« Quand le #Lièvre #Ronfle, la #Tortue #Triomphe : #Chroniques d’une #Course #Éveillée »

Dans le bois, un duel vaniteux s’installe,
Le Lièvre, vantard, et la Tortue, en qui peu ont foi.
« Je suis plus rapide ! » clame le Lièvre cabotin,
Tandis que la Tortue hoche lentement son minois fin.

Confiant, le Lièvre file, moqueur du pas tranquille,
« Une pause s’impose, ma victoire n’est qu’une formalité, docile. »
Il s’étale sous un arbre, rêve de gloire flamboyante,
Tandis que la Tortue avance, sagement, sans attente.

Les rayons du soleil dansent, rendant l’air si doux,
Mais derrière cette quiétude, l’apnée guette, loufoque et floue.
Dès que les paupières se ferment, que le monde devient brume,
Le Lièvre est pris au piège, étouffant dans la brume.

Les ronflements s’élèvent, un festival de saccades,
Il défile en rêve, un champion, mais quel drame !
Que ne ferait-il pour garder la bouche close en parade,
Pour que son sommeil n’efface pas sa force et son âme ?

La Tortue, imperturbable, poursuit sa longue marche,
Chaque pas est une victoire, loin des moqueries qui farchent.
Elle sait que la patience est aussi une forme de force,
Tandis que le Lièvre s’enlise dans son sommeil écorce.

Les minutes s’étirent, le temps file comme le vent,
La Tortue, concentrée, avance, déterminée, confiante,
Ignorant les cris du Lièvre, son ennemi alanguis,
Elle se rapproche de l’arrivée, belle et sans compromis.

Et lorsque enfin le Lièvre s’éveille, tout en sueur,
Il voit la Tortue toucher la ligne d’arrivée, légère comme une fleur.
Pour lui, c’est le choc, l’ironie de la situation,
Bien que rapide, il a perdu par sa propre dévotion.

Lecteurs, prenez garde, la fable se fait leçon,
Ne jamais croire qu’on survole les haies sans réflexion.
Car même le plus vif peut s’endormir au vol,
Et sous-estimer la lenteur peut être bien plus drôle.

Cette histoire nous enseigne, dans tous ses rebondissements,
Que la fierté et l’orgueil ne mènent qu’à l’échec, assurément.
Écoutez, mes amis, et retenez cette leçon :
Dans la vie comme dans la course, il faut allier cœur et raison.

Ne laissez pas la vanité obscurcir votre but,
Car, à la fin, la sagesse remporte toujours ce qui est astucieux et brut.
Ainsi, entre vitesse et lenteur, choisissez avec soin,
Car parfois le chemin le plus lent est celui qui mène à demain.

Partagez votre expérience , l’humain avant tout , car la médecine est une aventure humaine unique.