rassurant pour le patient.
Mesurer le nombre exact de pas parcourus dans la journée, suivre son poids avec une balance connectée, mesurer la qualité de son sommeil avec un bracelet un podomètre ou une montre, autant de possibilités offertes aux adeptes de la «quantification de soi ».
C’est l’explosion de l’auto-mesure nommée précisément le quantified-self. Les objets médicaux connectés, high-tech, beaux, sexy, intuitifs, simples d’utilisation et d’un design au top, vont lui apporter une relation passionnelle avec son auto-mesure, essence première de sa prise en charge personnelle et source énorme d’économie de santé publique.