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#SantéMentale : attention à l’effet de mode et à la banalisation

Simone Biles fait partie des personnalités populaires qui n’hésitent pas à évoquer leur santé mentale. En 2021, c’est pour la préserver qu’elle avait choisi de se retirer du concours par équipes lors des JO de Tokyo. Lionel Bonaventure/AFP     Antoine Pelissolo, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) La question des troubles de santé mentale semble avoir envahi médias et réseaux sociaux ces dernières années. Rien d’étonnant : la pandémie de Covid-19 est passée par là, faisant exploser les problèmes psychiques. Mais de quoi parle-t-on exactement quand on parle de « santé mentale » ? Qu’est-ce qui entre dans la catégorie des troubles ? Qui est concerné ? Faisons le point.   Érigée en « grande cause nationale » pour l’année 2025, la santé mentale sort enfin du silence dans lequel elle est plongée depuis trop longtemps, entre fausses représentations, peurs diverses ou déni plus ou moins généralisé. De fait, les troubles de santé mentale semblent aujourd’hui (un peu) plus faciles à évoquer dans l’espace public et dans la sphère privée, au point d’ailleurs que l’augmentation des demandes de consultations se heurte de plus en plus à […]

Grand Défi « Dispositifs médicaux numériques en santé mentale »

Dans le cadre du Plan Dispositifs Médicaux Innovants France 2030, le Grand Défi « Dispositifs médicaux numériques en santé mentale » vise à faire émerger des technologies de santé numériques innovantes en santé mentale et en psychiatrie. L’objectif est également d’assurer l’accès aux dispositifs médicaux numériques permettant de répondre aux besoins (non couverts ou partiellement couverts) des patients, des aidants et des professionnels pour la prévention, le diagnostic, la prise en charge, le suivi et le rétablissement dans le champ de la santé mentale. La méthodologie d’élaboration du plan d’actions du Grand Défi a permis de faire émerger un ensemble de propositions d’actions suite à l’audition de 153 acteurs et en concertation avec le comité d’experts du Grand Défi « DM Numériques en santé mentale » mis en place début 2024. Dans la lignée de tous les travaux menés sur le numérique en santé par la Délégation au numérique en santé (DNS), il est co-construit avec les acteurs de l’écosystème sans qui l’Etat ne pourrait avancer avec la même ambition. Cette transformation nous engage collectivement : opérateurs, territoires, professionnels et établissements, entreprises du secteur et […]

Voici comment notre #alimentation peut prévenir – ou aggraver – les risques de #dépression

Bien manger -et éviter les aliments ultratransformés- aident à prévenir l’une des maladies mentales les plus répandues: la dépression.Shutterstock Ana Belén Ropero Lara, Universidad Miguel Hernández Les maladies mentales atteignent des proportions pandémiques dans le monde, exacerbées par l’autre pandémie, celle de Covid-19. Parmi elles, la dépression est l’une des plus répandues. Quel rôle notre alimentation joue-t-elle dans sa prévention ? Il est bien connu qu’une mauvaise alimentation est un facteur de risque majeur pour les maladies dites non transmissibles. Elles sont responsables de 7 décès sur 10 dans le monde. Parmi celles-ci, les maladies cardiovasculaires et le cancer sont les principales. Mais cela ne s’arrête pas là. Les nutriments sont impliqués dans toutes les fonctions biologiques et, à ce titre, ils participent au fonctionnement du système immunitaire, du système nerveux, de la production d’énergie, etc. Ainsi, même si cela peut paraître surprenant au premier abord, l’alimentation a également une incidence sur notre santé mentale. En 2014 déjà, des études indiquaient qu’une alimentation saine était associée à un risque moindre de dépression. En 2018, de nouvelles études ont confirmé cette relation. […]

Le @Leem se mobilise pour améliorer la prise en charge de la #maladie #mentale

  COMMUNIQUE DE PRESSE   A quelques jours du 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale, les entreprises du médicament s’engagent et proposent une série de mesures pour promouvoir l’innovation et améliorer la prise en charge psychiatrique des patients en France. Les maladies mentales se classent au troisième rang des maladies en termes de prévalence après les cancers et les maladies cardio-vasculaires, selon l’OMS. 75% des affections psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans (1). Les entreprises du médicament, réunies au sein du comité Santé mentale du Leem, sont mobilisées autour d’un objectif commun : améliorer la qualité de vie et optimiser la prise en charge des patients souffrant de maladies psychiatriques. Elles partagent aujourd’hui une plateforme de propositions qui s’articulent autour de trois axes clés : la recherche, l’accès et le parcours. Cette mobilisation appelle de ses vœux un engagement de tous les acteurs concernés pour faire de la santé mentale une grande cause nationale.   La crise sanitaire du Covid-19 a donné un coup de projecteur au problème de santé publique que représente la santé mentale des […]

La liste des #PUI (pôles universitaires d’innovation) lauréats #france2030 et les #financements associés est publique

Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche annonce à l’université PSL la liste des PUI (pôles universitaires d’innovation) lauréats et les financements associés. Cette politique ambitieuse, financée dans le cadre de France 2030 à hauteur de 165 millions d’euros, permettra d’accélérer l’utilisation des résultats de la recherche au profit des Françaises et des Français. Le président de la République a rappelé les ambitions françaises en matière d’innovation et plus particulièrement de création de start-up : en particulier l’objectif de 100 licornes et de 500 start-up deeptech par an d’ici 2030. Cet objectif particulièrement ambitieux se justifie par l’impact que peut avoir la recherche sur notre société : vivier de solutions aux défis de notre temps tels que la transition écologique ou énergétique, ou les souverainetés sanitaires, alimentaires, et technologiques, ou encore de mieux nous soigner. Le Gouvernement s’est fortement mobilisé ces dernières années pour favoriser la création et la croissance d’entreprises innovantes. L’engagement du Gouvernement dans la deeptech a ainsi permis un renforcement significatif de l’impact des découvertes scientifiques et technologiques pour l’économie et la société dans […]

#Santémentale et soins psychiques de l’#enfant : la #surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques

Sébastien Ponnou, Université de Rouen Normandie et Xavier Briffault, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) Le Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), chargé par le Premier ministre d’apporter une expertise prospective et transversale sur les questions liées à la famille et à l’enfance, vient de publier un rapport sur la souffrance psychique des enfants et les moyens dont nous disposons pour y remédier. Ce travail s’inscrit dans un contexte particulièrement préoccupant, dans lequel on observe une aggravation des problèmes de santé mentale des jeunes, qui entraîne même une augmentation de la suicidalité. La situation est arrivée à un point d’urgence tel que des collectifs soignants ont multiplié les tribunes et les alertes. Les trois dernières années, marquées par des politiques de lutte contre le Covid qui ont eu un impact sévère sur les jeunes, ont certes contribué à aggraver le problème. Mais celui-ci ne s’y limite pas, loin de là. Une prise en charge qui n’est pas à la hauteur des enjeux La santé mentale est une problématique de santé publique de première importance chez l’enfant, en France […]

Comment la #kétamine agit-elle sur les « #croyances #dépressives » ?

Un Français sur cinq connaitra un jour un épisode dépressif. Malgré sa fréquence, ce trouble reste mal expliqué… et parfois impossible à traiter. La kétamine pourrait offrir une piste novatrice. Hugo Bottemanne, Sorbonne Université Qu’est-ce qui détermine ce que nous croyons à propos du monde, de nous-mêmes, de notre passé, et de notre futur ? Les neurosciences cognitives suggèrent que nos « croyances » dépendent de l’activité de notre cerveau, et plus précisément de la manière dont il traite les informations sensorielles afin de donner du sens à notre environnement. Ces croyances (définies comme des estimations de probabilité) sont au cœur des processus prédictifs cérébraux permettant à notre cerveau de prédire la structure probabiliste du monde qui nous entoure. Ces prédictions pourraient même être les briques fondamentales à partir desquelles sont construits nos états mentaux, comme les perceptions et les émotions. Nombre de troubles psychiatriques, telles la dépression ou la schizophrénie, sont ainsi caractérisés par des croyances insolites dont on peine à comprendre l’origine. Or, si les systèmes cérébraux qui les sous-tendent étaient bien identifiés, ils pourraient constituer une cible majeure d’action thérapeutique […]

Le lourd impact de l’épidémie de #Covid sur la #santémentale des #médecins libéraux en France

Ariel Frajerman, Inserm et Jean-François Costemale-Lacoste, Inserm Dès le début de la pandémie de Covid-19 début 2020, des psychiatres ont alerté sur le risque d’augmentation de troubles psychiatriques. Très tôt, des études ont ainsi été réalisées chez les jeunes (adolescents, étudiants et étudiants en santé), chez les soignants hospitaliers et également en population générale). Mais, paradoxalement, peu d’études se sont intéressées aux médecins libéraux. Une souffrance qui précède la pandémie La souffrance psychologique des médecins libéraux est une problématique apparue et connue bien antérieurement à la récente pandémie. En effet, elle était déjà étudiée depuis au moins 20 ans, avec notamment les travaux du Dr Didier Truchot et le rapport au Conseil National de l’Ordre des médecins du Dr Leopold en 20036. Avant la pandémie, la prévalence du burn-out chez les médecins généralistes français était évaluée à 48 % dans cette population. Le burn-out des médecins est un problème de santé publique non seulement pour les médecins qui en souffrent, mais également pour leurs patients en raison des conséquences sur la qualité des soins délivrés : moins d’empathie, plus de risque d’erreurs médicales… […]