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#RobotiqueMédicale : Le robot-kiné #ROBO-K bientôt commercialisé

Le projet ROBO-K est une belle histoire.

Dans laquelle la collaboration entre industriels, chercheurs et thérapeutes a été la clé du succès.

Avec deux beaux résultats : un produit en cours d’industrialisation et un bénéfice démontré pour les patients.

Le robot d’assistance au réapprentissage de la marche devrait être commercialisé courant 2019.

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Tout a commencé par un autre projet Images & Réseaux, IRIMI, de système mobile d’imagerie médicale.

Celui-ci avait propulsé la PME industrielle, BA Sytèmes, spécialiste des chariots de manutention automatiques, dans un univers nouveau : la robotique médicale. S’en est suivi une rencontre avec des thérapeutes du centre de Kerpape. « Ils nous ont exprimé le besoin de soutenir les patients qui doivent réapprendre à marcher », se souvient Guy Caverot.

Le directeur Innovation et Robotique chez BA Systèmes poursuit : « Nous avons imaginé un robot mobile capable de porter la personne et qui soit interactif. C’est de cette façon qu’est né ROBO-K. »

L’équipe réunie autour de cette idée de robot mobile comprenait des industriels, BA Systèmes et Movea, un laboratoire de recherche, CEA-LIST, des spécialistes de la rééducation, centre de Kerpape et CHU de Rennes. Aussi, « des gens des sciences humaines » : le laboratoire LP3C.

Ce dernier était notamment chargé d’étudier « l’acceptabilité ».

Une dimension essentielle selon le coordinateur du projet. « ROBO-K est destiné en priorité aux gens victimes d’AVC, les accidents vasculaires cérébraux. Plus la rééducation intervient tôt après l’accident, plus grandes sont les chances de récupérer.

Dans ces conditions, il est extrêmement important de créer un sentiment de confiance vis-à-vis de la machine. »

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Des capteurs pour interagir avec le patient

ROBO-K est un cobot, dans la mesure où il collabore avec le thérapeute qui encadre les exercices. Il se présente sous forme d’un portique mobile qui allège le poids du patient et facilite la motricité. Plusieurs modes de fonctionnement sont disponibles qui donnent l’initiative au rééducateur, à un programme préétabli ou à la personne en rééducation. « La particularité, c’est que le robot est équipé de capteurs qui lui permettent d’interagir avec le patient. On peut non seulement marcher mais aussi faire des exercices d’équilibre. C’est une dimension qu’on n’avait pas imaginée au départ, qui s’avère précieuse en termes de rééducation. »

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Au-delà de la prise en charge de l’AVC, 110 000 nouveaux cas en France chaque année, ROBO-K est aussi une réponse aux maladies évolutives telles que la maladie de Parkinson. Les premiers tests sont très encourageants. « Le test de marche fonctionnelle qui évalue la capacité d’ambulation, augmente de 40% en moyenne chez les patients. »

D’autres études sont en cours, également dans un cadre collaboratif, qui visent à industrialiser le robot et caractériser les bénéfices thérapeutiques par des tests cliniques. Viendra ensuite le temps de la mise sur le marché.

Dès 2019, car pendant la mise au point de ROBO-K d’autres solutions sont apparues. « Venant de la robotique industrielle, il est clair que nous bousculons le marché. Avec une approche diagonale qui surprend la concurrence. Dans les mois qui viennent, il reste à travailler le positionnement produit, la fabrication et les voies de commercialisation… »

 

# ROBO-K en bref
  • Projet soutenu par le Fonds unique interministériel (FUI)
  • D’une durée de trois ans, il s’est terminé en janvier 2017
  • Il réunissait six partenaires :
  • BA Systèmes
  • CEA-LIST
  • CMRFF de Kerpape
  • CHU Rennes
  • Movea
  • Laboratoire LAUREPS (CRPCC, Université Rennes 2)