Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 1 jour
#Charge #Hypoxique et #Index #PWAD : #Nouveaux #Marqueurs de l'#Apnée 3.0
Vers une évaluation plus précise du risque cardiovasculaire dans le SAHOS : focus sur la charge hypoxique et l’indice PWAD En France, entre 8 et 10 % de la population adulte souffre du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). Si cette pathologie est bien connue pour ses effets sur la qualité de vie, ses conséquences sur la santé cardiovasculaire, elles, sont encore peu anticipées. Il apparaît aujourd’hui que les indicateurs classiques — l’index d’apnées-hypopnées (IAH) et l’indice de désaturation en oxygène (IDO) —, bien qu’indispensables, ne suffisent pas à prédire avec précision le risque de maladies cardio-vasculaires (MCV) chez ces patients. Pour améliorer la stratification du risque, de nouveaux biomarqueurs, tels que la charge hypoxique (CH) et l’indice PWAD (Pulse Wave Amplitude Drop), méritent une attention croissante. La charge hypoxique : une mesure intégrée de la dégradation de l’oxygénation La charge hypoxique (CH) est une mesure quantitative basée sur l’intégrale de la désaturation en oxygène (SpO₂) pendant la nuit. Elle synthétise deux aspects : La durée des désaturations en dessous d’un seuil critique (souvent 90 %) L’intensité de ces désaturations, c’est-à-dire l’amplitude de la chute du taux d’oxygène Elle est exprimée en %·min/h, c’est-à-dire l’aire sous la courbe de désaturation. Cette approche fournit une évaluation plus précise de la charge hypoxique totale subie par le patient, un facteur clé dans la survenue de complications cardiovasculaires. La valeur prédictive Une étude parue dans l’European Heart Journal, menée sur la cohorte Sleep Health Study (SHHS), a montré que une charge hypoxique supérieure à 71 %·min/h augmente de 62 % le risque de mortalité ou de pathologies cardio-vasculaires. En pratique, lors d’une polygraphie, la charge hypoxique est visualisée par la portion de l’aire bleue sous la courbe SpO₂, lors des épisodes d’événements respiratoires. L’indice PWAD : un marqueur du tonus sympathique et de la perturbation neurovascularisée L’amplitude de l’onde de pouls (PWAD) se mesure via la variation du profil du pouls lors des épisodes d’apnée ou hypopnée. La baisse de cette amplitude traduit une activation du système nerveux sympathique, lors des phases d’obstruction respiratoire : La vasoconstriction périphérique engendre une diminution mesurable de l’amplitude du signal, sous forme de drop dans l’onde de pouls (Drop de PW). Son intérêt clinique Des études menées par l’équipe du Pr Heinzer à Lausanne indiquent que : Une faible amplitude PWAD, associée à un index d’apnées-hypopnées élevé (>15) et à une charge hypoxique élevée, est un facteur prédictif indépendant du risque cardio-vasculaire. En France, la Société de Pneumologie de Langue Française recommande de considérer un IAH >15/h + un PWAD faible comme un indicateur avancé de risque cardiovasculaire accru. Intérêt clinique : une avancée pour la prise en charge Ces biomarqueurs apportent une dimension nouvelle et quantitative à la stratification du risque : La charge hypoxique offre une évaluation personnalisée de la « charge physiologique » subie par le corps, mieux corrélée aux conséquences sur le cœur. L’index PWAD renseigne sur le niveau d’activation du système nerveux autonome, directement impliqué dans l’hypertension, les arythmies, et l’athérosclérose. Implication pour le suivi et la prévention Leur intégration dans le bilan routine du SAHOS permettrait d’identifier précocement les patients à haut risque cardio-vasculaire, même si leur IAH ou IDO restent modérés. Une prise en charge adaptée pourrait alors combiner traitements respiratoires conventionnels, gestion des facteurs associés. A MEDITER Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une aventure humaine unique. Dr COUHET Eric CEO Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 1 jour
#Agonistes #Récepteurs GLP-1 , le #Sémaglutide une #Arme de #Poing contre l'#Apnée 3.0 ?.
Ozempic (sémaglutide), initialement développé et largement reconnu comme un traitement efficace pour la prise en charge du diabète de type 2, a suscité un intérêt considérable ces dernières années en raison de ses capacités impressionnantes à favoriser la perte de poids. À mesure que la recherche et les études cliniques progressent, un nouveau rôle potentiel du sémaglutide est apparu : son utilisation possible dans la prise en charge de l’apnée obstructive du sommeil (AOS). L’apnée obstructive du sommeil se caractérise par des épisodes fréquents pendant le sommeil, au cours desquels les voies respiratoires se bouchent partiellement ou totalement, provoquant des pauses respiratoires. Ces épisodes entraînent souvent des ronflements bruyants, des réveils répétés, une mauvaise qualité de sommeil et des troubles respiratoires importants. Il existe un lien bien établi entre l’obésité et le SAOS. L’accumulation excessive de tissu adipeux autour du cou, de la gorge et des voies respiratoires peut exercer une pression physique, entraînant un rétrécissement ou une obstruction des voies respiratoires pendant le sommeil. Cette compression anatomique rend les individus plus vulnérables aux épisodes d’apnée. Par conséquent, la gestion du poids joue un rôle crucial dans le contrôle et la réduction de la gravité du SAOS. De nombreuses études démontrent qu’une perte de poids significative, obtenue par des changements de mode de vie ou des interventions médicales, peut réduire considérablement la fréquence et la gravité des épisodes d’apnée, et même, dans certains cas, les résoudre. Dans ce contexte, le mécanisme d’action du sémaglutide, qui consiste à stimuler les récepteurs GLP-1 pour favoriser la satiété et réduire l’apport calorique, permet une perte de poids durable. Des essais cliniques ont montré que les patients traités par le semaglutide peuvent perdre environ 20 % de leur poids corporel en un an. Cette perte de poids a été associée à une diminution substantielle du nombre d’épisodes d’apnée ; certaines études rapportent des diminutions allant jusqu’à 30 épisodes par heure chez les patients atteints d’AOS modérée à sévère. Au-delà de la simple réduction des épisodes apnéiques, l’effet du semaglutide sur la qualité du sommeil suscite également un intérêt croissant. Avec moins d’épisodes d’obstruction des voies respiratoires, les patients présentent moins de réveils nocturnes et des cycles de sommeil plus réparateurs. Une meilleure qualité de sommeil entraîne une vigilance accrue. De nombreuses études comparatives renforcent l’importance de la gestion du poids dans le traitement de l’AOS. Qu’elle soit obtenue par un traitement médical, des modifications du mode de vie ou des interventions mécaniques comme la ventilation en pression positive continue (PPC), la perte de poids est systématiquement corrélée à une diminution des épisodes apnéiques. Néanmoins, il est essentiel de reconnaître que l’obésité n’est qu’une pièce du puzzle. L’AOS est une affection multiforme dont les facteurs contributifs vont au-delà du surpoids. Des anomalies structurelles du palais, de la mâchoire ou des voies respiratoires, ainsi que des prédispositions génétiques, sont possibles. La durabilité à long terme de la perte de poids obtenue avec le semaglutide dépend de multiples facteurs, notamment les habitudes alimentaires, le niveau d’activité physique, le mode de vie et l’observance du traitement. Tous les patients ne bénéficieront pas du même degré d’amélioration, et certains peuvent continuer à présenter des épisodes d’apnée en raison de facteurs anatomiques ou génétiques sous-jacents. En résumé, le sémaglutide apparaît comme un complément prometteur à l’arsenal thérapeutique pour le traitement du SAOS lié à l’obésité. Sa capacité à favoriser une perte de poids durable peut réduire significativement la gravité des épisodes d’apnée, améliorer la qualité du sommeil et optimiser l’état de santé général. Cependant, il doit être considéré comme un élément d’une prise en charge globale et multimodale plutôt que comme une solution isolée. A MEDITER Partagez votre ex Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 1 jour
L'#Alcool , Un #Ami #Trompeur du #Sommeil
L’alcool et ses effets sur le sommeil et l’apnée du sommeil : Relaxation musculaire excessive : L’alcool provoque un relâchement important des muscles, y compris ceux du pharynx, ce qui augmente considérablement le risque d’obstruction des voies respiratoires pendant le sommeil. Cette relaxation peut transformer des ronflements légers en apnées obstructives sévères. Perturbation des cycles de sommeil : Bien que l’alcool puisse faciliter l’endormissement initial, il perturbe profondément l’architecture du sommeil. Il réduit notamment la durée du sommeil paradoxal, phase cruciale pour la récupération mentale et physique. Les réveils nocturnes deviennent plus fréquents, compromettant la qualité réparatrice du sommeil. Aggravation de l’apnée du sommeil : La consommation d’alcool amplifie les symptômes de l’apnée du sommeil en prolongeant les pauses respiratoires et en diminuant la capacité du corps à réagir à ces pauses. Cela peut conduire à une désaturation en oxygène plus importante et prolongée. Interactions dangereuses : L’alcool peut interagir négativement avec d’autres substances, notamment les médicaments sédatifs ou certaines drogues récréatives, amplifiant ainsi ses effets néfastes sur le sommeil et la respiration nocturne. Risques cardiovasculaires accrus : L’apnée du sommeil non traitée, en particulier lorsqu’elle est combinée à une consommation régulière d’alcool, augmente significativement les risques de problèmes cardiovasculaires tels que l’hypertension, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Impact sur la qualité de vie : Au-delà des risques pour la santé physique, la combinaison de l’alcool et de l’apnée du sommeil affecte sérieusement la qualité de vie quotidienne, entraînant une somnolence diurne excessive, des troubles de la concentration, et potentiellement des problèmes d’humeur et de dépression. Conclusion : L’association entre l’alcool et l’apnée du sommeil représente un défi majeur pour la santé publique et individuelle. Les effets néfastes de cette combinaison vont bien au-delà d’une simple perturbation du sommeil, affectant profondément la santé cardiovasculaire, la fonction cognitive et le bien-être général. Il est impératif de souligner que, contrairement à la croyance populaire, l’alcool n’est pas un aide au sommeil efficace. Bien qu’il puisse induire une somnolence initiale, ses effets sur la qualité du sommeil et la respiration nocturne sont largement contre-productifs, en particulier pour les personnes souffrant d’apnée du sommeil. La gestion efficace de l’apnée du sommeil nécessite une approche multidimensionnelle. Cela implique non seulement l’utilisation de traitements médicaux appropriés, tels que la pression positive continue (PPC), mais aussi l’adoption de changements significatifs dans le mode de vie. La modération, voire l’abstinence d’alcool, en particulier avant le coucher, devrait être considérée comme une composante essentielle de cette approche. Les professionnels de santé ont un rôle crucial à jouer dans l’éducation des patients sur les dangers de l’association alcool-apnée du sommeil. Ils doivent encourager une consommation responsable et fournir des stratégies concrètes pour réduire les risques, comme l’établissement d’un horaire de sommeil régulier, l’adoption d’une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’exercice physique. A MEDITER Partagez votre expérience , l’humain avant Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 2 jours
#Apnée 3.0 : #Troubles du #Sommeil précoces et #SLA
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) et son lien avec le sommeil La sclérose latérale amyotrophique, aussi appelée maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative grave. Elle se traduit par la mort progressive des motoneurones, cellules nerveuses responsables du contrôle des muscles volontaires.Conséquences principales : Atrophie musculaire rapide Perte d’autonomie Troubles moteurs et respiratoires (qui, souvent, causent le décès) Malgré de nombreuses avancées génétiques et biologiques, les mécanismes précis initiaux de la dégénérescence neuronale restent encore peu compris. La nouvelle découverte : troubles du sommeil précoces en SLA Une équipe de chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Strasbourg et du centre allemand DZNE a montré que Les troubles du sommeil apparaissent plusieurs années avant les symptômes moteurs. Ces troubles touchent notamment la qualité et la durée du sommeil profond. Ces altérations du sommeil sont observables chez des patients à différents stades et même chez des individus porteuses de mutations génétiques à risque, avant tout signe moteur. Le rôle de l’hypothalamus et des neurones à orexine Les chercheurs ont identifié que : Ces troubles sont liés à l’altération des circuits neuronaux contrôlant l’éveil, en particulier ** les neurones à orexine** situés dans l’hypothalamus. Chez des souris atteintes de SLA, la dysfonction des neurones à orexine semble comparable à celle observée chez l’humain. La disparition ou la dysrégulation de ces neurones pourrait être responsable de l’insomnie ou de la fragmentation du sommeil. Une nouvelle piste thérapeutique Les scientifiques ont testé chez la souris : Une molécule inhibitrice de l’orexine (présente dans certains somnifères) Résultat : restauration du sommeil après une simple prise orale. Après 15 jours de traitement, une meilleure conservation des motoneurones a été observée. Un essai clinique est en cours pour tester cette molécule chez des patients avec SLA. L’objectif est de vérifier si améliorer le sommeil peut ralentir la progression de la maladie. Implications Comprendre que les troubles du sommeil précèdent et peuvent favoriser la dégénérescence neuronale dans la SLA. Ouvrir la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant le sommeil. Reconnaître l’importance du sommeil dans la prévention ou le ralentissement des maladies neurodégénératives. Conclusion Ces travaux suggèrent que : Le cerveau, et en particulier l’hypothalamus, joue un rôle crucial dès le début de la SLA. Agir sur l’origine de ces troubles du sommeil pourrait, à terme, offrir de nouveaux espoirs pour ralentir la maladie. A MEDITER Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une aventure humaine unique. Dr CO Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 5 jours
Le #Trouble du #Spectre de l’#Autisme (TSA) et #Troubles du #Sommeil
Le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) est souvent associé à des troubles du sommeil. La littérature suggère que ces troubles du sommeil (notamment les Troubles Respiratoires Obstructifs du Sommeil — TROS/SAOS) sont plus fréquents chez les enfants avec TSA et aggravent les symptômes autistiques, l’hyperactivité, la régulation émotionnelle et le comportement. Des études (p. ex. Hirata et al., 2015 ; Murata et al., 2016) montrent une association entre SAOS et troubles comportementaux chez des enfants considérés comme autistes, et une amélioration comportementale après adéno‑amygdalectomie chez certains enfants. Il existe donc deux implications importantes les troubles du sommeil peuvent aggraver la présentation comportementale et fonctionnelle d’un TSA ; certains enfants présentant des comportements sévères secondaires à un trouble du sommeil (notamment SAOS) peuvent avoir été surdiagnostiqués comme autistes — d’où l’intérêt d’évoquer le trouble du sommeil comme diagnostic différentiel ou facteur aggravant. Points cliniques et recommandations pratiques Systematiquement rechercher des troubles du sommeil chez un enfant avec TSA (questionnaire parental et anamnèse ciblée) : insomnie d’endormissement, réveils nocturnes, ronflements réguliers, pauses respiratoires observées, somnolence diurne, comportements agressifs ou irritabilité liés au manque de sommeil. Outils utiles : questionnaire de sommeil pédiatrique (ex. Children’s Sleep Habits Questionnaire), Pediatric Sleep Questionnaire (PSQ) pour dépister SAOS, carnet du sommeil, actigraphie, et polysomnographie lorsque le SAOS est suspecté. Si SAOS suspecté (ronflement fort, pauses respiratoires, respiration buccale, hypoventilation nocturne) → adressage ORL/sommeil pour évaluation et polysomnographie. Le traitement (p. ex. adéno‑amygdalectomie chez l’enfant hypertrophié) peut améliorer nettement les comportements. Pour les troubles du sommeil comportementaux/insomnies chez enfant autiste : hygiène du sommeil adaptée, interventions comportementales (programmes d’endormissement gradués, routines, luminothérapie si indiquée), et, si besoin et sur avis spécialisé, usage de mélatonine contrôlée. Toujours évaluer comorbidités [douleur, reflux, médicaments]. A MEDITER Partagez votre expérie Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 semaine et 5 jours
#Apnée 3.0 et #Baisse de #Libido
La baisse du désir sexuel est fréquente chez les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil (SAS). Ce n’est pas une fatalité : comprendre le lien et traiter l’apnée peut souvent améliorer la vie sexuelle et la qualité de vie. L’apnée du sommeil provoque des pauses respiratoires répétées pendant la nuit, dues le plus souvent à une obstruction des voies aériennes. Ces pauses perturbent le sommeil et peuvent entraîner une fatigue importante, une somnolence de jour, des troubles de l’humeur et des risques pour la santé (hypertension, problèmes cardiaques, diabète…). Comment l’apnée du sommeil affecte la libido Baisse de testostérone chez les hommes : la mauvaise qualité du sommeil peut diminuer les hormones sexuelles, ce qui réduit le désir et favorise des problèmes d’érection. Fatigue chronique : le manque de sommeil diminue l’énergie et l’envie sexuelle, chez les hommes comme chez les femmes. Troubles de l’humeur : l’apnée augmente le risque de dépression et d’anxiété, qui diminuent le désir. Troubles sexuels : les hommes peuvent avoir plus de dysfonction érectile ; les femmes peuvent ressentir une baisse du désir. Signes qui doivent vous alerter Ronflements importants et respirations interrompues la nuit. Réveils fréquents, sensation d’étouffement la nuit. Somnolence diurne marquée (sommeil au volant, sieste involontaire). Chute du désir sexuel, problèmes d’érection ou baisse d’intimité avec le partenaire. Que faire ? Parlez‑en à votre médecin : signalez vos symptômes (sommeil, humeur, sexualité). Diagnostic : le médecin pourra proposer une polysomnographie (nuit en laboratoire) ou, selon le cas, un test à domicile (polygraphie ventilatoire). Traitement de référence : la PPC/CPAP (appareil qui maintient les voies aériennes ouvertes) est efficace pour l’apnée obstructive et améliore souvent la fatigue, l’humeur et parfois la libido et la fonction érectile. Autres mesures : perte de poids si nécessaire, changement de position au coucher, arrêt du tabac, limitation de l’alcool le soir, ajustement des médicaments si implicés. Prise en charge des troubles sexuels : lubrifiants pour femmes, traitements spécifiques pour la dysfonction érectile chez l’homme, et consultation spécialisée si besoin. Soutien psychologique et sexothérapie : utile quand il y a des problèmes de couple, anxiété ou dépression. Conseils pratiques Choisissez les moments d’intimité quand vous êtes le plus reposé. Communiquez avec votre partenaire sur ce que vous ressentez. N’hésitez pas à demander un bilan : l’apnée se traite et la vie sexuelle peut s’améliorer. Conclusion La baisse de la libido chez une personne apnéique est fréquente mais souvent réversible partiellement ou totalement une fois l’apnée diagnostiquée et traitée. A MEDITER Partagez votre expérience , l’humain avant tout , ca Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines
#Apnée 3.0 Le #Nourrisson et le #Grand #Bleu
Ce trouble respiratoire du sommeil peut être dangereux pour leur développement. Les bébés prématurés sont particulièrement à risque. En 2022, la France a enregistré 723 000 naissances. Chaque jour, c’est près de 1980 nouveaux nés qui ouvrent les yeux pour la première fois. Prenez 3 minutes pour évaluer votre risque d’apnée du sommeil Le nourrisson, un être en devenir Ils ont un long chemin devant eux. À trois semaines, ce ne sont déjà plus des nouveaux nés mais des nourrissons. Un terme qui peut être utilisé au maximum jusqu’à l’anniversaire de leurs deux ans, selon le dictionnaire de l’Académie Française. Plus simplement le terme fait référence à un jeune enfant non encore sevré c’est-à-dire qui se nourrit essentiellement de lait. Pendant tout cette période, les étapes du développement du jeune enfant sont examinées avec attention par les professionnels de soin qui le suivent. Des examens médicaux obligatoires sont prévus pour faire le point sur la croissance du nourrisson et sa santé. Ils ont lieu à : 8 jours de vie, au 15ème jour de vie, tous les mois entre 1 et 6 mois, à 9, 11 et 12 mois, vers 16-18 mois à 2 ans. Sommeil du nourrisson : premières difficultés Le sommeil du nourrisson est au premier plan des préoccupations des parents et de leur entourage. Fait-il déjà ses nuits ? S’endort-il facilement ? Est-ce qu’il sourit aux anges pendant son sommeil ? Pour le jeune enfant, le sommeil est une conquête. Ainsi, il ne connaît pas encore tout de suite l’alternance jour/nuit, ni notre rythme circadien, mais un rythme ultradien qui se répète toutes les 3 à 4 heures. Et ce n’est que vers 5 ou 6 mois que ses nuits s’allongent et que des cycles de sommeil plus réguliers s’installent. Dans ces débuts quelque peu mouvementés peuvent apparaître des premiers troubles du sommeil : endormissement difficile, réveils prolongés, cauchemars… et même des troubles respiratoires du sommeil comme l’apnée du sommeil. L’apnée du sommeil chez le nourrisson Chez le nourrisson, l’apnée du sommeil ou le syndrome apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) se caractérise par des épisodes d’obstruction, le plus souvent partielle, des voies aériennes supérieures, associés à une diminution de la saturation en oxygène et une augmentation du CO2 dans le sang La raison ? Il s’agit le plus souvent d’une hypertrophie des végétations et des amygdales. Il peut également s’agir de malformation anatomique avec une réduction du calibre des voies supérieures aériennes, voire d’anomalies du contrôle neurologique de la voie aérienne Les symptômes dépendent de l’âge, mais incluent toujours un ronflement et des difficultés respiratoires . A MEDITER Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une a Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines
#Apnée du #Sommeil et #Médecine du #Travail
Le syndrome d’apnées‑hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) représente un enjeu de santé publique et de sécurité au travail majeur, principalement à cause de la somnolence diurne excessive qu’il provoque. Cette hypersomnolence se traduit par une détérioration réelle des capacités cognitives et motrices, augmentant les risques d’accidents routiers et professionnels et pénalisant durablement la performance au travail. Somnolence diurne et risque d’accidents Mécanisme : les micro‑réveils répétés la nuit fragmentent le sommeil et empêchent une récupération normale, conduisant à une somnolence diurne invalidante. Données de risque : les personnes avec un SAHOS non traité ont un risque d’accident de la route environ doublé par rapport aux conducteurs sains. La somnolence au volant est responsable de 6 à 30 % des accidents routiers en France, l’apnée du sommeil étant l’une des causes principales. Implication professionnelle : pour les professionnels de la conduite ou les opérateurs de machines, ce risque se traduit par une probabilité accrue d’accidents graves mettant en danger la personne mais aussi des tiers. Impact sur les performances professionnelles Fonctions altérées : troubles de la concentration, déficit d’attention, altération de la mémoire à court terme, irritabilité, troubles de l’humeur. Conséquences de carrière : études montrent une augmentation des pertes d’emploi et de l’absentéisme chez les personnes non diagnostiquées. Les performances diminuent, ce qui peut conduire à un cercle vicieux (perte d’emploi → stress → aggravation du sommeil). Rôle du médecin du travail et évaluation de la vigilance Dépistage : le médecin du travail doit être vigilant face aux signes (ronflements importants, somnolence diurne, épisodes d’endormissement involontaire). Tests disponibles : le Test de Maintien de l’Éveil (TME) est utilisé pour évaluer la propension à s’endormir dans des conditions standardisées (position semi‑inclinée, environnement calme, 20 minutes), répété pour apprécier la variation de la vigilance dans la journée. Bilan complémentaire : la polysomnographie ou les enregistrements respiratoires nocturnes restent nécessaires pour confirmer le diagnostic et évaluer la sévérité (index d’apnées‑hypopnées, hypoxies nocturnes). L’évaluation doit aussi porter sur comorbidités (HTA, diabète, obésité). Contre‑indications professionnelles et adaptations Professions à risque élevé : conduite de véhicules, travail sur machines dangereuses, travail isolé, postes exigeant une vigilance continue. Recommandations : éviter le travail de nuit pour les personnes symptomatiques; proposer des adaptations de poste (transfert temporaire à un poste de jour, aménagements horaires, surveillance renforcée) en fonction de la sévérité et de l’efficacité du traitement A MEDITER – Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une aventure humaine unique. Dr COUHE Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines
Le #Sommeil pendant la #Grossesse et le #SAHOS
Le sommeil de la femme enceinte est souvent perturbé — surtout au troisième trimestre — par un ensemble de facteurs physiologiques, mécaniques et psychosociaux. Si beaucoup de troubles sont transitoires et liés à la grossesse elle‑même, il est essentiel de distinguer les signes banals d’une pathologie plus grave comme le syndrome d’apnées‑hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), dont la prévalence et les conséquences peuvent justifier une prise en charge ciblée. Mécanismes physiopathologiques principaux Changements hormonaux : l’augmentation des œstrogènes favorise l’apparition d’œdèmes des muqueuses oropharyngées, réduisant le calibre des voies aériennes supérieures. Modifications mécaniques : la croissance utérine modifie la mécanique respiratoire (diminution de la capacité fonctionnelle résiduelle), augmente le travail respiratoire et peut aggraver les ronflements et apnées. Changements cardiovasculaires : hausse du débit cardiaque et modifications hémodynamiques qui interagissent avec la physiologie respiratoire. Facteurs additionnels : prise de poids (obésité préexistante ou prise pondérale excessive), reflux gastro‑œsophagien, crampes nocturnes, besoins mictionnels fréquents, mouvements fœtaux et anxiété sont des causes fréquentes de fragmentation du sommeil. Prévalence et évolution au cours de la grossesse Estimations évoquées : environ 10 % au 1er trimestre, atteignant environ 28 % au 3e trimestre (chiffres possiblement sous‑estimés). Évolution temporelle : entre 1998 et 2009, on a observé une augmentation d’environ 24 % du SAHOS chez les femmes enceintes, en parallèle de l’augmentation de l’obésité, même si le surpoids n’explique pas tout — beaucoup de patientes non obèses développent un SAHOS. Diagnostic souvent masqué : la grossesse met en évidence des pathologies préexistantes peu symptomatiques jusque‑là, rendant le repérage difficile. Difficultés diagnostiques spécifiques à la grossesse Symptômes communs : somnolence, ronflements, fragmentation du sommeil sont fréquents en cours de grossesse et peuvent être d’origine physiologique sans SAHOS. Limites des outils : la polygraphie reste la référence, mais son interprétation peut être complexifiée par les changements physiologiques de la grossesse , certains auteurs estiment que la polysomnographie est le meilleur examen . A MEDITER – Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une aventure humaine unique. Dr COUHET CEO # Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines et 1 jour
#Troubles #Respiratoires du #Sommeil (TRS) et le #TDAH
Il existe un lien entre les troubles respiratoires du sommeil (TRS) et le TDAH Lien entre AOS et TDAH : Des études récentes ont établi un lien entre le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (AOS) et des symptômes similaires à ceux observés chez les personnes atteintes de TDAH, tels que l’hyperactivité, l’impulsivité et les problèmes d’attention. Étude épidémiologique (2022) : Une étude taïwanaise de 2022 a suggéré que l’AOS, associée à la somnolence diurne et à l’hypoxie nocturne, pourrait entraîner une inflammation systémique et des dommages oxydatif. Résultats de l’étude : L’étude a révélé que l’AOS paternelle est associée à un rapport de cotes ajusté (aOR) de 1,758 pour le TDAH chez les enfants, tandis que l’AOS maternelle est associée à un aOR de 2,159. Cela indique que l’AOS maternelle a un impact plus important sur le risque de TDAH chez les enfants par rapport à l’AOS paternelle. Impact du tonus musculaire et de la respiration : De nombreuses études récentes soulignent l’impact du tonus musculaire et de la respiration sur la prévalence du TDAH, surtout lorsqu’il est associé à l’AOS. Une respiration altérée, notamment en cas d’apnée obstructive du sommeil, entraîne une oxygénation insuffisante du cerveau, ce qui affecte les processus cognitifs et émotionnels. Cercle vicieux posture-tonus-respiration-TDAH : La posture influence directement le tonus musculaire et la respiration. Une posture altérée entraîne des déséquilibres musculaires et une respiration restreinte. Ces déséquilibres augmentent le risque de TDAH et parallèlement, le TDAH peut influencer la posture et la respiration, créant un cercle vicieux. Gestion posturale et respiratoire : Une éducation posturale et respiratoire contribue à rompre ce cercle vicieux. En favorisant une posture optimale et une respiration adéquate, on peut redynamiser le tonus musculaire, améliorer l’oxygénation cérébrale et réduire les symptômes du TDAH En résumé, l’étude suggère que l’AOS parentale, en particulier maternelle, peut augmenter le risque de TDAH chez les enfants. Il mettre en évidence l’importance de la gestion posturale et respiratoire dans la prise en charge du TDAH, en soulignant l Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines et 3 jours
#Apneal : l'#IA traque l'#Apnée du #Sommeil
APNEAL : une application française qui révolutionne le diagnostic de l’apnée du sommeil La startup française APNEAL a développé une application pour smartphone utilisant l’IA pour détecter l’apnée du sommeil avec une précision de 90 %. Présentée au CES 2025, l’application utilise les capteurs du téléphone (accéléromètre, gyroscope et microphone) pour enregistrer les mouvements respiratoires, les battements cardiaques et les bruits respiratoires pendant le sommeil. Ces données sont ensuite analysées par l’IA pour générer un rapport de sommeil destiné aux professionnels de santé. L’utilisateur fixe son smartphone sur son thorax à l’aide d’un pansement adhésif pendant son sommeil. APNEAL vise à offrir une alternative plus pratique et moins stressante à la polysomnographie traditionnelle pour le diagnostic de l’apnée du sommeil. L’application est actuellement en cours de marquage CE et fait l’objet d’une étude à g Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 semaines et 3 jours
#Apnée du sommeil et #HTA , éviter à tout prix l'#AVC
Le SAHOS est très fréquent chez les patients hypertendus, particulièrement en cas de résistance HTA (≈83 % si IAH≥10/h). La PPC/CPAP réduit modestement la PA moyenne, mais ces baisses (-≈5 mmHg systolique et -4 mmHg diastolique dans l’HTA résistance) sont cliniquement pertinentes et associées à une réduction du risque cardiovasculaire. L’effet dépend fortement de l’observance (effet dose‑réponse : ~1 mmHg systolique et diastolique gagné par heure d’utilisation supplémentaire). Il est donc recommandé de rechercher un SAHOS chez tout patient avec HTA résistance et d’envisager la PPC si le SAHOS est significatif et/ou symptomatique. Points clés chiffrés et seuils Prévalence : ~38 % des hypertendus si IAH≥20/h ; ~83 % chez HTA résistance si IAH≥10/h. Déf. HTA résistance : PA non contrôlé malgré trithérapie incluant un diurétique thiazidique ≥1 mois + mesures hygiéno‑diététiques. Effet PPC sur PA : ≈–2 mmHg (HTA non résistance) ; ≈–5/–4 mmHg (systolique/diastolique) dans l’HTA résistance (métanalyse 2021). Effet comparable à la dénervation rénale (≈–6,5 mmHg systolique). Effet dose‑réponse (HIPARCO 2021) : chaque heure d’utilisation en plus → ≈–1 mmHg syst. et dia. Qui dépister / qui appareiller ? À dépister prioritairement : patients avec HTA résistance, obésité, ronflement important, somnolence diurne, profil non‑dipper à MAPA. À appareiller (PPC) : patients symptomatiques avec IAH≥15/h ; bénéfices majeurs pour IAH>30/h, HTA résistance, obésité, somnolence diurne et forte observance prévue. Conséquences pratiques pour la prise en charge Systématique : rechercher un SAHOS dès qu’une HTA secondaire est suspectée (recommandations SFHTA/HAS et ESH 2023). Bilan : questionnaire (Epworth, STOP‑BANG), polysomnographie ou polygraphie respiratoire selon disponibilité. Si SAHOS confirmé et indication → proposition de PPC avec éducation à l’usage et suivi de l’observance (visites + données de l’appareil). Surveiller l’effet sur la PA par MAPA (pré/post appareillage) et adapter le traitement antihypertenseur si nécessaire. Considérer la PPC comme complément non invasif aux autres options (ex. dénervation rénale) ; la décision doit être individualisée. Le SAHOS favorise l’hypertension et le risque cardiovasculaire. Le traitement par PPC peut réduire la pression La première cause de l’AVC est l’hypertension artérielle , la seconde l’apnée du sommeil Dr COUHE Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 3 semaines et 2 jours
#Apnée du #Sommeil et #Dépression , une #Liaison #Dangereuse
Pour mieux comprendre le lien entre apnée du sommeil, dépression et anxiété, repérer les signes, et savoir quoi faire concrètement. Pourquoi l’apnée du sommeil affecte l’humeur Les pauses respiratoires nocturnes provoquent des micro-réveils et une fragmentation du sommeil → sommeil non réparateur. Hypoxie intermittente (baisse d’oxygène) et stress oxydatif → altération des neurotransmetteurs et des structures cérébrales impliqués dans l’humeur. Activation chronique de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien → augmentation de la réactivité au stress. Résultat : irritabilité, baisse de la concentration, perte de motivation, augmentation du risque d’anxiété et de dépression. Signes qui orientent vers une apnée du sommeil (à surveiller) Ronflement fort et persistant. Pauses respiratoires observées par un proche (arrêts, halètements). Somnolence diurne importante malgré des heures de sommeil suffisantes. Réveils fréquents, sensation de non-réparateur, maux de tête matinaux, bouche sèche. Troubles cognitifs (concentration, mémoire) et changements d’humeur (irritabilité, tristesse). Si vous retrouvez plusieurs de ces signes, une consultation médicale et un bilan du sommeil sont indiqués. Pourquoi le diagnostic peut être manqué Symptômes (fatigue, baisse de concentration, tristesse) se recoupent avec la dépression/anxiété → risque d’attribuer tout aux troubles psychiatriques et de ne pas rechercher une apnée sous-jacente. Conséquence : prise en charge incomplète et persistance des symptômes. Examens et prise en charge (ce à quoi s’attendre) Bilan : consultation de médecine du sommeil, questionnaires (STOP-Bang, Epworth), et examen du sommeil (polygraphie respiratoire ou polysomnographie). Traitements courants : CPAP (pression positive continue) — traitement de référence pour l’apnée modérée à sévère ; orthèse d’avancée mandibulaire pour certains cas ; perte de poids, activité physique, éviction de l’alcool et des sédatifs ; chirurgie dans certains cas. Effet sur la santé mentale : le traitement de l’apnée (notamment CPAP) améliore souvent la somnolence et peut diminuer les symptômes dépressifs et anxieux, mais parfois une prise en charge psychiatrique parallèle est nécessaire. Précautions importantes Certains médicaments sédatifs (benzodiazépines, opioïdes, hypnotiques) peuvent aggraver l’apnée — informer le prescripteur si apnée suspecté Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 3 semaines et 2 jours
#Apnée du #Sommeil et #Pathologie #Coronarienne
Quel est l’impact réel de l’apnée du sommeil sur le pronostic des patients coronariens ? Selon les données nationales françaises, le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) grève le pronostic des patients ayant des antécédents d’infarctus du myocarde (IDM) à court et à moyen terme. En revanche, à plus long terme, il ne serait associé qu’à une augmentation du risque d’une nouvelle hospitalisation pour insuffisance cardiaque (IC) et de la fibrillation auriculaire (FA). Voici un résumé de l’importance de l’étude sur le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) et l’infarctus du myocarde (IDM), ainsi qu’un aperçu des principaux points : Pourquoi cette étude est importante : Clarification du rôle du SAOS : Le SAOS est un facteur de risque connu pour les problèmes cardiovasculaires. Cette étude visait à mieux comprendre comment le SAOS affecte spécifiquement les patients qui ont déjà subi un IDM. Données à long terme : L’étude a utilisé des données nationales françaises sur une période de 10 ans, ce qui a permis d’examiner l’impact du SAOS sur le pronostic des patients IDM à court, moyen et long terme. Impact potentiel sur la prise en charge : Comprendre l’impact du SAOS sur les patients IDM pourrait conduire à de meilleures stratégies de prévention et de traitement pour améliorer leur pronostic. Principaux points de l’étude : Prévalence du SAOS : Parmi les patients admis pour un IDM en France entre 2010 et 2019, 4,7 % avaient des antécédents de SAOS. Comorbidités : Les patients atteints de SAOS avaient plus souvent d’autres problèmes de santé cardiovasculaires et non cardiovasculaires. Impact sur les événements cardiovasculaires : À court et moyen terme, le SAOS semble aggraver le pronostic des patients IDM. À plus long terme, le SAOS est associé à un risque accru d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque et de fibrillation auriculaire. Nécessité d’études supplémentaires : Les auteurs soulignent que d’autres études sont nécessaires pour évaluer l’impact direct du SAOS sur le pronostic des patients IDM, en tenant compte des traitements du SAOS et d’autres facteurs. Après ajustement multivarié, le SAOS était associé au seul risque de FA avec un rapport de risque ajusté compris entre 1,06 [1,01–1,10] et 1,39 [1,34–1,45] chez les hommes et entre 1,14 [1,06–1,24] et 1,19 [1,10–1,29] chez les femmes, selon la nature des paramètres inclus dans l’ajustement. Concernant le risque de réhospitalisation pour IC, ce rapport de risque était compris entre 1,04 [1,00–1,07] et 1,68 [1,63–1,74] chez les hommes et 1,03 [0,98–1,09] et 1,35 [1,28–1,42] chez les femmes. Les autres complications cardiovasculaires ne semblaient pas être favorisées par l’existence d’une apnée du somm Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 3 semaines et 3 jours
l'#Hymne à l'amour , #Mon #Médecin #Généraliste
Une longue et douloureuse réflexion sur mes trente ans de #Spécialiste en #Médecine #Générale. Je dédis cette réflexion à mon #Ami , le #Docteur #BONNIN #Roland , président du conseil département de l’ordre des medecins des Deux Sèvres pendant 16 ans , qui reste pour moi un précepteur de la bonne pratique médicale , vertueuse , respectueuse et moderne. POUR TOI ROLAND Dans l’ombre silencieuse d’un système en déclin, Se lève le murmure d’un espoir en déliquescence. Un médecin, gardien d’un fragile matin, Lutte dans la nuit de l’indifférence. Dix heures, douze heures, chaque jour un sacrifice, Un soupir retardé, un week-end oublié. Trois semaines d’évasion pour une vie en fragilité, Et l’État qui regarde, sourd, sans écouter. Le chiffre chancelle, la vocation s’effrite, Les jeunes se détournent, craignant l’incertitude. Les zones oubliées pleurent leur solitude, Tandis que la relève s’éloigne, lancinante et abstraite. Épuisés, usés, mais encore fiers, Ils portent l’espoir d’une santé juste et vraie. Mais leur voix s’efface dans un cri de désespoir, Un appel à notre âme, à notre engagement, à nos lois. Car sans eux, la lumière vacillera, Les maladies s’étendront, invisibles et insatiables. Une brûlure profonde dans le tissu de la citoyenneté, Une perte irremplaçable, un avenir instable. Oh, que notre cœur se souvienne de leur sacrifice, Et que nos voix s’élèvent, portées par la nécessité. Car dans chaque vie soignée, dans chaque sourire, Se cache le co Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 3 semaines et 3 jours
#Polygraphie pré-opératoire et #Chirurgie #Bariatrique
L’apnée du sommeil est un problème courant chez les personnes souffrant d’obésité, et la chirurgie bariatrique peut souvent améliorer, voire guérir, l’apnée du sommeil. Voici quelques points clés à considérer : Lien entre obésité et apnée du sommeil : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut entraîner un rétrécissement des voies respiratoires supérieures, ce qui augmente le risque d’apnée du sommeil. Comment la chirurgie bariatrique peut aider : La perte de poids significative après une chirurgie bariatrique peut réduire la pression sur les voies respiratoires, diminuant ainsi la fréquence et la gravité des épisodes d’apnée du sommeil. Amélioration de l’apnée du sommeil après la chirurgie : De nombreuses études ont montré que la chirurgie bariatrique est efficace pour réduire l’indice d’apnée-hypopnée (IAH), qui mesure la gravité de l’apnée du sommeil. Dans certains cas, les patients peuvent même ne plus avoir besoin d’un appareil CPAP (pression positive continue) après la chirurgie. Évaluation pré-opératoire : Il est crucial de faire évaluer votre apnée du sommeil avant la chirurgie bariatrique. Cela peut inclure une polysomnographie (étude du sommeil) pour diagnostiquer et évaluer la gravité de l’apnée du sommeil. Suivi post-opératoire : Après la chirurgie, un suivi régulier est important pour surveiller l’amélioration de l’apnée du sommeil et ajuster le traitement si nécessaire. On effectue une polygraphie (ou polysomnographie) avant une chirurgie bariatrique pour plusieurs raisons importantes : Diagnostic de l’apnée du sommeil : La polygraphie est le principal examen pour diagnostiquer l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Beaucoup de personnes obèses souffrent d’AOS sans le savoir. Évaluation de la gravité : L’examen permet de mesurer la gravité de l’AOS, notamment par l’indice d’apnée-hypopnée (IAH), qui indique le nombre d’arrêts respiratoires par heure de sommeil. Risque accru : Les patients atteints d’AOS ont un risque plus élevé de complications post-opératoires, notamment des problèmes cardiaques, respiratoires et métaboliques. Connaître le statut d’AOS permet de mieux gérer ces risques. Prise en charge pré-opératoire : Si l’AOS est diagnostiquée, des mesures peuvent être prises avant la chirurgie pour réduire les risques, comme l’utilisation d’un appareil CPAP (pression positive continue) pour maintenir les voies respiratoires ouvertes pendant le sommeil. Suivi post-opératoire : La polygraphie initiale sert de référence pour évaluer l’amélioration de l’AOS après la chirurgie bariatrique. Elle permet de vérifier si la perte de poids a réduit la gravité de l’AOS ou si un traitement supplémentaire est nécessaire. En résumé, la polygraphie pré-opératoire permet d’identifier et de gérer l’apnée du sommeil, réduisant ainsi les risques associés à la chirurgie bariatrique et améliorant les résultats à long terme pour le patient. Dr COUHET Eric CE Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 1 mois et 4 semaines
#Apnée 3.0 : #Connected #Doctors lance le #Dépistage de #Masse
Sur #Connected #Doctors, nous proposons une campagne de dépistage massif de l’apnée du sommeil, une condition qui reste la deuxième cause d’accidents vasculaires cérébraux après l’hypertension artérielle. Il est essentiel que chacun se pose des questions sur la qualité de son sommeil : Est-ce que je suis fatigué au réveil ? Ai-je des céphalées matinales ? Est-ce que je somnole durant la journée ou la nuit ? Le sommeil représente environ un tiers de notre vie, mais aujourd’hui, peu de capteurs permettent d’en explorer réellement la qualité. C’est pourquoi nous vous invitons à vous tester vous-même en utilisant deux questionnaires en ligne : L’échelle de Pichot (pour évaluer la fatigue) L’échelle d’Epworth (Epworth Sleepiness Scale) (pour mesurer la somnolence diurne) Ces deux outils, reconnus mondialement, vous permettront d’évaluer votre capacité de sommeil et votre niveau de fatigue. Ensuite, si les résultats indiquent une problématique, vous serez orienté vers un professionnel de santé spécialisé dans les polygraphies respiratoires nocturnes, le dépistage des ronflements, des apnées, des arythmies cardiaques ou des désaturations nocturnes. Ne négligez pas votre Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois
Le #Réchauffement #Climatique augmente les risques d’#Apnée du #Sommeil
Le réchauffement climatique n’épargne décidément rien, pas même notre sommeil. Une étude inédite révèle qu’avec la hausse des températures, les cas d’apnée du sommeil devraient exploser dans les décennies à venir. Et ce n’est pas une figure de style : la hausse pourrait atteindre 45 %. L’apnée du sommeil, ici traitée par un masque CPAP, pourrait concerner des centaines de millions de personnes d’ici la fin du siècle, sous l’effet du réchauffement climatique. Une équipe de chercheurs australiens vient de publier une étude aussi dérangeante qu’instructive : le lien entre températures nocturnes élevées et aggravation de l’apnée du sommeil est désormais établi. En analysant les données de plus de 100 000 dormeurs, ils dressent un constat alarmant — et global : si rien ne change, les conséquences sanitaires et économiques pourraient être aussi lourdes que celles de maladies comme le Parkinson. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Le réchauffement climatique pourrait doubler les cas d’apnée du sommeil d’ici 2100. Dans un monde qui se réchauffe à vue d’œil, même nos nuits deviennent un terrain de jeu pour les effets secondaires du dérèglement climatique. D’après une étude publiée dans Nature Communications, menée par l’université Flinders (Australie), la hausse des températures nocturnes est directement liée à une aggravation de l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Le lien est clair : plus il fait chaud, plus la respiration s’interrompt pendant la nuit. Et parfois jusqu’à l’asphyxie silencieuse. Les températures plus élevées sont associées à une probabilité accrue de 45 % de faire de l’apnée du sommeil au cours d’une nuit donnée. Dr Bastien Lechat, chercheur à l’Adelaide Institute for Sleep Health À ce jour, environ un milliard de personnes seraient touchées dans le monde. Et le plus troublant, c’est que dans 90 % des cas, le diagnostic n’est même pas posé. Fatigue chronique, AVC, dépression, démence : les risques liés à l’apnée non traitée ne sont pas qu’un simple ronflement de travers Il est vital de traquer le sommeil qui représente le tiers de notre vie en posant les bonnes questions sur la fatigue avec l’échelle de PICHOT et la somnolence avec l’échelle d’EPWORTH Toujours poser les bonnes questions est-ce que vous avez un sommeil réparateur ? Est-ce que oui ou non vous avez des maux de tête le matin quand vous vous réveillez et surtout est-ce que vous vous endormez dans la journée sans cause apparente cela a un impact économique physique et médical important ? La première cause de l’accident vasculaire cérébral est l’hypertension artérielle , la deuxième l’apnée du sommeil. PARLEZ A VOTRE MEDECIN – FAITES VOUS DEPISTER – Dr COUHET Eri Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois
#Apnée 3.0 : un #Implant sous-cutané #Connecté au #Chu #Toulouse
Au CHU de Toulouse, dans le service d’ORL et chirurgie cervico-faciale, nous proposons une thérapie pour les patient·es atteint·s d’apnée obstructive du sommeil (AOS), grâce à la pose d’un implant sous-cutané. Destinée à celles et ceux qui ne supportent pas les traitements classiques, cette solution offre de nouvelles perspectives pour améliorer significativement leur qualité de vie. Face à l’échec des traitements conventionnels[, nous proposons désormais au CHU de Toulouse une solution innovante développée par la société Inspire : un implant sous-cutané (au niveau de la poitrine) qui stimule le nerf hypoglosse (situé dans la région cervicale) pendant le sommeil. Ce nerf joue un rôle clé dans le contrôle de la langue. En le stimulant, le dispositif empêche l’obstruction des voies respiratoires. L’activation de l’implant se fait simplement via une télécommande, juste avant le coucher. Pour les patient·es, c’est l’opportunité de ne plus porter un dispositif extérieur au corps pendant le sommeil. L’apnée du sommeil impacte lourdement la qualité de vie et la santé d’un grand nombre de patient·es. Grâce à cette innovation, nous leur offrons une nouvelle solution efficace, notamment pour celles et ceux dont les traitements classiques étaient jusqu’ici insatisfaisants.Dr Bastien Benbassat et Pr Guillaume De BonnecazeORL et chirurgiens cervico-faciaux L’AOS, un enjeu de santé publique majeur L’apnée obstructive du sommeil touche aujourd’hui 4 à 10% de la population française, avec une prévalence qui grimpe à 15% chez les plus de 70 ans. Elle se manifeste par des pauses respiratoires répétées pendant le sommeil. Ces pauses sont dues à une obstruction des voies aériennes supérieures, causée par un relâchement des muscles de la langue et des tissus environnants. Ces interruptions respiratoires, souvent accompagnées de ronflements sonores et de micro-réveils fréquents, fragmentent le sommeil sans que la personne en soit toujours consciente. Les conséquences sont multiples : fatigue chronique, troubles de la concentration, risques accrus d Continue reading
Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois
#Apnée 3.0 : #Cidelec dégaine la station d'accueil #AH02 et le module #PTA sans-fil PR05
Nouveautés Hypnea disponibles dès le 1er juillet : découvrez la station d’accueil AH02 et le module PTA sans-fil PR05 ! Nous avons le plaisir de vous annoncer l’arrivée de deux nouveaux dispositifs dans la gamme Hypnea, disponibles à partir du 1er juillet : la station d’accueil AH02 et le module PTA sans-fil PR05 (pneumotachographe). Conçus pour améliorer l’efficacité et la simplicité de vos enregistrements, ces deux accessoires sont compatibles avec les polygraphes et polysomnographes Hypnea. Le PTA sans-fil (PR05) pour des enregistrements sans contraintes Le module PTA est un pneumotacographe sans-fil conçu par CIDELEC, spécialement développé pour les enregistrements sous machine de traitement (CPAP, BIPAP, VNI) avec la gamme Hypnea. À quoi sert-il ? Il permet la réalisation de polygraphies et polysomnographies sous machine de traitement, en acquérant débit et pression pendant le sommeil. Comment ça marche ? Le PR05 se connecte au Bluetooth avec un Hypnea 3 ou avec un Hypnea 2. L’enregistrement est programmé comme d’habitude. Il se branche simplement : buse rouge côté masque, buse bleue côté machine. Le matin, les données sont récupérées via votre méthode de transfert habituelle. Les plus du pneumotachographe : Aucun fil entre le patient et le polygraphe pour plus de liberté de mouvement, et possibilité pour le patient de se lever la nuit facilement. Une mesure précise, objective et indépendante des pressions / débits. Compatible avec le polygraphe Hypnea pour des enregistrements avec ventilation, quel que soit le contexte (domicile ou hôpital). La station d’accueil (AH02) pour un confort au quotidien Conçue pour recharger, transférer, programmer et appairer vos dispositifs Hypnea en toute simplicité. À quoi sert-elle ? Connectée à votre PC (via USB) et à l’alimentation secteur, la station accueille jusqu’à 4 modules simultanément (y compris les modules sans-fil). Fonctionnalités principales : Recharge rapide des batteries. Transfert instantané des enregistrement au PC. Programmation d’enregistrements en quelques clics. Appairage facile entre modules. Comment ça marche ? Branchez la station, déposez vos modules sur les emplacements magnétiques et laissez la magie opérer : Jusq Continue reading
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