#Orthopédie 3D : Une prothèse d’épaule émerge grâce aux technologies 3D
Il y a plus de deux ans, Nathalie Dufaut Danjon a été abattue par un homme avec un fusil de chasse.
La balle est entrée dans l’articulation de son épaule par l’avant et a quitté son épaule. L’anatomie osseuse de son épaule a été détruite, bien que les nerfs n’aient pas été affectés.
Déterminée à créer quelque chose de positif hors de cette expérience, et au lieu de se concentrer sur la misère, la haine et la douleur, Nathalie a choisi de se concentrer sur le bien. Elle voulait aider les autres.
C’est l’histoire de la façon dont un implant d’épaule imprimé en 3D lui a donné le contrôle du dos de son épaule et de sa vie.
Vous cherchez une solution
Nathalie a passé plus de six mois à chercher un chirurgien qui prendrait son cas et l’aiderait à soulager la douleur dans son épaule. Sur les 12 ans, rien ne pouvait l’aider.
Un implant traditionnel n’était pas une option parce qu’il y avait trop de dégâts sur l’épaule.
Il n’y avait aucun moyen de le réparer à l’os.
Après sa demande pour la possibilité d’une prothèse imprimée 3D, sur mesure, on lui a dit: «L’impression 3D est un gadget, un travail en cours. Ce n’est pas quelque chose pour vous».
« Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. »
Une amie de Nathalie a présenté au Prof. Narcisse Zwetyenga, chef de la chirurgie maxillo-faciale au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon en France.
Se demandant comment un chirurgien maxillo-facial pouvait aider son problème d’épaule, Nathalie allait le voir.
Pour sa surprise et son soulagement, le professeur Zwetyenga a dit que quelque chose pouvait être fait. Une première réponse positive a finalement donné à Nathalie l’espoir. Le professeur Zwetyenga l’a ensuite présentée au docteur Brice Viard, chirurgien orthopédiste de son équipe.
Prendre une destruction commune avancée
Le Dr Viard a vu qu’il était confronté à un cas très particulier de destruction conjointe avancée qui était difficile à traiter avec les pratiques actuelles.
Les lésions de l’épaule étaient très avancées, dit-il. «L’humérus du patient n’avait pas de surface articulaire proximale et était gravement déformé», explique-t-il. L’image 3D a également décrit les fragments d’os lâches qui collent sur le côté intérieur du muscle deltoïde et collés dans une membrane fibreuse.
Le Dr Viard explique en outre que la partie la plus difficile était la destruction avancée de la glénoïde. « Comme les implants standard sont conçus pour la population standard », dit-il, « des cas spéciaux comme celui-ci ne laissent pas place à une bonne reconstruction. Il était impossible d’obtenir une fixation osseuse sur l’omoplate ».
Quand on veut, on peut
Le Dr Brice Viard dit que sa collaboration avec Materialize l’a beaucoup aidé, surtout lors de la planification préopératoire. « Le contact avec les ingénieurs était très important et nous pouvions travailler étape par étape pour créer un implant réaliste pour cette opération spécifique ».
« Vous pouvez voir comment les implants sont positionnés après la reconstruction », dit-il en montrant les rayons X à l’écran. « Ils sont à la fois sur l’huméral et sur les côtés glénoïdes », dit-il. « C’est une prothèse inverse de l’épaule ».
Résultats très satisfaisants
Aujourd’hui, le patient se porte très bien, dit-il. Il y a presque un an après la chirurgie et elle a retrouvé une mobilité articulaire très satisfaisante. Elle est très satisfaite des résultats. Il est encore un peu tôt pour déterminer la croissance osseuse de l’implant, poursuit-il, mais les résultats à court et à moyen terme sont très satisfaisants.
« Cela crée des possibilités de reconstruction pour l’avenir, avec de meilleures conditions et de meilleurs résultats. »
– Dr. Viard