Consulter un médecin à distance par vidéo grâce à un ordinateur, une tablette, ou un smartphone. Tel est le principe de la téléconsultation, qui est remboursée par l’Assurance maladie. Autant dire que ces consultations d’un nouveau genre ont été particulièrement utiles pendant le confinement cette année; ce qui a permis à chacun d’améliorer ses connaissances en la matière.

Sept Français sur dix se disent aujourd’hui bien informés sur la téléconsultation médicale, d’après un sondage mené par Harris Interactive pour Livi. Mais ce qui est encore plus frappant, c’est que les connaissances de chacun ont progressé par rapport à janvier 2020, et davantage encore par rapport à janvier 2019. Il y a près de deux ans, 84% des Français pensaient à juste titre que la téléconsultation était réalisée par un médecin diplômé, agréé par l’Ordre des Médecins; ils sont désormais 90%.

Même constat pour le remboursement, seuls 73% des répondants pensaient que ces consultations à distance étaient prises en charge en janvier 2019, contre 90% aujourd’hui. Les Français semblent en revanche toujours réticents quant à cette pratique, puisque seulement 51% d’entre eux estiment que la téléconsultation médicale a la même valeur qu’une consultation classique. Un chiffre qui a malgré tout progressé depuis janvier 2019 (36%).

Concernant l’utilité d’un tel service, on observe également l’effet de la crise sanitaire. Plus de neuf sondés sur dix (91%) considèrent que la téléconsultation médicale permettrait de réduire le risque de contamination dans les salles d’attente des médecins, 85% qu’elle serait efficace pour faciliter la consultation d’un médecin, 80% pour désengorger les services d’urgences des hôpitaux, et 78% pour lutter contre les déserts médicaux.

Plus des trois quarts des Français (76%) avouent pourtant n’avoir jamais consulté un médecin généraliste via une téléconsultation. A contrario, 16% des personnes interrogées affirment avoir utilisé cette solution pour la première fois pour une raison liée au Covid-19. Ils sont même 67% à envisager de le faire pour leur cas personnel. Notons toutefois qu’ils ne se tourneraient pas vers ce service pour un problème potentiellement grave, mais le privilégieraient pour un renouvellement d’ordonnance, un conseil médical, un problème de santé non grave, ou lors de vacances ou de déplacements ponctuels.

Cette enquête a été réalisée en ligne, entre le 18 et le 20 novembre 2020, auprès d’un échantillon de 1.037 personnes représentatif des Français âgés de 15 ans et plus.