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  • Psychose IA : quand les #chatbot #IA deviennent des #miroirs #hallucinatoires Qu’est-ce que la psychose IA ? Depuis 2025, des cliniciens alertent sur un phénomène émergent : des patients développent des symptômes psychotiques après une utilisation intensive de chatbots avancés. Ce trouble, appelé psychose IA, illustre les risques psychologiques liés aux interactions prolongées avec l’intelligence artificielle et spécifiquement les chatbots reposant sur les grands modèles de langage (LLM). La psychose IA désigne une perte de contact avec la réalité déclenchée ou aggravée par l’usage intensif de systèmes conversationnels. Les conséquences peuvent être sévères : isolement, rupture sociale, hospitalisation, voire comportements dangereux.⚠️ Si vous avez des pensées suicidaires ou traversez une crise : appelez le 3114, numéro national de prévention du suicide. Ce service est gratuit, confidentiel et disponible 24h/24 et 7j/7. Les mécanismes psychologiques impliqués Le 12 août 2025, le psychiatre chercheur Keith Sakata de l’Université de Californie à San Francisco a alerté sur les réseaux sociaux : il a observé 12 hospitalisations en lien direct avec ce qu’il décrit comme une perte de contact avec la réalité déclenchée par l’usage de chatbots alimentés par de puissants modèles de langage. Miroir hallucinatoire et sycophantie algorithmique Le psychotraumatisme lié à l’usage excessif d’IA découle d’un dysfonctionnement dans le processus de mise à jour de nos croyances face à la réalité. Nos cerveaux s’appuient sur des prédictions — sur ce qu’ils “devraient” percevoir — puis corrigent ces hypothèses. La psychose survient quand cette phase de vérification échoue, et un chatbot peut exploiter cette vulnérabilité. D’autre part, les chatbots tendent à adopter un comportement sycophante, cherchant à plaire et à valider les idées de l’utilisateur, même lorsqu’elles sont délirantes. Cette logique de renforcement mutuel crée un effet de boucle, amplifiant les croyances erronées au lieu de les corriger Les chatbots valident et renforcent les croyances exprimées, y compris délirantes, en cherchant à plaire à l’utilisateur. Les chatbots comme ChatGPT sont conçus pour prévoir le mot ou la réponse suivante, favorisant engagement et satisfaction de l’utilisateur. Ce design va créer un effet de miroir hallucinatoire : l’IA reflète et renforce les croyances, même délirantes, au lieu de les contester. Cette sycophantie algorithmique, où l’IA minimise les contradictions et renforce les convictions infondées, amplifie les trajectoires psychotiques. Effet ELIZA et attachement illusoire Les utilisateurs projettent des qualités humaines sur l’IA, créant un lien émotionnel trompeur. L’effet ELIZA désigne la tendance à attribuer à l’IA des qualités humaines, telles que l’empathie ou l’intelligence intentionnelle, bien que ce ne soit qu’une illusion. Ce biais s’observe même lorsque les utilisateurs savent qu’ils interagissent avec un programme. Dans ce contexte, les chatbots à base de modèles de langage renforcent l’attachement émotionnel, donnant l’impression d’une relation réelle et sécurisante Disruption de l’inférence prédictive Le cerveau échoue à corriger ses croyances face à des affirmations fausses mais cohérentes. Selon le modèle du codage prédictif, le cerveau minimise la “surprise” en ajustant en permanence ses prédictions sur la base des perceptions. Une psychose survient lorsqu’il y a échec de cette mise à jour adaptative — les erreurs de prédiction deviennent aberrantes, produisant des croyances fixées ou délirantes. Les chatbots peuvent catalyser cette disruption en produisant des affirmations factuellement erronées mais présentées de manière convaincante — les hallucinations d’IA renforcent ainsi ces fausses croyances. « Folie à deux » technologique L’IA et l’utilisateur co-créent un délire partagé par renforcement mutuel. La “folie à deux” technologique apparaît lorsqu’un utilisateur vulnérable et l’IA se confortent mutuellement dans un délire partagé. L’IA double, puis triple, les idées délirantes exprimées, créant un cercle vicieux de validation renforcée. La nature persuasive et cohérente du discours de l’IA peut solidifier ces croyances, surtout en l’absence d’interactions sociales correctives. Isolement et usage compulsif Un usage intensif réduit les interactions humaines, limitant les feedbacks correctifs externes. Cet usage intensif et compulsif de chatbots, parfois motivé par la recherche de soutien émotionnel, accentue les effets délétères. Les interactions prolongées isolent l’individu de ses proches, le plongeant dans une boucle cognitive pathogène Désinformation crédible et risques somatiques Les hallucinations d’IA peuvent entraîner des comportements dangereux, comme des intoxications. Les chatbots peuvent produire des informations incorrectes (hallucinations) et parfois dangereuses, comme l’a illustré le cas d’un homme hospitalisé pour bromisme après avoir ingéré du bromure suite à une suggestion de l’IA. Lorsqu’ils ne distinguent pas les informations factuelles des affirmations fictives, les utilisateurs vulnérables vont interpréter ces suggestions comme des révélations, alimentant la confusion et les croyances délirantes. Le rôle clé des professionnels de santé Dépistage précoce Évaluer l’exposition aux IA dans l’anamnèse. Identifier les profils à risque (antécédents psychiatriques, isolement, usage excessif). Intervention clinique Encadrer l’usage des IA chez les patients vulnérables. Utiliser les TCC pour déconstruire les croyances erronées. Favoriser l’ancrage dans la réalité via des interactions sociales réelles. Travail multidisciplinaire Coopération entre psychiatres, psychologues et spécialistes du numérique. Protocoles de prévention dans les structures de santé mentale. Éducation et information Former les patients aux limites de l’IA. Sensibiliser le grand public aux risques. Psychose IA : enjeux éthiques et santé publique Responsabilité des concepteurs : intégrer des filtres de détection de détresse. Campagnes de prévention sur les risques psychologiques. Surveillance épidémiologique pour documenter les cas. Conclusion La psychose IA met en lumière la nécessité d’un encadrement médical et technique. La prévention repose sur trois axes : Comprendre les mécanismes en jeu. Intervenir précocement chez les sujets à risque. Favoriser la collaboration entre santé mentale et ingénierie numérique. Les professionnels de santé jouent un rôle central dans le repérage, l’accompagnement et l’éducation des utilisateurs, afin que l’IA reste un outil et non un facteur de déstabilisation psychique. Synthèse des mécanismes en jeu dans la psychose induite par l’IA   Mécanisme Description succincte Miroir hallucinatoire & sycophantie de l’IA Renforcement des croyances de l’utilisateur, même délirantes Effet ELIZA Humanisation trompeuse, engagement émotionnel unilatéral Perturbation de l’inférence prédictive Échec de la mise à jour des croyances face à affirmations délirantes « Folie à deux » technologique Validation mutuelle destructrice entre l’IA et l’utilisateur Usage compulsif et isolement Renforce le déphasage avec la réalité externe Risques de désinformation et validation erronée Faux conseils crédibles augmentant la confusion psychologique Cas cliniques récents Time – “AI psychosis” et crises psychotiques Analyse autour du phénomène émergent des psychoses induites par l’IA “AI psychosis” : troubles délirants, isolement émotionnel, conséquences graves comme hospitalisations ou pertes d’emploi. Les experts appellent à une vigilance accrue. The Guardian & Annals of Internal Medicine – Cas de bromisme induit Un homme est hospitalisé après avoir remplacé le sel (chlorure de sodium) par du bromure, conseillé par ChatGPT, développant des symptômes psychiatriques graves (paranoïa, hallucinations). Wall Street Journal – Episodes maniaques et sycophantie IA Cas d’un homme autiste hospitalisé deux fois pour des épisodes maniaques après validation excessive de croyances scientifiques délirantes par ChatGPT. The Guardian – Risques accrus chez les autistes Mise en évidence des vulnérabilités spécifiques des personnes autistes face à l’engagement prolongé avec chatbots, faute de perspectives contradictoires .   Bibliographie Arxiv. (2025, juillet). Technological « folie à deux »: Feedback loops between AI chatbots and mental illness [Prépublication]. arXiv. https://arxiv.org/abs/2507.19218 News Stanford. (2025, 6 juin). AI mental health care tools: Dangers and risks. Stanford University. https://news.stanford.edu/stories/2025/06/ai-mental-health-care-tools-dangers-risks Stanford HAI. (2025, 6 juin). Exploring the dangers of AI in mental health care. Stanford University. https://hai.stanford.edu/news/exploring-the-dangers-of-ai-in-mental-health-care Arxiv. (2024, avril). Ethical frameworks for generative AI in mental health care [Prépublication]. arXiv. https://arxiv.org/abs/2406.11852 Arxiv. (2025, avril). User experiences with GPT-4o for self-help in depression: Values and risks [Prépublication]. arXiv. https://arxiv.org/abs/2504.18932 Psychology Today. (2025, 7 juillet). Can AI chatbots worsen psychosis and cause delusions? Psychology Today. https://www.psychologytoday.com/us/blog/psych-unseen/202507/can-ai-chatbots-worsen-psychosis-and-cause-delusions Wikipedia. (2025, août). Chatbot psychosis. In Wikipedia. https://en.wikipedia.org/wiki/Chatbot_psychosis Wikipedia. (2025, août). ELIZA effect. In Wikipedia. https://en.wikipedia.org/wiki/ELIZA_effect The Week. (2025, 3 août). AI chatbots and psychosis: Understanding the risks. The Week. https://theweek.com/tech/ai-chatbots-psychosis-chatgpt-mental-health Time. (2025, 8 août). AI psychosis: When chatbots trigger mental health crises. Time. https://time.com/7307589/ai-psychosis-chatgpt-mental-health The Guardian. (2025, 12 août). US man develops bromism after AI chatbot health advice. The Guardian. https://www.theguardian.com/technology/2025/aug/12/us-man-bromism-salt-diet-chatgpt-openai-health-information People. (2025, 12 août). Man poisoned after following AI chatbot health advice. People. https://people.com/man-chatgpt-health-advice-led-to-poisoning-psychosis-11789649 Wall Street Journal. (2025, 5 août). AI chatbot fuels manic episodes in autistic man. The Wall Street Journal. https://www.wsj.com/tech/ai/chatgpt-chatbot-psychology-manic-episodes-57452d14 Wall Street Journal. (2025, 3 août). Why autistic people may be at greater risk from AI chatbots. Th Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 4 semaines

    #Apnée du #Sommeil et #Dépression , une #Liaison #Dangereuse Pour mieux comprendre le lien entre apnée du sommeil, dépression et anxiété, repérer les signes, et savoir quoi faire concrètement.       Pourquoi l’apnée du sommeil affecte l’humeur Les pauses respiratoires nocturnes provoquent des micro-réveils et une fragmentation du sommeil → sommeil non réparateur. Hypoxie intermittente (baisse d’oxygène) et stress oxydatif → altération des neurotransmetteurs et des structures cérébrales impliqués dans l’humeur. Activation chronique de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien → augmentation de la réactivité au stress. Résultat : irritabilité, baisse de la concentration, perte de motivation, augmentation du risque d’anxiété et de dépression. Signes qui orientent vers une apnée du sommeil (à surveiller) Ronflement fort et persistant. Pauses respiratoires observées par un proche (arrêts, halètements). Somnolence diurne importante malgré des heures de sommeil suffisantes. Réveils fréquents, sensation de non-réparateur, maux de tête matinaux, bouche sèche. Troubles cognitifs (concentration, mémoire) et changements d’humeur (irritabilité, tristesse). Si vous retrouvez plusieurs de ces signes, une consultation médicale et un bilan du sommeil sont indiqués. Pourquoi le diagnostic peut être manqué Symptômes (fatigue, baisse de concentration, tristesse) se recoupent avec la dépression/anxiété → risque d’attribuer tout aux troubles psychiatriques et de ne pas rechercher une apnée sous-jacente. Conséquence : prise en charge incomplète et persistance des symptômes. Examens et prise en charge (ce à quoi s’attendre) Bilan : consultation de médecine du sommeil, questionnaires (STOP-Bang, Epworth), et examen du sommeil (polygraphie respiratoire ou polysomnographie). Traitements courants : CPAP (pression positive continue) — traitement de référence pour l’apnée modérée à sévère ; orthèse d’avancée mandibulaire pour certains cas ; perte de poids, activité physique, éviction de l’alcool et des sédatifs ; chirurgie dans certains cas. Effet sur la santé mentale : le traitement de l’apnée (notamment CPAP) améliore souvent la somnolence et peut diminuer les symptômes dépressifs et anxieux, mais parfois une prise en charge psychiatrique parallèle est nécessaire. Précautions importantes Certains médicaments sédatifs (benzodiazépines, opioïdes, hypnotiques) peuvent aggraver l’apnée — informer le prescripteur si apnée suspecté Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 4 semaines

    #Apnée du #Sommeil et #Pathologie #Coronarienne Quel est l’impact réel de l’apnée du sommeil sur le pronostic des patients coronariens ? Selon les données nationales françaises, le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) grève le pronostic des patients ayant des antécédents d’infarctus du myocarde (IDM) à court et à moyen terme. En revanche, à plus long terme, il ne serait associé qu’à une augmentation du risque d’une nouvelle hospitalisation pour insuffisance cardiaque (IC) et de la fibrillation auriculaire (FA).   Voici un résumé de l’importance de l’étude sur le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) et l’infarctus du myocarde (IDM), ainsi qu’un aperçu des principaux points : Pourquoi cette étude est importante : Clarification du rôle du SAOS : Le SAOS est un facteur de risque connu pour les problèmes cardiovasculaires. Cette étude visait à mieux comprendre comment le SAOS affecte spécifiquement les patients qui ont déjà subi un IDM. Données à long terme : L’étude a utilisé des données nationales françaises sur une période de 10 ans, ce qui a permis d’examiner l’impact du SAOS sur le pronostic des patients IDM à court, moyen et long terme. Impact potentiel sur la prise en charge : Comprendre l’impact du SAOS sur les patients IDM pourrait conduire à de meilleures stratégies de prévention et de traitement pour améliorer leur pronostic.     Principaux points de l’étude : Prévalence du SAOS : Parmi les patients admis pour un IDM en France entre 2010 et 2019, 4,7 % avaient des antécédents de SAOS. Comorbidités : Les patients atteints de SAOS avaient plus souvent d’autres problèmes de santé cardiovasculaires et non cardiovasculaires. Impact sur les événements cardiovasculaires : À court et moyen terme, le SAOS semble aggraver le pronostic des patients IDM. À plus long terme, le SAOS est associé à un risque accru d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque et de fibrillation auriculaire. Nécessité d’études supplémentaires : Les auteurs soulignent que d’autres études sont nécessaires pour évaluer l’impact direct du SAOS sur le pronostic des patients IDM, en tenant compte des traitements du SAOS et d’autres facteurs. Après ajustement multivarié, le SAOS était associé au seul risque de FA avec un rapport de risque ajusté compris entre 1,06 [1,01–1,10] et 1,39 [1,34–1,45] chez les hommes et entre 1,14 [1,06–1,24] et 1,19 [1,10–1,29] chez les femmes, selon la nature des paramètres inclus dans l’ajustement. Concernant le risque de réhospitalisation pour IC, ce rapport de risque était compris entre 1,04 [1,00–1,07] et 1,68 [1,63–1,74] chez les hommes et 1,03 [0,98–1,09] et 1,35 [1,28–1,42] chez les femmes. Les autres complications cardiovasculaires ne semblaient pas être favorisées par l’existence d’une apnée du somm Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 4 semaines et 1 jour

    l'#Hymne à l'amour , #Mon #Médecin #Généraliste Une longue et douloureuse réflexion sur mes trente ans de #Spécialiste en #Médecine #Générale. Je dédis cette réflexion à mon #Ami , le #Docteur #BONNIN #Roland , président du conseil département de l’ordre des medecins des Deux Sèvres pendant 16 ans , qui reste pour moi un précepteur de la bonne pratique médicale , vertueuse , respectueuse et moderne.   POUR TOI ROLAND Dans l’ombre silencieuse d’un système en déclin, Se lève le murmure d’un espoir en déliquescence. Un médecin, gardien d’un fragile matin, Lutte dans la nuit de l’indifférence. Dix heures, douze heures, chaque jour un sacrifice, Un soupir retardé, un week-end oublié. Trois semaines d’évasion pour une vie en fragilité, Et l’État qui regarde, sourd, sans écouter. Le chiffre chancelle, la vocation s’effrite, Les jeunes se détournent, craignant l’incertitude. Les zones oubliées pleurent leur solitude, Tandis que la relève s’éloigne, lancinante et abstraite. Épuisés, usés, mais encore fiers, Ils portent l’espoir d’une santé juste et vraie. Mais leur voix s’efface dans un cri de désespoir, Un appel à notre âme, à notre engagement, à nos lois. Car sans eux, la lumière vacillera, Les maladies s’étendront, invisibles et insatiables. Une brûlure profonde dans le tissu de la citoyenneté, Une perte irremplaçable, un avenir instable. Oh, que notre cœur se souvienne de leur sacrifice, Et que nos voix s’élèvent, portées par la nécessité. Car dans chaque vie soignée, dans chaque sourire, Se cache le co Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 4 semaines et 1 jour

    #Polygraphie pré-opératoire et #Chirurgie #Bariatrique L’apnée du sommeil est un problème courant chez les personnes souffrant d’obésité, et la chirurgie bariatrique peut souvent améliorer, voire guérir, l’apnée du sommeil. Voici quelques points clés à considérer : Lien entre obésité et apnée du sommeil : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut entraîner un rétrécissement des voies respiratoires supérieures, ce qui augmente le risque d’apnée du sommeil. Comment la chirurgie bariatrique peut aider : La perte de poids significative après une chirurgie bariatrique peut réduire la pression sur les voies respiratoires, diminuant ainsi la fréquence et la gravité des épisodes d’apnée du sommeil. Amélioration de l’apnée du sommeil après la chirurgie : De nombreuses études ont montré que la chirurgie bariatrique est efficace pour réduire l’indice d’apnée-hypopnée (IAH), qui mesure la gravité de l’apnée du sommeil. Dans certains cas, les patients peuvent même ne plus avoir besoin d’un appareil CPAP (pression positive continue) après la chirurgie. Évaluation pré-opératoire : Il est crucial de faire évaluer votre apnée du sommeil avant la chirurgie bariatrique. Cela peut inclure une polysomnographie (étude du sommeil) pour diagnostiquer et évaluer la gravité de l’apnée du sommeil. Suivi post-opératoire : Après la chirurgie, un suivi régulier est important pour surveiller l’amélioration de l’apnée du sommeil et ajuster le traitement si nécessaire.     On effectue une polygraphie (ou polysomnographie) avant une chirurgie bariatrique pour plusieurs raisons importantes : Diagnostic de l’apnée du sommeil : La polygraphie est le principal examen pour diagnostiquer l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Beaucoup de personnes obèses souffrent d’AOS sans le savoir. Évaluation de la gravité : L’examen permet de mesurer la gravité de l’AOS, notamment par l’indice d’apnée-hypopnée (IAH), qui indique le nombre d’arrêts respiratoires par heure de sommeil. Risque accru : Les patients atteints d’AOS ont un risque plus élevé de complications post-opératoires, notamment des problèmes cardiaques, respiratoires et métaboliques. Connaître le statut d’AOS permet de mieux gérer ces risques. Prise en charge pré-opératoire : Si l’AOS est diagnostiquée, des mesures peuvent être prises avant la chirurgie pour réduire les risques, comme l’utilisation d’un appareil CPAP (pression positive continue) pour maintenir les voies respiratoires ouvertes pendant le sommeil. Suivi post-opératoire : La polygraphie initiale sert de référence pour évaluer l’amélioration de l’AOS après la chirurgie bariatrique. Elle permet de vérifier si la perte de poids a réduit la gravité de l’AOS ou si un traitement supplémentaire est nécessaire. En résumé, la polygraphie pré-opératoire permet d’identifier et de gérer l’apnée du sommeil, réduisant ainsi les risques associés à la chirurgie bariatrique et améliorant les résultats à long terme pour le patient. Dr  COUHET Eric CE Continue reading

  • #Therabot : un #chatbot #IA qui améliore la #dépression, l’#anxiété et les #troubles alimentaires Une méthodologie rigoureuse pour des résultats probants Des chercheurs de l’université de Dartmouth ont publié les résultats du premier essai clinique de Therabot, un chatbot thérapeutique basé sur l’intelligence artificielle, dans le New England Journal of Medicine AI (27 mars 2025). Publiée le 27 mars dans le New England Journal of Medicine AI, l’étude a porté sur 106 participants répartis sur l’ensemble du territoire américain, tous diagnostiqués avec un trouble dépressif majeur, un trouble anxieux généralisé ou un trouble de l’alimentation (TCA). Chaque participant a eu accès à Therabot via une application mobile, avec la possibilité d’engager une interaction de manière autonome ou de répondre à des sollicitations. Le LLM a été optimisé pour le dialogue en santé mentale. Les résultats obtenus sont significatifs : L’étude menée auprès de 106 participants souffrant de dépression majeure, d’anxiété généralisée ou de troubles de l’alimentation révèle des réductions significatives des symptômes : 51 % pour la dépression, 31 % pour l’anxiété, 19 % pour les préoccupations liées au poids et à l’image corporelle. Les participants ont utilisé Therabot via une application mobile pendant quatre semaines. Les échanges ont été surveillés pour garantir leur conformité clinique, et les services d’urgence alertés en cas de risque (idées suicidaires). Aujourd’hui Therabot est disponible sur Whatsapp au ‪+254 783 262051‬ . Un potentiel d’impact clinique majeur « Les améliorations observées sont comparables à celles constatées avec des thérapies ambulatoires traditionnelles, ce qui suggère que l’IA pourrait constituer un complément thérapeutique d’une grande valeur », explique le Dr Nicholas Jacobson, auteur principal de l’étude, professeur associé en science des données biomédicales et en psychiatrie à la Geisel School of Medicine de Dartmouth. Selon le Dr Nicholas Jacobson, responsable de l’étude, ces résultats sont comparables à ceux de la thérapie ambulatoire traditionnelle. L’objectif n’est pas de remplacer les professionnels, mais d’offrir un soutien complémentaire et accessible, notamment dans un contexte de pénurie de soignants. L’étude souligne également une relation thérapeutique inattendue entre les utilisateurs et le chatbot, avec une forte adhésion et un engagement spontané. Bien que les résultats soient prometteurs, les auteurs appellent à la prudence et à une Continue reading

  • Dr Antoine POIGNANT a écrit un nouvel article il y a 2 mois

    Concertation sur la Stratégie nationale « #Intelligence #artificielle au service de la #santé » Consultation publique du 1er juillet au 22 septembre 2025 Dans le cadre de la feuille de route du numérique en santé et en articulation avec la stratégie nationale sur les données de santé, le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles lance une concertation publique autour de la future stratégie « Intelligence artificielle au service de la santé ». L’objectif est clair : permettre un déploiement structuré, éthique, responsable et sécurisé de l’intelligence artificielle dans le système de santé français. Cette stratégie vise à renforcer la qualité des soins, soutenir les professionnels, optimiser les organisations et améliorer l’efficience globale du système. Le document mis en concertation s’appuie sur un travail de coconstruction engagé dès janvier 2025 avec l’ensemble des parties prenantes (professionnels de santé, patients, industriels, chercheurs, usagers, institutions) réunies au sein d’un groupe de travail du Conseil du Numérique en Santé. Il identifie quatre grandes priorités : – Clarifier et adapter le cadre réglementaire et éthique des systèmes d’IA en santé – Évaluer les systèmes d’IA de manière rigoureuse, sur leurs bénéfices cliniques, organisationnels et économiques – Accompagner les professionnels dans leur appropriation des outils d’IA, à travers la formation et la sensibilisation – Soutenir un cadre économique durable pour favoriser le développement, l’accès et le financement des solutions pertinentes Cette stratégie s’articule également avec les enjeux européens, en particulier le règlement sur l’intelligence artificielle (AI Act) et l’Espace Européen des Données de Santé (EEDS), tout en intégrant les dimensions de souveraineté numérique, de frugalité énergétique et de transparence. Nous appelons tous les acteurs à contribuer à cette concertation publique afin de partager leurs retours, formuler leurs priorités, et enrichir la feuille de route nationale. Ensemble, construisons une intelligence artificielle de confiance au service de la santé. Consultez le document de proposition de stratégie nationale « IA au service de la santé » et participez à la consultation ouverte Continue reading

  • Dr Antoine POIGNANT a écrit un nouvel article il y a 2 mois

    Plongée lucide dans la nuit mentale : une lecture de "Intérieur nuit" de Nicolas Demorand Avec Intérieur nuit (Les arènes, 2025), Nicolas Demorand, figure bien connue du paysage médiatique français, quitte le registre de l’information pour livrer un texte brut, dense et frontal sur l’effondrement psychique. Ce récit autobiographique, qui s’ouvre sur une hospitalisation en service psychiatrique, nous entraîne dans une traversée sans fard de la maladie mentale, vécue de l’intérieur. Ce n’est pas une confession, encore moins une quête de rédemption, mais une mise à nu lucide et courageuse. Demorand décrit sans détour la dépression sévère, les états dissociatifs, l’épuisement nerveux. Il parle d’angoisse, de perte de sens, de vacillement identitaire — autant de réalités cliniques rarement formulées avec une telle précision et une telle intensité littéraire. Mais au-delà du témoignage personnel, Intérieur nuit interroge les causes systémiques de la souffrance mentale. L’auteur montre comment le culte de la performance, la surcharge cognitive, la tyrannie de l’image et le silence autour de la fragilité masculine ont contribué à sa chute. Ce qui frappe, c’est la manière dont le récit déconstruit les récits habituels de résilience. Pas de glorification du « retour à soi », pas de morale édifiante. Demorand refuse la réhabilitation spectaculaire que la société attend des “guéris”. Il assume les zones grises, les ambiguïtés, la chronicité du trouble. Son écriture syncopée épouse les méandres de la crise, traduisant l’éclatement de l’expérience intérieure. Sur le plan clinique, Intérieur nuit offre une description fine du vécu du patient psychiatrique : l’effacement du sujet dans les protocoles, le rapport au médicament, la violence douce des dispositifs de soin. Il évoque aussi, en filigrane, l’importance d’un entourage capable d’entendre sans juger, et la difficulté d’exister en dehors des rôles sociaux. Mais le livre prend également une portée politique. Il fait émerger une critique implicite de notre modèle de santé mentale : une médecine parfois rapide, normative, peu adaptée à la subjectivité. Demorand ne règle pas de comptes ; il éclaire un angle mort. En exposant ses failles, il révèle les nôtres : cette peur collective de la folie, cette injonction à aller bien, ce refus d’accueillir la vulnérabilité comme une composante humaine. En définitive, Intérieur nuit n’est pas un livre sur la maladie mentale — c’est un livre depuis la maladie mentale. Et c’est là toute sa force. Par son honnêteté radicale, sa langue tendue et sa volonté d’en finir avec les faux-semblants, Nicolas Demorand signe un texte rare. Une œuvre à la fois littéraire, politique et profondément humaine, qui contribue à faire tomber les murs du silenc Continue reading

  • Dr Antoine POIGNANT a écrit un nouvel article il y a 2 mois

    #Stratégie nationale en matière d’#intelligence #artificielle et d’utilisation secondaire des #données de #santé Le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, a réuni ce 1er juillet un Comité stratégique exceptionnel pour annoncer les premières étapes de la stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle et d’utilisation secondaire des données de santé. Une gouvernance simplifiée et consultative pour les données de santé La France se dote d’un Forum des parties prenantes inspiré du modèle prévu dans le cadre du règlement pour un espace européen des données de santé (EEDS), permettant d’associer l’ensemble des parties prenantes aux décisions stratégiques concernant l’usage des données de santé en France. Cette instance stratégique permettra de faire dialoguer producteurs et ré-utilisateurs de données, en associant l’ensemble des acteurs aux orientations nationales à travers des collèges consultatifs : établissements de santé, professionnels de santé, recherche publique, industriels et filières, patients et usagers. « L’Europe s’est dotée d’une stratégie ambitieuse en matière d’utilisation secondaire des données de santé. La stratégie nationale en la matière permettra un partage efficient et une meilleure valorisation des données de santé, qui sont un maillon essentiel pour la recherche pharmaceutique : c’est un enjeu de souveraineté et de compétitivité pour nos entreprises, afin de permettre à la France d’être la première nation innovante en santé à l’horizon 2030. » Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie. Lancement du chapitre 1 : « utilisation secondaire des données de santé » La stratégie nationale sur l’utilisation secondaire des données de santé lancée aujourd’hui vise à mieux organiser, protéger et valoriser les données au service de la recherche, de l’innovation et des politiques publiques. Prévue au sein de l’objectif 18-1 de la feuille de route du numérique en santé et fruit d’un travail interministériel (DNS, DREES, DGOS, DGE, DGRI, AIS, PDS, CNAM) et d’une large consultation publique (plus de 300 retours), elle est structurée en dix objectifs alliant une double ambition : Offrir aux détenteurs et utilisateurs de données un cadre clair, simplifié et soutenu pour faciliter la réutilisation des données ; Préparer l’entrée en vigueur du règlement sur l’espace européen des données de santé. Consultez la stratégie Intelligence artificielle et données de santé « Cette stratégie IA et en données de santé est essentielle pour la souveraineté de la recherche française et développer de nouvelles approches en matière de prévention, de diagnostic et de thérapies. » Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Lancement du marché public pour héberger une copie de la base principale du SNDS La plateforme des données de santé a lancé ce jour un appel d’offres pour l’hébergement souverain de la copie du Système National des Données de Santé (SNDS). Ce projet vise à accélérer l’accès aux données pour les projets autorisés, et à désengorger les capacités actuelles de traitement. La mise en service est attendue pour l’été 2026. Le marché est publié sur la page suivante « L’intelligence artificielle en santé porte des perspectives immenses pour mieux soigner. Mais elle ne pourra tenir ses promesses qu’en protégeant les données sensibles qui la nourrissent. La migration de la Plateforme Des Données de Santé (Health Data Hub) vers un hébergement souverain constitue une avancée décisive. » Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique Lancement de la consultation publique sur le chapitre 2 « Intelligence Artificielle au service de la santé » Le ministère chargé de la Santé et de l’Accès aux soins lance, ce 1er juillet 2025, une consultation publique sur le Chapitre 2 « Intelligence Artificielle au service de la santé », qui se déroulera jusqu’à la fin du mois de septembre. Cette consultation s’inscrit dans une dynamique de co-construction engagée depuis plusieurs mois avec l’ensemble des parties prenantes du secteur. Elle vise à consolider une stratégie fondée sur quatre priorités structurantes : clarifier la réglementation et encadrer les usages de l’IA en santé ; renforcer l’évaluation des solutions d’IA et leur impact sur le système de soins ; accompagner les professionnels et les établissements dans leur appropriation des outils ; bâtir un cadre économique durable pour soutenir l’innovation s’appuyant sur l’IA. Prendre connaissance de la consultation publique Deux appels à manifestation d’intérêt pour expérimenter des solutions d’IA en établissement de santé et médico-social La direction générale de l’offre de soins (DGOS), avec l’appui de l’Agence nationale de la performance (ANAP), vient de publier deux nouveaux appels à manifestation d’intérêt (AMI) pour soutenir de déploiement d’usage de solutions d’intelligence artificielle (IA) dans les établissements de santé et médico-sociaux. Ces AMI s’inscrivent pleinement dans la dynamique portée par la cartographie des leviers du numérique en santé, leur objectif étant de mettre en lumière des usages concrets, évaluables et reproductibles au service de la transformation des organisations et de l’amélioration des parcours de soins. Ils s’inscrivent dans la droite lignée des priorités nationales identifiées par l’état des lieux de l’intelligence artificielle en santé, notamment la simplification des tâches, l’aide à la décision et la fluidification des parcours de soins. Ces dispositifs visent à tester en conditions réelles des solutions numériques matures, répondant à des besoins opérationnels identifiés sur le terrain dans deux domaines : la médecine d’urgence et le temps de travail en établissement. Ils traduisent une volonté forte de soutenir des projets portés par des établissements engagés dans la modernisation de leurs pratiques. Dates clés : Date limite de dépôt des candidatures : 31 juillet 2025 Notification des projets retenus : 22 août 2025 Démarrage des expérimentations : 1er septembre 2025 Consulter la publication des AMI En lançant des actions concrètes, le gouvernement réaffirme son engagement en faveur des données et de l’IA pour améliorer le pilotage du système de santé, la recherche et l’innovation en santé. « Mettre en place une stratégie intégrée autour des données de santé et de l’intelligence artificielle représente un engagement significatif pour notre écosystème, et une avancée attendue, en particulier pour les CHU/CHR. Sur la base d’une volonté forte d’accélérer le partage de leurs données avec les industriels, les organismes de recherche et les institutions publiques, ces derniers se mobilisent avec détermination, à la mesure des défis que nous devons relever, notamment l’exploitation secondaire des données de santé et l’intégration de l’IA dans nos pratiques. » Pr Vincent Vuiblet et Monique Sorrentino, Commission gouvernance des data de CHU « Je suis sincèrement ravie de voir que le rapport que nous avons rédigé conjointement avec Jérôme Marchand-Arvier, Anne-Sophie Jannot et Aymeril Hoang, a été une base importante dans l’élaboration de la stratégie sur l’utilisation secondaire des données de santé. La mobilisation des acteurs et parties prenantes dans ce projet permettra à cette feuille de route de faire croitre notre potentiel national et européen pour la recherche et l’innovation en santé. » Stéphanie Allassonniere, Professeur et Vice-Présidente Université Paris Cité « Nous franchissons aujourd’hui une étape décisive pour faire de la France un leader de la recherche et de l’innovation en santé. En alliant la puissance des données à l’intelligence artificielle, nous faisons le choix de la confiance, Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois

    #Apnée 3.0 : #Connected #Doctors lance le #Dépistage de #Masse Sur #Connected #Doctors, nous proposons une campagne de dépistage massif de l’apnée du sommeil, une condition qui reste la deuxième cause d’accidents vasculaires cérébraux après l’hypertension artérielle. Il est essentiel que chacun se pose des questions sur la qualité de son sommeil : Est-ce que je suis fatigué au réveil ? Ai-je des céphalées matinales ? Est-ce que je somnole durant la journée ou la nuit ? Le sommeil représente environ un tiers de notre vie, mais aujourd’hui, peu de capteurs permettent d’en explorer réellement la qualité. C’est pourquoi nous vous invitons à vous tester vous-même en utilisant deux questionnaires en ligne : L’échelle de Pichot (pour évaluer la fatigue) L’échelle d’Epworth (Epworth Sleepiness Scale) (pour mesurer la somnolence diurne) Ces deux outils, reconnus mondialement, vous permettront d’évaluer votre capacité de sommeil et votre niveau de fatigue. Ensuite, si les résultats indiquent une problématique, vous serez orienté vers un professionnel de santé spécialisé dans les polygraphies respiratoires nocturnes, le dépistage des ronflements, des apnées, des arythmies cardiaques ou des désaturations nocturnes. Ne négligez pas votre Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois et 1 semaine

    Le #Réchauffement #Climatique augmente les risques d’#Apnée du #Sommeil Le réchauffement climatique n’épargne décidément rien, pas même notre sommeil. Une étude inédite révèle qu’avec la hausse des températures, les cas d’apnée du sommeil devraient exploser dans les décennies à venir. Et ce n’est pas une figure de style : la hausse pourrait atteindre 45 %. L’apnée du sommeil, ici traitée par un masque CPAP, pourrait concerner des centaines de millions de personnes d’ici la fin du siècle, sous l’effet du réchauffement climatique. Une équipe de chercheurs australiens vient de publier une étude aussi dérangeante qu’instructive : le lien entre températures nocturnes élevées et aggravation de l’apnée du sommeil est désormais établi.   En analysant les données de plus de 100 000 dormeurs, ils dressent un constat alarmant — et global : si rien ne change, les conséquences sanitaires et économiques pourraient être aussi lourdes que celles de maladies comme le Parkinson. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Le réchauffement climatique pourrait doubler les cas d’apnée du sommeil d’ici 2100. Dans un monde qui se réchauffe à vue d’œil, même nos nuits deviennent un terrain de jeu pour les effets secondaires du dérèglement climatique. D’après une étude publiée dans Nature Communications, menée par l’université Flinders (Australie), la hausse des températures nocturnes est directement liée à une aggravation de l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Le lien est clair : plus il fait chaud, plus la respiration s’interrompt pendant la nuit. Et parfois jusqu’à l’asphyxie silencieuse. Les températures plus élevées sont associées à une probabilité accrue de 45 % de faire de l’apnée du sommeil au cours d’une nuit donnée. Dr Bastien Lechat, chercheur à l’Adelaide Institute for Sleep Health À ce jour, environ un milliard de personnes seraient touchées dans le monde. Et le plus troublant, c’est que dans 90 % des cas, le diagnostic n’est même pas posé. Fatigue chronique, AVC, dépression, démence : les risques liés à l’apnée non traitée ne sont pas qu’un simple ronflement de travers     Il est vital de traquer le sommeil qui représente le tiers de notre vie en posant les bonnes questions sur la fatigue avec l’échelle de PICHOT  et la somnolence avec l’échelle d’EPWORTH Toujours poser les bonnes questions est-ce que vous avez un sommeil réparateur ? Est-ce que oui ou non vous avez des maux de tête le matin quand vous vous réveillez et surtout est-ce que vous vous endormez dans la journée sans cause apparente cela a un impact économique physique et médical important ? La première cause de l’accident vasculaire cérébral est l’hypertension artérielle , la deuxième l’apnée du sommeil. PARLEZ A VOTRE MEDECIN – FAITES VOUS DEPISTER – Dr  COUHET Eri Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois et 1 semaine

    #Apnée 3.0 : un #Implant sous-cutané #Connecté au #Chu #Toulouse Au CHU de Toulouse, dans le service d’ORL et chirurgie cervico-faciale, nous proposons une thérapie pour les patient·es atteint·s d’apnée obstructive du sommeil (AOS), grâce à la pose d’un implant sous-cutané. Destinée à celles et ceux qui ne supportent pas les traitements classiques, cette solution offre de nouvelles perspectives pour améliorer significativement leur qualité de vie. Face à l’échec des traitements conventionnels[, nous proposons désormais au CHU de Toulouse une solution innovante développée par la société Inspire : un implant sous-cutané (au niveau de la poitrine) qui stimule le nerf hypoglosse (situé dans la région cervicale) pendant le sommeil. Ce nerf joue un rôle clé dans le contrôle de la langue. En le stimulant, le dispositif empêche l’obstruction des voies respiratoires. L’activation de l’implant se fait simplement via une télécommande, juste avant le coucher. Pour les patient·es, c’est l’opportunité de ne plus porter un dispositif extérieur au corps pendant le sommeil. L’apnée du sommeil impacte lourdement la qualité de vie et la santé d’un grand nombre de patient·es. Grâce à cette innovation, nous leur offrons une nouvelle solution efficace, notamment pour celles et ceux dont les traitements classiques étaient jusqu’ici insatisfaisants.Dr Bastien Benbassat et Pr Guillaume De BonnecazeORL et chirurgiens cervico-faciaux L’AOS, un enjeu de santé publique majeur L’apnée obstructive du sommeil touche aujourd’hui 4 à 10% de la population française, avec une prévalence qui grimpe à 15% chez les plus de 70 ans. Elle se manifeste par des pauses respiratoires répétées pendant le sommeil. Ces pauses sont dues à une obstruction des voies aériennes supérieures, causée par un relâchement des muscles de la langue et des tissus environnants. Ces interruptions respiratoires, souvent accompagnées de ronflements sonores et de micro-réveils fréquents, fragmentent le sommeil sans que la personne en soit toujours consciente. Les conséquences sont multiples : fatigue chronique, troubles de la concentration, risques accrus d Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois et 1 semaine

    #Apnée 3.0 : #Cidelec dégaine la station d'accueil #AH02 et le module #PTA sans-fil PR05 Nouveautés Hypnea disponibles dès le 1er juillet : découvrez la station d’accueil AH02 et le module PTA sans-fil PR05 ! Nous avons le plaisir de vous annoncer l’arrivée de deux nouveaux dispositifs dans la gamme Hypnea, disponibles à partir du 1er juillet : la station d’accueil AH02 et le module PTA sans-fil PR05 (pneumotachographe). Conçus pour améliorer l’efficacité et la simplicité de vos enregistrements, ces deux accessoires sont compatibles avec les polygraphes et polysomnographes Hypnea. Le PTA sans-fil (PR05) pour des enregistrements sans contraintes Le module PTA est un pneumotacographe sans-fil conçu par CIDELEC, spécialement développé pour les enregistrements sous machine de traitement (CPAP, BIPAP, VNI) avec la gamme Hypnea. À quoi sert-il ? Il permet la réalisation de polygraphies et polysomnographies sous machine de traitement, en acquérant débit et pression pendant le sommeil. Comment ça marche ? Le PR05 se connecte au Bluetooth avec un Hypnea 3 ou avec un Hypnea 2. L’enregistrement est programmé comme d’habitude. Il se branche simplement : buse rouge côté masque, buse bleue côté machine. Le matin, les données sont récupérées via votre méthode de transfert habituelle. Les plus du pneumotachographe : Aucun fil entre le patient et le polygraphe pour plus de liberté de mouvement, et possibilité pour le patient de se lever la nuit facilement. Une mesure précise, objective et indépendante des pressions / débits. Compatible avec le polygraphe Hypnea pour des enregistrements avec ventilation, quel que soit le contexte (domicile ou hôpital). La station d’accueil (AH02) pour un confort au quotidien Conçue pour recharger, transférer, programmer et appairer vos dispositifs Hypnea en toute simplicité. À quoi sert-elle ? Connectée à votre PC (via USB) et à l’alimentation secteur, la station accueille jusqu’à 4 modules simultanément (y compris les modules sans-fil). Fonctionnalités principales : Recharge rapide des batteries. Transfert instantané des enregistrement au PC. Programmation d’enregistrements en quelques clics. Appairage facile entre modules. Comment ça marche ? Branchez la station, déposez vos modules sur les emplacements magnétiques et laissez la magie opérer : Jusq Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 2 mois et 2 semaines

    #Apnea #Connected #Center , l'#Apnée 3.0 ouvre son #Lab à #Cholet Ouverture le 15 octobre 2025 – Apnea Connected Center à Cholet ! Nous sommes ravis de vous annoncer l’ouverture d’un centre médical entièrement dédié à la gestion et à l’accompagnement de l’apnée du sommeil : Apnea Connected Center. 📍 Adresse : 17 rue Jean Jaurès, 49300 CHOLET 📅 Ouverture : 15 octobre 2025 Apnea Connected Center se positionne comme un véritable laboratoire novateur pour la prise en charge de l’apnée du sommeil en médecine générale. Notre centre propose : Des consultations spécialisées pour le dépistage rapide de l’apnée du sommeil Un accompagnement personnalisé des patients, de la phase de diagnostic jusqu’au suivi à long terme Des solutions technologiques de pointe pour le diagnostic (polysomnographie, polygraphie, etc.) Un espace d’éducation thérapeutique animé par des professionnels qualifiés Des partenariats avec des médecins généralistes et spécialistes de la région Notre équipe pluridisciplinaire est à votre service pour améliorer Continue reading

  • Dr Eric COUHET a écrit un nouvel article il y a 4 mois et 2 semaines

    Le #Médecin 3.0 à l'assaut des #Apnées dans le #DésertMédical     Voici une tendance suite à une polygraphie respiratoire nocturne mettant en lumière les éléments clés de cet examen, qui est essentiel non seulement pour diagnostiquer les apnées du sommeil, mais aussi pour évaluer la santé cardiovasculaire. Voici une explication plus détaillée des différentes parties que vous avez mentionnées : Double expertise respiratoire et cardiaque : Cela signifie que l’examen analyse non seulement le comportement respiratoire, mais aussi les réponses cardiaques. Cela est crucial car les troubles respiratoires peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé cardiaque. Les lignes bleues : Ronflement, inspirations, et expirations : Ces données correspondent aux cycles respiratoires, permettant d’identifier les fluctuations dans le schéma respiratoire pendant la nuit. Les lignes rouges : Apnées (première ligne rouge) : Un arrêt de la respiration durant 10 secondes ou plus. La présence d’apnées est significative car elle indique des épisodes d’obstruction des voies respiratoires. Hypopnées (deuxième ligne rouge) : Une diminution de la respiration de 30 % ou plus, indiquant que la personne continue de respirer mais que cela est insuffisant pour des échanges gazeux efficaces. Saturation en oxygène (troisième ligne rouge) : Montre le niveau d’oxygène dans le sang. Une baisse de cette saturation pendant les apnées est préoccupante car cela signifie que le corps et le cerveau ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène. Fréquence cardiaque (dernière ligne bleue) : Son augmentation en réponse aux apnées peut être une réaction au stress provoqué par le manque d’oxygène, ce qui peut nuire à la santé globale, notamment au cœur et au cerveau. Implications pour la santé : Les variations de la saturation en oxygène et les augmentations de la fréquence cardiaque en relation avec les événements d’apnée ou d’hypopnée soulignent l’importance de traiter ces troubles. Les répétitions de ces épisodes peuvent mener à des problèmes cardiovasculaires graves, à des troubles cognitifs et à d’autres complications. En somme, ce rapport fournit une vision globale de l’état respiratoire et cardiaque pendant le sommeil, et des interventions peuvent être nécessaires en fonction des résultats pour améliorer la qualité de vie et prévenir des complications à long terme. Le compte-rendu d’un examen de polygraphie ventilatoire souligne des points cruciaux sur le diagnostic et la prise en charge des troubles du sommeil. Voici une synthèse de ces éléments : Distinction entre apnées centrales et apnées obstructives : Apnées centrales : D’origine cardiologique, ces apnées se caractérisent par l’absence de mouvement des sangles abdominales et thoraciques. Apnées obstructives : D’origine ORL, causées par une obstruction des voies respiratoires, où l’abdomen continue de bouger malgré un arrêt de la respiration. Éléments d’évaluation dans le rapport : Nombre d’apnées par heure : Indicateur principal pour classifier la sévérité du syndrome. Ronflements (recopathie) : Mesurer la durée et le niveau sonore des ronflements est essentiel. Saturation d’oxygène : La saturation moyenne et le temps passé sous les 90 % révèlent l’importance de la désaturation. Charge hypoxique : Un paramètre récent qui évalue le risque cardiovasculaire. Moins de 30 % : Risque modéré. Entre 30 et 70 % : Risque important. Supérieur à 70 % : Risque très important. Importance de la fréquence cardiaque : Normalement, la fréquence cardiaque devrait augmenter de manière significative en réponse aux apnées. Cela souligne la nécessité de surveiller les patients, surtout ceux avec des apnées centrales. Classification des apnées du sommeil : Moins de 5 apnées par heure : Pas de syndrome d’apnée du sommeil. Entre 5 et 15 : Syndrome minime, généralement sans intervention nécessaire. Entre 15 et 30 : Apnée modérée, nécessite une attention supplémentaire, surtout avec des comorbidités. Supérieur à 30 : Apnée sévère, nécessitant un traitement immédiat. Supérieur à 60 : Apnée très sévère. Supérieur à 90 : Apnée morbide. Rôle des signes cliniques et des questionnaires : L’interprétation des résultats doit tenir compte des questionnaires remplis par les patients, comme le questionnaire de somnolence d’Epworth et le questionnaire de la fatigue de Pichot . Ces outils aident à évaluer l’impact des apnées sur la qualité de vie. Prise en charge globale : Une approche holistique pour gérer les troubles du sommeil et comprendre leur impact sur la santé générale est essentielle. Cela inclut l’importance de l’exploration du sommeil, qui peut révéler des causes de mal-être et prévenir des complications graves comme les accidents cardiovasculaires ou pneumologiques. Rôle du médecin généraliste : Le médecin généraliste est central dans le cadre de la santé connectée, jouant un rôle clé dans le suivi et la prise en charge des patients, en tenant co Continue reading

  • Dr Antoine POIGNANT a écrit un nouvel article il y a 1 an et 3 mois

    FAIRE DE LA #SANTÉ #MENTALE UNE GRANDE #CAUSE NATIONALE  Lors de son discours de politique générale fin janvier, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir faire de la Santé mentale de la jeunesse la Grande Cause de son action gouvernementale. Allons encore plus loin en faisant de la Santé mentale de tous une Grande Cause nationale. Santé mentale et santé physique sont indissociables ; elles doivent être prises en compte, chez chaque individu, de manière globale. Méconnue du grand public, souvent stigmatisée au travers des troubles psychiatriques, considérée comme complexe par les professionnels de santé et le monde politique, la santé mentale ne fait pas assez l’objet d’actions de sensibilisation et de prévention. Pour dépasser ces représentations collectives et enfin agir, une large campagne d’information s’impose. Les crises récentes (sanitaire, économique, géopolitique, environnementale) ont imposé le sujet de la santé mentale, notamment celle des jeunes et des enfants, comme un enjeu sociétal majeur. Avec l’explosion des gestes suicidaires, des troubles dépressifs et anxieux, la détresse s’observe dans toutes les sphères de la société, à l’école, au travail, dans notre vie sociale et familiale. Notre santé mentale peut se dégrader ou s’améliorer, temporairement ou durablement. Plus d’un tiers d’entre nous sera touché par une maladie psychiatrique au cours de sa vie.  Chaque année, 13 millions de personnes en France, soit 1 personne sur 5, développe un trouble psychique (dépression, troubles anxieux, alimentaires, bipolaires, schizophréniques, etc.). Pour elles comme pour leurs proches, à la maladie s’ajoutent trop souvent des situations d’errance diagnostique, de retard d’accès aux soins, de traitements non adaptés et d’exclusions sociale et professionnelle. La santé mentale est le premier poste de remboursement de la sécurité sociale. Une prise de conscience a toutefois été amorcée dans la population depuis la crise sanitaire, en France comme dans de nombreux pays. Des personnalités osent désormais prendre publiquement la parole pour s’exprimer sur leur santé mentale, leurs troubles, et parler de leur souffrance psychique. De nombreuses innovations émergent et contribuent à transformer les pratiques ainsi que les prises en charge ; à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches ; enfin, à déconstruire les préjugés liés à ces troubles.  Et si la santé mentale était enfin vue pour ce qu’elle est : une composante essentielle de notre santé ? Et si parler de santé mentale devenait aussi naturel que de parler de santé physique ? Pour prendre collectivement à bras le corps cet enjeu de société majeur, il faut faire de la Santé mentale une Grande Cause nationale. Le label « Grande Cause » serait un formidable levier de transformation avec la conduite de larges campagnes d’information et de sensibilisation et la mobilisation conjointe des pouvoirs publics et des forces vives du pays. SIGNEZ LA PETITION Faire de la Santé mentale une Grande Cause nationale permettra de poursuivre trois objectifs : Informer : faire en sorte que chacun puisse mieux comprendre ce qu’est la santé mentale, mieux connaître les maladies qui s’y rapportent et identifier dès le plus jeune âge les actions qui permettent d’en prendre soin. Prévenir : mettre en place une véritable politique de promotion de la santé mentale, faire progresser la prévention, développer le repérage précoce et les réponses graduées pour une prise en charge de la souffrance psychique à la hauteur des besoins de notre société en formant et informant sans relâche. Déstigmatiser : faire évoluer les représentations sur les troubles psychiques pour restaurer l’espoir, en montrant que le rétablissement est possible, que la recherche et les innovations mais aussi les réponses aux attentes des personnes en situation de handicap psychique peuvent améliorer la vie de ceux qui souffrent et celle de leurs proches. Des solutions et des initiatives innovantes existent déjà sur l’ensemble du territoire. 2025 sera l’occasion unique de mettre en lumière ces nombreuses actions et solutions et d’apporter des réponses concrètes à nos concitoyens pour faire progresser la société tout entière. La FAS s’est engagée comme Continue reading

  • Dr Antoine POIGNANT a écrit un nouvel article il y a 5 ans

    Zania Stamataki, University of Birmingham

    Des scientifiques de Hongkong ont rapporté lundi le premier cas confirmé de réinfection au coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19. Celle-ci a été atte […]

  • Dr Antoine POIGNANT a écrit un nouvel article il y a 5 ans

    Les syndicats nationaux de médecins libéraux ont décidé de s’unir autour de la e-santé en lançant le premier mouvement intersyndical « 100 000 Médecins.org ». Regroupant la CSMF, la FMF, le SML, Le Bloc, MG F […]

  • Dr Antoine POIGNANT a écrit un nouvel article il y a 5 ans et 2 mois

     
    Les activités humaines, comme ici la déforestation en Malaisie, accélèrent l’émergence de nouvelles maladies.
    Rich Carey / Shutterstock
    Mathilde Paul, Inrae; Eric Delaporte, Institut de recherche pour le dé […]

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