.@LucineFrance & Maryne COTTY ESLOUS un parcours de combat contre la #douleur
Maryne Cotty Eslous
1) D’où venez-vous ?
Je suis née à la Rochelle mais j’ai effectué tout mon parcours universitaire sur Bordeaux.
C’est sur Bordeaux que je me suis construite en tant que femme, chercheuse, et cheffe d’entreprise. Lucine c’est la rencontre entre mon parcours personnel et professionnel. Je suis moi-même douloureuse chronique et j’ai vécu les difficultés du parcours de soin « douleur ». Également chercheuse de profession, j’ai choisi de croiser les disciplines pour comprendre la complexité de l’être humain : Neurosciences, UX, droit, anthropologie, psychologie, histoire.
C’est au fil de mes expériences professionnelles en R&D que j’ai choisi de m’intéresser plus particulièrement à la douleur et aux nouvelles technologies. Après deux années à Haut-Lévêque au sein d’un service de neurologie, et trois années en tant que chargée de projet innovation en e-santé, j’ai continué ma formation dans la science de la data, de l’applicatif (data-visualisation, netnographie) et du handicap (formation accessibilité, ergonomie seniors).
2) Qui êtes-vous ?
Aujourd’hui je peux me définir comme Chercheuse et cheffe d’entreprise. Sur un plan personnel je dirai que je suis une insatiable curieuse : j’aime apprendre, lire, faire de nouvelle expérience. Je ne me suis jamais rien interdit.
J’ai souhaité être intermittente du spectacle, j’ai été chanteuse de blues ; J’adore l’archéologie, j’ai donc fait un master en histoire. J’ai un soupçon de folie et de ténacité: c’est le sport à haut niveau qui m’a enseigné ce dépassement de soi. Et je rajouterai que j’adorrrre la bonne nourriture partagée en bonne compagnie.
3) Que faites-vous, aujourd’hui ?
Je suis la présidente de l’entreprise Lucine
4) Que voulez-vous faire, demain ?
Je fais le souhait que Lucine soit demain remboursée par la sécurité sociale.
Je veux être certaine que chaque personne, qu’elle soit touchée à un moment donné de son existence par la douleur chronique bénéficie de l’accompagnement, et du soin nécessaire à son bon rétablissement.
C’est un idéal mais ce n’est pas de la science-fiction et c’est pourquoi nous travaillons depuis 3 ans déjà à la reconnaissance de Lucine comme dispositif médical.
5) Comment et pourquoi allez-vous faire avancer la santé connectée ?
Nous parlions de folie juste avant, je crois qu’il en faut pour voir au-delà des possibilités technologiques, des obligations légales et des prismes culturels.
Faire avancer la santé connectée c’est casser des certitudes, se rappeler que l’ensemble des acteurs allant du patient au médecin sont des sachants qui doivent communiquer.
Il y a trois ans on nous disait que notre projet était de l’ordre de la science-fiction aujourd’hui il est de l’ordre du réel.
6) Quel est votre
« take-home » message ?
Quand on a démarré j’avais une conviction intime, celle de vouloir centrer un dispositif autour du patient. J’ai pu constater que je n’étais pas la seule. Je pense à tous les médecins que nous avons pu rencontrer. Le comité scientifique qui enrichit et valide les démarches de Lucine.
C’est cet apport du terrain qui a fait de cette conviction une réalité physique et factuelle, qui fait qu’aujourd’hui Lucine est un outil de progrès au service des utilisateurs.
Mon message : « osez écouter votre folie »
Twitter : @LucineFrance
Entreprise : projet-lucine.com