#Confinement & #Ubercontamination : le #CouvreFeu est #urgent. #CovidFR
UberEats, Deliveroo ou Frichti… Confinés nous pouvons toujours nous faire livrer des repas, des biens non essentiels s’il en est. Et vous avez surement reçu un mail de ces plateformes de livraison vous assurant qu’elles continueraient de vous livrer « sans contact » durant la période de confinement.
Avec plus ou moins d’humour mal placé elles vous expliquent que vous avez du temps… maintenant.
Les livraisons continuent d’être autorisées, exposant ainsi les coursiers !
Jérôme Pimot, cofondateur et porte-parole du Clap (Syndicat des Coursiers) dans La Tribune
Alors que les restaurants sont maintenant fermés depuis le samedi 14 mars à minuit, leur activité est toujours autorisée en cas de vente à emporter ou de livraison , tant qu’ils ne sont pas en contact avec le public.
C’est ce que prévoit l’arrêté pris par le Docteur Olivier Véran, et concernant la fermeture des « lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays« .
Dans le guide des précautions sanitaires disponible sur le portail de l’Économie, des Finances, de l’Action et des Comptes publics également, il est précisé que la livraison à domicile est autorisée « pourvu qu’elle se fasse sans contact ». Alors définissons le « sans contact » … cette vaste fiction qui a une petite semaine d’existence.
Pour le CLAP, ces « mesures ne suffisent pas à protéger les livreurs »
Restaurants, livreurs et clients doivent faire en sorte que « personne ne se croise ». La fiction gouvernementale est la suivante : Une « zone de récupération des repas doit être aménagée par le restaurant », où le livreur dépose son sac. Le personnel y met directement le repas et le livreur le récupère ensuite. En pratique rien ne se passe comme cela.
Le livreur attend devant le restaurant à proximité des autres collègues qui socialisent (car il se connaissent souvent) et la plupart tripotent leur smartphone (le plus septique des endroits du corps !) pour vérifier leurs gains et naviguer sur leurs messageries, etc..
Ubérisation de la contamination manuportée
Enfin la pizza est prête, le livreur déganté, les doigts souillés par son smartphone prend la boite de pizza et l’introduit lui-même dans son sac. Il remet ses gants de conduite et se rend chez le client de la plateforme pour réaliser une fameuse « livraison sans contact ». Il la dépose avec ses mains souillés devant la porte du client, sonne et s’en va. Il ne dispose pas de gants, pas de masques non plus et pourrait tout aussi bien tousser sur l’emballage…
Une boite de pizza en carton va conserver cette charge virale plusieurs heures et le client va la prendre à pleine main. Docteur Olivier Véran, expliquez s’il vous plait à Cédric O que le concept de « sans contact » est purement virtuel et que cette fiction n’a d’autre rôle que de soutenir l’économie au détriment de la santé publique.
J’ai échangé avec les plateformes de livraison de repas à domicile pour systématiser la livraison sans contact. Afin de protéger les livreurs et les clients, nous mettons en place des protocoles pour qu’il n’y ait aucun contact direct. #COVIDー19 #coronavirus pic.twitter.com/XtEYvq5IuT
— Cédric O (@cedric_o) March 16, 2020
Dr Olivier Véran, Edouard Philippe n’ajoutez pas de charge virale aux citoyens.
Promulguez maintenant le couvre feu dès 19h et interdisez L’activité de plateforme de livraison de repas (non essentielle)
c’est une mesure de santé publique face à l’urgence épidémiologique.