#EricSebban : #Visiomed , la communication pour le #Déploiement
#Visiomed a récemment conclu un accord majeur de distribution avec le groupe Henry Schein Medpod, leader de la distribution de matériel médical aux Etats-Unis.
Une étape clé qui doit permettre l’essor de la gamme d’objets de santé connectés BewellConnect et des services associés.
Le point avec Eric Sebban, PDG de la société spécialisée dans l’électronique médicale de nouvelle génération.
Quels sont les atouts d’Henri Schein Medpod pour développer les ventes de BewellConnect ?
Eric Sebban : Le projet est extrêmement ambitieux avec un partenaire de taille spécialisé dans la distribution pour les professionnels de santé, les mutuelles et les compagnies d’assurances aux Etats-Unis. Nous avons travaillé en amont pendant un an afin de bâtir des offres innovantes et adaptées qui ont reçu un excellent accueil lors du dernier salon américain de la télémédecine. Tout est prêt désormais pour mettre nos objets de santé connectés et les services associés à disposition des médecins. Le déploiement est prévu en deux phases : d’abord 10 000 patients, puis 150 000 patients – des malades chroniques souffrant d’au moins deux pathologies reconnues comme des maladies de longue durée. Ils seront équipés de trois dispositifs médicaux de la gamme BewellConnect, partiellement pris en charge par les plus prestigieuses compagnies d’assurances partenaires du programme Augmented HealthCare. Ses offres bénéficieront également du module d’intelligence artificielle BewellCheck-up et du service de mise en relation avec son médecin MyDoc. Ces deux phases vont nous servir à évaluer l’offre de manière extrêmement précise, pour éventuellement l’ajuster afin de l’étendre ensuite à l’ensemble des patients assurés.
Que représentent 150 000 patients en termes de ventes potentielles pour Visiomed ?
Eric Sebban : Equiper ces patients de produits et services BewellConnect va bien évidement être générateur de chiffre d’affaires important pour Visiomed. Il ne faut pas comparer et rapporter ce chiffre à nos ventes de produits traditionnels. Nous avons équipé des millions de personnes dans le monde depuis dix ans. Mais en ce qui concerne la santé connectée, nous sommes face à un formidable marché. Pour créer BewellConnect, nous sommes partis d’une page blanche. Il a fallu beaucoup de temps pour créer une offre globale et cohérente, intégrée et sécurisée, c’est maintenant un écosystème parfait. Le déploiement arrive maintenant en sachant que la dynamique est complètement différente aux Etats-Unis par rapport à la France. La santé coûte très chère aux Etats-Unis, il faut éviter de tomber malade, la prévention occupe donc une place importante. Les pathologies chroniques (insuffisance cardiaque, diabète, obésité, etc ..) touchent 20% de la population globale américaine, soit près de 100 millions de personnes potentiellement. Notre ambition est de devenir un acteur significatif d’un marché adressable estimé à 3,2 milliards de dollars.
Quel est le modèle économique de la santé connectée ?
Eric Sebban : Nous avons bâti une large gamme de dispositifs médicaux innovants (15 actuellement), associés à des services révolutionnaires : l’assistant personnel de santé BewellCheck-up, ainsi que MyDoc, la plateforme de téléconseil opérée par des médecins. Cette offre complète de produits et services, sans équivalent dans le monde, combinée à la puissance de notre partenaire commercial, nous donne les meilleurs atouts pour nous déployer dans un premier temps aux Etats-Unis, où la dynamique pour la santé connectée est la plus importante. Les pays où la santé coûte cher – comme les Etats-Unis – constituent le premier axe de développement pour la santé connectée. Mais elle prend aussi tout son sens là où la réponse médicale est insuffisante par rapport aux besoins. Nous développons donc aussi nos offres en Afrique.
Les ventes en France et en Europe commencent-elles à monter en puissance ?
Eric Sebban : Le marché français n’est pas le plus « facile », dans la mesure où la santé est quasiment gratuite en France. Pour autant, nous constatons des signaux positifs. Les pharmaciens, qui constituent notre canal de distribution naturel, comprennent de mieux en mieux l’intérêt de la santé connectée. Nous intervenons de plus en plus auprès d’eux, par le biais de modules de formation, pour leur apprendre à identifier les besoins des patients en fonction de leurs pathologies. Et nous allons lancer à la rentrée une grande campagne de communication axés sur les services afin de générer du trafic vers les points de vente. Celle-ci sera d’autant plus efficace que les pharmaciens auront été formés avec nos produits mis à disposition dans des espaces dédiés des officines.
Philips s’est également lancé dans la santé connectée, craignez-vous la concurrence ?
Eric Sebban : Nous offrons à l’heure actuelle la gamme de dispositifs médicaux connectée la plus large du marché. Bien sûr, Philips est un conglomérat très puissant qui dispose sans nul doute des ressources pour développer sa propre gamme. Mais je rappelle une nouvelle fois que des produits sans services ne servent à rien. Nous vendions des tensiomètres avant qu’ils ne soient connectés. Ce n’est pas de les rendre connectés qui va augmenter les ventes s’il n’y a pas de services associés qui apportent la valeur d’usage aux produits. Nous mettons à disposition tout un écosystème cohérent révolutionnaire avec des produits innovants, un service de mise en relation à distance avec les médecins, et surtout notre système révolutionnaire d’intelligence artificielle d’aide à la décision médicale. C’est une vraie barrière à l’entrée qui va faire toute la différence. La concurrence ne nous effraie donc pas. C’est même plutôt une bonne chose, dans le sens où elle témoigne d’une prise de conscience générale sur le besoin de santé connectée