Ah, les voyages à la retraite ! Le moment de faire des choses folles — comme attraper un camping-car, sauter en plein milieu de nulle part et vivre des aventures sensationnelles. Enfin, ça, c’est la théorie. Dans la réalité, pour Jean et Monique, le département des retraites devient le département des galères, surtout en compagnie de leur précieuse machine PPC. Allons-y, plongeons dans leur odyssée grinçante.

Départ à l’Aube… ou Pas

Le grand jour est enfin arrivé. Dans leur petite maison, Jean jette un dernier regard sur sa collection de chaussons avant de s’attaquer au monstre : la machine PPC. « Spoiler alert », le seul monstre, c’est lui avec son insistance à l’installer comme si sa vie en dépendait — ce qu’elle fait d’ailleurs à sa manière. Monique, avec l’œil acéré d’un aigle, le bombarde de sarcasmes :

« Tu es sûr que le camping-car est assez grand pour accueillir ton ego et ce réacteur ? »

Après un combat acharné, ils prennent la route. Les champs défilaient sous leurs yeux, certes, mais Jean ne peut s’empêcher de faire des commentaires : « Regarde comme c’est beau la nature ! »

Monique, l’esprit pratique : « Oui, beau, mais surtout sans toilettes à des kilomètres. Ce camping-car, c’est un palace où on ne peut même pas faire pipi sans se demander si on va y noter un accident de camping-car ! »

Pause Déjeuner : Comédie de l’Absurdite

Après des heures sur la route, il est temps de se restaurer. Malheureusement, Jean a oublié de mettre de la nourriture dans le camping-car. Il sort donc des sachets de chips dégoûtants et des barres chocolatées. Monique, avec un air désabusé :

« Génial, on peut maintenant se nourrir comme des adolescents en rébellion. Dites adieu à la gastronomie ! C’est bien la retraite ou on fait un retour au collège ? »

La marchine PPC, couplée à un appétit encore plus vorace, ajoute une touche comique lorsque Jean essaie de l’installer au grand désespoir de son système digestif. « Bien, je vais mourir avec dignité… et dans le bruit d’un aspirateur morphé en machine à réguler la souffle ! »

Nuit Enchantée : Le Concert du PPC

La nuit tombe, et l’heure du repos semble enfin arriver. Jean installe leur lit repliable sans se douter qu’il se trouve à quelques centimètres d’une expérience sonore digne d’un film d’horreur. La machine PPC démarre, poussant un grognement si fort que les voisins se mettent à se demander si un troupeau de rhinocéros est en train de se battre pour leur vie.

« Tout le monde s’attendait à voir une belle aventure, mais ils ont droit à deux retraités en pleine lutte contre un bidule qui respire ! »

Monique se tourne vers lui, mi-amusée mi-agacée : « L’an prochain, peut-être que nous devrions investir dans un camping-car avec un compartiment insonorisé. Peut-être que j’y prendrais mon sommeil au lieu de ce concert de souffleries ! »

Feu de Camp et Confessions

Le lendemain matin, ils se retrouvent avec d’autres campeurs autour d’un feu. Jean ne peut se retenir de faire le show.

« Salut tout le monde, avez-vous déjà vécu quelque chose d’aussi palpitant qu’une nuit avec un PPC ? C’est comme dormir avec un dragon asthmatique qui essaye de vous faire suer le sang. »

Monique, entre deux gorgées de café, ajoute : « Oui, et n’oublions pas le fait que cette machine devrait probablement avoir sa propre étiquette “Danger ! Not safe for camping adventures” ! »

Les autres campeurs éclatent de rire, réalisant qu’ils viennent de tomber sur les deux retraités les plus déjantés du camping. Un autre campeur, l’œil pétillant, glisse : « Si c’est ça le bonheur à la retraite, je préfère encore passer mes soirées à jouer aux dames avec des chats ! »

Conclusion : La Vie à Deux et la Machine

En fin de compte, ce voyage en camping-car est moins une aventure et plus un long sketch comique entre une machine obsessionnelle et un couple qui a du mal à s’entendre sur ses choix de vie. Pourquoi en vouloir plus quand chaque moment devient une source de souvenir à grincer des dents ?

Si la vie en camping est un rêve, alors Jean et Monique vivent dans un rêve éveillé…