#SantéConnectée : #PeerToPeer #Healthcare, une #Communication #Participative 3.0
LE PEER-TO-PEER HEALTHCARE : UNE COMPLÉMENTANTARITÉ AU SAVOIR ACADÉMIQUE
Si je vous dis soutien social-émotionnel-expérientiel cela vous évoque-t-il quelque chose ?.
Il s’agit de la capacité des médias sociaux à jouer le rôle de soutien émotionnel, surtout en cas de maladies graves. Avec un tel niveau de connaissance, quoi de mieux que de se fédérer en communauté pour aider ses pairs ?.
Ces communautés de patients renvoient tout aussi bien à des pages ou des groupes sur Facebook, des comptes Twitter ou encore des blogs.
Par ce mode de communication participatif, les Patients pairs se retrouvent en toute confiance pour discuter des expériences vécues avec leurs propres mots .
Ce processus de vulgarisation a été conceptualisé par la chercheuse Susanna Fox sous le terme de Peer-to-peer Healthcare (le savoir expérientiel). Non seulement, il complète le savoir académique, mais il permet aussi d’humaniser des connaissances théoriques qui manquent souvent d’altruisme.
Christine Bienvenu partage son expérience : « On ne va pas à l’école pour être patient.
Humaniser nos ressentis auprès d’autres patients donne un semblant de normalité à des cas de maladies. Au final, poursuit-elle, personne ne sait tout, mais nous savons tous quelque chose ».
Elle conseille de privilégier une communauté en ligne proche, locale et dans sa langue natale.
Car s’il s’agit de la même maladie, il y a des différences logistico-administratives et légales entre cantons. Les ligues cantonales contre le cancer notamment ont une page Facebook.
Qui n’a jamais paniqué à la lecture de sa fin imminente après une recherche en ligne de ses symptômes ? Voici en conclusion quelques règles de bonnes pratiques à observer pour un usage (e)healthy des médias sociaux.
- Toute information n’est pas (obligatoirement) bonne à prendre. Dans un contexte d’« infobésité », opérer un tri.
- Confronter ses résultats récoltés en ligne avec d’autres informations, notamment les avis de Patients pairs. Cette précaution fera office de pare-feu et évitera au maximum toute confusion avec une Fake news.
- Se rendre sur des plateformes recommandées par des professionnels ou son propre médecin.
- Jetez un œil à la date de celles-ci pour ne pas se retrouver face à des publications obsolètes.