#Hôpital 3.0 : les robots ont revêtu la blouse blanche
DES ROBOTS AUX PETITS SOINS POUR LES PATIENTS
Depuis le mois d’octobre 2015, infirmiers et médecins ne sont plus seuls à être aux petits soins des patients du Humber River Hospital, à Toronto (Canada).
Ici, les robots ont aussi revêtu la blouse blanche.
Enregistrement administratif des malades, pharmacopée, alimentation ou encore analyse sanguine : pas une mission n’échappe à l’automatisation.
Avec l’ambition non de remplacer le personnel médical, plutôt de celle de lui simplifier la tâche. Car toutes sont menées en corrélation entre l’homme et la machine.
A commencer par la maintenance.
Acheminant les repas, les médicaments ou les fournitures des chambres sur 13 étages et près de 160 000 m2, les robots mobiles Swisslog ont la capacité de pousser les charriots, de prendre l’ascenseur, de livrer les commandes puis de retourner à leur station de charge. En toute autonomie.
L’apothicaire, lui, est un bras robot capable d’effectuer les préparations médicamenteuses à partir des ordonnances et dosages saisis par le personnel sur ordinateur.
En professionnel consciencieux, Stäubli a en outre la charge de vérifier les allergies et autres contre-indications thérapeutiques auxquelles pourraient être soumis le patient.
L’un de ses alter ego mécaniques manipule de son côté les éléments toxiques pour l’homme nécessaires à la chimiothérapie. Une manière de prévenir tout risque d’accident.
L’APOTHICAIRE, LUI, EST UN BRAS ROBOT CAPABLE D’EFFECTUER LES PRÉPARATIONS MÉDICAMENTEUSES À PARTIR DES ORDONNANCES ET DOSAGES SAISIS PAR LE PERSONNEL SUR ORDINATEUR.
Plus sure, la robotique en terre hospitalière est également synonyme de confort. Ainsi en salle de radiologie, guidage laser, IRM silencieuse et cliché 4D assurent des prises de vue sous tous les angles sans obliger les malades à s’improviser contorsionnistes.
Dans les chambres des patients enfin, l’afflux de robots n’exclue pas la présence humaine.
Au contraire, il la renforce grâce à l’utilisation de tablettes numériques permettant à chacun, outre la consultation de son dossier médical, de rester en contact permanent avec ses proches ou les membres du service.
Un test grandeur nature qui préfigure, peut-être, l’hôpital 3.0 de demain