Back To Top

#Médecine 3.0 : les #Fabricants doivent enfin connecter les professionnels

La révolution numérique et digitale et en cours, le Big Data dont l’intérêt était déjà discutable est carrément rendu obsolète par l’avènement des avalanches de données issue de l’internet des objets (et donc des objets connectés) que seul les algorithmes smart data peuvent parvenir à exploiter.

 

Afficher l'image d'origine

Les chiffres sont vertigineux. Les sondages divers et variés montrent tous l’intérêt prononcé pour les objets connectés et tout particulièrement ceux destinés au mieux-vivre connecté à la santé connectée.

Cette (r)évolution industrielle est très certainement le plus grand changement depuis l’arrivée de l’internet dans notre mode de vie.

Tout devient possible, à tel point que cette liberté peut même en devenir effrayante, tétanisante pour qui n’est pas averti .

La grande crainte autour des données de santé est bien entendu justifiée.

On imagine facilement le potentiel commercial d’une gigantesque base de données de santé nominative, exhaustive et alimentée sur la base de données « en vie réelle », et justifie l’importance donnée à l’agrément HDS.

Ce qui nous amène donc tout naturellement à considérer le nouveau rôle des fabricants de dispositifs médicaux, que ceux-ci soient software ou hardware :

En effet, ceux-ci ne sont plus simplement des acteurs périphériques au monde de la santé.

Non ils portent maintenant sur eux une responsabilité sur la qualité du suivi du patient et la santé publique.

En effet, la qualité d’un dispositif recueillant des données, le respect de normes en matière d’hébergement de données de santé à caractère personnel, l’exploitation et la qualité des bases données, algorithmes deviennent des gages de qualité de soins, de la transparence de la relation professionnel de santé / soigné , de la garantie du respect des règles déontologiques entourant l’exercice médical.

Afficher l'image d'origine

Les fabricants hardware et software deviennent des assistants médicaux à part entière, ils deviennent des acteurs de santé publique avec l’internet des objets et le SmartData.

La data revêtant bien entendu un caractère plus durable que le hardware, en constante évolution, qui va et qui vient comme le signalait le PDG de Microsoft…

Ô, ils l’étaient déjà un peu, mais dans une moindre mesure qui ici et maintenant prend toute son expression et ne cessera de croitre dans les années à venir où le traitement informatisé des flux de données va se densifier exponentiellement pour faire apparaitre de nouveaux usages et de nouvelles formes de prise en charge plus globale.

L’informatique aura tendance à devenir omniprésente mais aussi se faire la plus discrète possible, presque invisible, réduisant ce que depuis les prémisses de son existence l’on appelle « la punition informatique » à savoir la saisie manuelle des données, à sa plus simple expression, là où la machine ne peut être autonome.

Afficher l'image d'origine

Le médecin, le pharmacien, le paramédical, le dentiste seront toujours les experts de leur domaine de compétences mais auront un assistant de poids pour les aider dans leurs tâches et leur simplifier la vie.

Le médecin généraliste trouvera sa position de métronome renforcée par ces dispositifs, lui qui coordonnera et orchestrera ces partitions de santé.

Mais ils doivent dès à présent commencer à entrevoir leurs nouveaux partenaires dans l’accomplissement de leurs tâches et les reconnaitre comme des acteurs de santé à part entière, et ce dans le seul objectif de mieux soigner les patients.