
#Voltaire : #L’Arme contre l’#Intolérance des #Nobles #Perdus privés d’#Empathie
Dans un monde où la médecine se mue souvent en commerce plutôt qu’en vocation noble, où certains spécialistes préfèrent la froideur des machines et la recherche de profits plutôt que l’engagement sincère pour la vie humaine, le rôle du médecin généraliste doit devenir la dernière bastion de la vertu, cette force morale qui guide toujours l’action désintéressée, la droiture et la sincérité. À la façon de Voltaire, maître de la raison, de la justice et de la liberté, le médecin de proximité doit incarner une éthique sans compromis, une vertueuse vigilance face à l’insidieuse menace qu’est l’apnée du sommeil.
L’apnée du sommeil, cette maladie silencieuse et traîtresse, se niche souvent derrière des symptômes anodins : fatigue chronique, ronflements apparemment inoffensifs, réveils nocturnes fréquents, perte de concentration. Pour certains, elle ne représente qu’un détail, une exception à ignorer dans la routine quotidienne. Pour le médecin conscient de sa responsabilité, ces signaux faibles sont un appel urgent à l’action, une occasion de défendre la vie, la santé et la dignité de ses patients. Car, comme l’aurait dit Voltaire, “il faut cultiver notre jardin” – mais surtout, il faut cultiver cette vigilance morale pour ne pas laisser pourrir ce qui menace la vie.
Agir avec vertu, c’est d’abord refuser la facilité de la compromission. Trop souvent, face à une problématique complexe, certains médecins se réfugient dans une attitude passive, une sorte de complaisance bureaucratique qui sacrifie l’intérêt du patient sur l’autel des routines ou des enjeux financiers. Cette attitude, loin d’être vertueuse, est une abdication morale. Elle revient à laisser un homme ou une femme dans l’ombre, sans lui fournir la clé pour sortir de sa souffrance silencieuse. La médecine n’est pas un simple métier, c’est un serment fait envers la vie – et Voltaire aurait certainement dénoncé toute forme d’indifférence, toute lâcheté face à l’injustice sanitaire.
Le vrai médecin vertueux connaît ses responsabilités et ne se contente pas de poser des diagnostics superficiels. Il écoute avec attention, questionne sans relâche, exige des examens complémentaires pour débusquer cette maladie cachée. Sa démarche est guidée par cette honnêteté inébranlable, cette volonté de faire le bien sans aucun calcul. Il doit faire preuve d’un courage moral : celui de provoquer la réflexion, de convaincre le patient de l’urgence, même si cela implique de remettre en question ses habitudes, ses croyances ou ses certitudes. Parce qu’au fond, ne pas agir, c’est devenir complice d’un crime silencieux.
Mais la vertu ne s’arrête pas là. Elle implique aussi de dénoncer les dérives d’un système souvent plus soucieux de remplir ses caisses que d’assurer la santé publique. Certains prétendus spécialistes, notamment dans le domaine de l’ORL, se complaisent dans leur gloriole à la recherche du diagnostic parfait, tout en ignorant la vraie grandeur qui consiste à servir d’abord la vie de ses patients, avec humilité, humilité qui devrait être le fondement de toute pratique médicale éthique. Voltaire aurait regardé cette césarienne financière avec mépris, rappelant que “le commerce de la médecine est aussi sale que celui de la prostitution”. Le rôle du médecin vertueux est donc aussi de dénoncer, de pointer du doigt, de rejeter cette tendance à la cupidité qui déshonore la noble mission de soigner.
L’exercice de la vertu oblige à une constante remise en question, à un combat intérieur pour ne pas céder à la tentation du confort ou de l’indifférence. Cela exige un courage de tous les instants, car la tentation de se laisser bercer par la routine ou de fermer les yeux face à la société de consommation médicale est grande. Pourtant, chaque vie sauvée, chaque patient réveillé de son somnambulisme médical, est une victoire du vrai esprit volterien : celui qui défend la justice, la vérité et la liberté de penser et d’agir pour le bien commun.
Le médecin vertueux doit aussi être un exemple, un modèle pour ses confrères, une lumière dans l’obscurité d’un système perverti. Son devoir est de refuser la passivité, de lutter contre cette médecine de façade, où l’indifférence et la cupidité ont pris le pas sur la véritable éthique. Parce que la médecine n’a de sens que si elle sert l’humain, si elle respecte cette dignité qui doit être le fondement de toute pratique médicale.
En somme, la véritable grandeur du médecin, selon Voltaire, ce n’est pas la maîtrise technique ou la renommée, mais la qualité morale qui l’anime : cette force intérieure guidée par la vertu, cette ferme détermination à agir avec honnêteté, intégrité et dévouement, quels que soient les obstacles. La lutte contre l’apnée du sommeil, cette maladie sournoise et dévastatrice, devient alors une occasion d’incarner cette vertu suprême : faire le bien sans compromis, défendre la vie avec courage et engager chaque fibre de son être dans une démarche éthique, désintéressée et résolue.
Il ne s’agit pas seulement d’un acte médical, mais d’un engagement moral profond, d’une responsabilité qui dépasse la simple routine. Le médecin vertueux doit se rappeler chaque jour que sa mission est de défendre la vie, de lutter contre l’indifférence, et de faire preuve de cette humilité qui lui permet de se remettre en question sans cesse, dans une quête perpétuelle de la vérité. La véritable médecine, à la façon de Voltaire, consiste à être un serveur de la justice humaine, un agent du progrès moral et social.
Il faut aussi souligner que cette démarche vertueuse ne peut exister sans un rapport sincère et respectueux avec le patient. La confiance, cette valeur fondamentale, ne peut s’établir que si le médecin agit avec cette simplicité honnête, cette bonté ferme qui refuse la compromission. Parce qu’au fond, c’est en étant fidèle à ses principes que l’on devient un véritable héros de la médecine. La grandeur ne réside pas dans la puissance ou la richesse, mais dans la capacité à faire le bien, même lorsque cela demande du temps, de la patience et un courage moral inébranlable.
Et si quelques-uns préfèrent rester à distance, se réfugiant derrière leur froideur et leur jargon technique, le médecin vertueux doit se souvenir qu’il doit, avant tout, être un exemple. Qu’il doit montrer l’exemple de cette justice humaine qu’a toujours défendue Voltaire : un combat incessant contre l’injustice, contre l’ignorance, contre toutes les formes de lâcheté. La médecine qui se respecte ne peut pas se résumer à une simple technique, elle doit être une vocation qui exige de grands cœurs, un esprit profondément humaniste, une conscience aiguë de sa responsabilité dans la société.
Parce qu’au final, la vraie sagesse du médecin vertueux réside dans cette capacité à faire primer la justice sur la cupidité, la compassion sur l’indifférence, la vérité sur la facilité. Il ne doit pas craindre de se mettre en danger ou de faire face à la froideur ou à la méfiance des institutions. Son devoir est de défendre la vie, de le faire avec toute la vertu qui le pousse à agir avec foi, avec altruisme et avec cette sincérité que Voltaire aurait qualifiée de “la seule véritable sagesse”.
En conséquence, celui qui choisit cette voie vertueuse, celui qui ose lutter contre la corruption morale et l’égoïsme ambiant, incarne la véritable grandeur de la médecine. Une grandeur qui ne se mesure pas en chiffres ou en prestigieux titres, mais en sons d’âme, en gestes sincères, en choix difficiles, en sacrifices quotidiens. Parce que, dans cette noble quête, la véritable victoire, c’est la vie retrouvée, l’espoir ravivé, et cette lumière éclatante qui ne doit jamais s’éteindre dans le cœur de celui qui a choisi d’être un médecin vertueux à la façon de Voltaire.
