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#Medaviz le #téléconseil #médical en un clic qui zappe les déserts médicaux

LE 1er « GéNéRALISTE DATING »
SUR YOU TUBE

L’été dernier, une vidéo a fait le buzz sur la toile. Landudec, petite commune de 1 400 habitants, y met en avant ses atouts pour attirer un médecin généraliste, dans le cadre d’un « Généraliste dating ».

La vidéo est bien faite et les images prêtent à sourire, mais la situation est symptomatique d’un mal plus profond : la désertification médicale de notre pays. Et plus globalement, la difficulté grandissante pour accéder aux soins.

117 jours en moyenne pour avoir un rdv avec son ophtalmo, 68 jours pour un gynéco, 64 jours pour un dermato… et même une semaine pour un généraliste ! Le dernier baromètre de Jalma est édifiant.

UNE SOLUTION : LA TéLéCONSULTATION

Comme souvent, de situations problématiques naissent de nouvelles activités et des nouveaux secteurs. La e-santé en fait partie, depuis la prise de rendez-vous médicaux en ligne à la livraison des médicaments à domicile, en passant par la téléconsultation. Le potentiel de cet immense marché est plus que prometteur, avec une estimation entre 2,2 et 3 milliards d’euros par an.

Si on se concentre sur la téléconsultation, cette pratique est déjà extrêmement répandue dans nombre de pays européens. Inutile d’aller très loin : il suffit de frapper à la porte de la Suisse pour découvrir un système bien rodé.

Selon Medgate, l’un de deux grands acteurs locaux, il s’agit d’un service qui « vous prend en charge en tout temps, de manière complète et compétente pour toute question d’ordre médical et met en œuvre un plan de traitement optimal ». 300 professionnels sont à pied d’œuvre pour répondre aux 5 000 téléconsultations quotidiennes. Le service, privé, est entièrement intégré au parcours de soins des Suisses y ayant accès via leur assurance. Medgate estime aujourd’hui résoudre 50 à 60% des problèmes médicaux avec cet échange à distance. Tout est dit.

 

POUR ZAPPER LES DéSERTS MéDICAUX

La téléconsultation est une formidable opportunité pour s’adresser aux déserts médicaux, mais aussi aux villes où il est compliqué de trouver un médecin disponible le soir. Qu’attendons-nous pour la déployer à grande échelle ?

Un véritable soutien des pouvoirs publics, avec une réglementation qui doit s’assouplir, mais aussi que l’ensemble des patients potentiels s’approprient l’usage.

Cela prendra du temps, comme toute gestion du changement, mais c’est aujourd’hui nécessaire pour répondre à l’enjeu de l’accès aux soins.

Stéphanie Hervier, cofondatrice Medaviz