
Le #Corbeau et le #Renard : L’#Apnée de l’#Éternel #Attendant
Dans un arbre, perché, un Corbeau au beau plumage,
Tenait un fromage, fierté de son héritage.
Au sol, un Renard, rusé comme à son habitude,
L’observait, l’estomac gargouillant d’une attitude.
« Oh, le Corbeau ! » s’exclame-t-il d’une voix suave,
« Que ta prestance brille tel un soleil de lave !
Si j’étais comme toi, j’en aurais des jalousies,
Ta grâce, cher ami, me porte à bien des folies. »
Le Corbeau, flatté, se pavanait dans son arbre,
Ne savait pas que le Renard jouait à un drôle de marbre.
Il gonfle le torse, avec une arrogance sans fin,
S’imaginant en roi, maître du festin.
« Écoute, cher Corbeau, mais je te le demande,
N’as-tu jamais songé à l’apnée qui t’achande ?
Pourquoi rester perché, à digérer tout ce fromage,
Quand le sol, plein de promesses, t’attend en hommage ? »
« Mais oui, ô Renard, l’apnée est pathétique,
Attendre un fromage, c’est tout de même tragique !
La vie est courte, alors sur ce fromage,
Ne t’endors pas, hurle, n’aie pas de nuage ! »
Le Renard, souriant, se dit qu’il a de la chance,
De voir un Corbeau se noyer dans sa confiance.
« Je t’invite à plonger dans les eaux de la lumière,
Mais, hélas, je crains que ma patience ne s’altère. »
Et tandis que le Corbeau chante son air rustique,
Le Renard attend – dans une apnée cynique –
Car, sous les flots de la flatterie en cacophonie,
Le fromage est le but, une gloire en agonie.
Enfin, impatient, le Renard s’approche :
« Allez, généreux Corbeau, fais un effort, approche !
Une bouchée, disons, une miette, ne serait pas trop,
Et moi, la langue pendante, en rêve d’un festin haut. »
Le Corbeau, bercé par les chants de l’illusion,
Ne comprend pas qu’il pourrait être la solution.
Mais, dans ce ballet de comédie fishy,
Le fromage tombe : voilà le festin de la vie !
Le Renard, tout sourire, attrape ce délice,
Tandis que le Corbeau réalise la malice.
« Apprends, ami plumage, dans cette fable,
Que la flatterie est un souffle de sable. »
Moralité : « Méfie-toi de ceux qui, sous l’apnée,
Attendent ton fromage, en souriant, cachés.
Car le temps que tu passes à chanter dans les cieux,
Peut tout aussi bien servir de repas… à tes malheureux. »
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