#Cancer 3.0 : Un gant sensible pour détecter le cancer du sein
Un gant sensible pour détecter le cancer du sein
Plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus le pronostic vital est bon.
Mais le coût et la contrainte que représentent certains examens de dépistage précoce dissuadent nombre de patients de s’y prêter de façon régulière
Dans le domaine du cancer du sein, une équipe de chercheurs japonais et américains a annoncé avoir conçu un matériau sensible et très souple qui pourrait à l’avenir permettre de détecter plus finement, par simple palpation, une anomalie mammaire.
Ce matériau semi-électronique à base de nanotubes de carbone peut former un gant très fin capable de mesurer précisément les variations de pression.
Une aide pour les médecins les moins expérimentés
Cette membrane synthétique est originellement transparente mais, une fois assemblée avec les transistors, commutateurs organiques et circuits, l’ensemble ressemble à une feuille de métal doré, dont l’épaisseur va de 3,4 à 8 micromètres (millionièmes de mètre).
La membrane synthétique est originellement transparente mais une fois assemblée avec les transistors, commutateurs organiques et circuits, l’ensemble ressemble à une feuille de métal doré.
Avec environ 53 000 nouvelles personnes touchées chaque année, le cancer du sein est le plus répandu chez les femmes. Cette innovation doit encore gagner en durabilité pour devenir utilisable en milieu médical mais elle permettrait de réduire encore le taux de mortalité du cancer du sein. Aujourd’hui, plus de 3 de ces cancers sur 4 sont guéris.