#BiennaleDesign : #Sigvaris teste sa chaussette connectée
L’entreprise de Saint-Just-Saint-Rambert vérifie auprès des utilisateurs l’intérêt d’un article de contention qui enregistrerait des données grâce à une puce électronique.
Pour la seconde édition consécutive, Sigvaris est présente au sein des laboratoires d’expérimentation de la Biennale internationale design de Saint-Etienne.
C’est cette fois l’occasion pour le leader du marché de la compression médicale d’interroger le visiteur sur son intérêt pour de futures chaussettes, bas et collants de contention connectés.
« Nous l’avons déjà présentée dans des salons seniors. Ici c’est notre premier test utilisateur auprès du grand public », déclare Jacques Lacroix, directeur innovation, à propos de la chaussette connectée.
« La technologie est disponible. Il s’agit d’envisager les services attendus », explique le représentant de l’entreprise de Saint-Just-Saint-Rambert. La puce fonctionnant sous des technologies éprouvées, de type NFC ou RFID, collecterait de façon inerte des données destinées à être exploitées par la suite.
Le groupe, qui fabrique près de cinq millions de paires d’articles par an, estime à environ 5 % le surcoût engendré par l’incorporation d’une puce électronique. Soit directement à la commande soit à l’occasion d’une « reprise ». Parmi les données dont la collecte est envisagée par ce biais figure le nombre d’heures pendant lesquelles le produit de contention, délivré sur prescription médicale et remboursable par la Sécurité sociale, a été porté. Ce chiffre peut servir de « témoin d’usure ».
Mais l’amélioration de l’observance de ces dispositifs médicaux, recommandée par la Haute autorité de santé aux insuffisants veineux, figure parmi les premiers objectifs assignés à ce futur produit connecté sur lequel travaille Cyril Chaigneau, responsable des études avancées chez Sigvaris.
« Sur quatre jours, plus de 150 personnes ont participé à la collecte d’informations auprès de visiteurs de la Biennale qui étaient invités à participer à un jeu », explique Gäelle Massacrier, directrice de la communication.
Pour enrichir encore les fonctionnalités envisagées, une démarche à base de questionnaires destinés aux professionnels de santé viendra compléter les données recueillies auprès du grand public.
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