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#Visiomed : #Etude 3.0 , les femmes et les maladies cardiovasculaires

Une étude* de Visiomed Group réalisée par OpinionWay. A l’occasion du Red Day, Visiomed Group, le spécialiste des objets et services de santé connectés portés par la marque BewellConnect®, a fait le point sur le niveau de connaissance qu’ont les Françaises concernant leur risque de maladie cardiovasculaire. Et les a interrogées sur les moyens de prévention qui existent avec les objets de santé connectés. Entre fausses idées et méconnaissance du sujet, le chemin est encore long… mais plusieurs éléments sont encourageants.

Les femmes ont souvent une fausse idée des maladies cardiovasculaires. Nombreuses sont celles qui pensent d’abord aux hommes quand on les évoque. Et pourtant elles sont aussi très concernées par ces maladies dont les symptômes sont parfois différents de ceux des hommes. Mais savent-elles vraiment si elles sont personnellement concernées, quels sont les facteurs aggravants de ces maladies et surtout comment on peut se surveiller pour les prévenir ?

Pour avoir un tableau précis de tout cela, Visiomed Group a lancé une grande étude avec l’institut OpinionWay* sur les « Femmes et maladies cardiovasculaires », auprès de 1276 femmes françaisesâgées de 18 ans et plus, et en présente aujourd’hui les conclusions.Les femmes connaissent mal le cercle vicieux des maladies cardiovasculaires au féminin

Les maladies cardiovasculaires constituent désormais la première cause de mortalité dans le monde pour les femmes. Infarctus, AVC, artères bouchées, maladies du cœur… sont les maladies citées spontanément par les deux cibles de l’étude.

C’est une maladie qui touche 7% des femmes de 18 ans et plus parmi les personnes interrogées. Parmi elles :

  • 68% font de l’hypertension artérielle
  • 22% souffrent d’arythmie cardiaque
  • 14% ont un souffle au cœurPORTRAIT ROBOT de la femme souffrant de maladie cardiovasculaire :
  • Age moyen : 61 ans,
  • Vivant en couple
  • Avec deux enfants
  • Résidant dans le NordPourtant seulement 12% des femmes identifient spontanément l’hypertension artérielle comme maladie cardiovasculaire, contre 33% pour les femmes souffrant elles-mêmes de maladies cardiovasculaires.PRINCIPALES CAUSES DE DECESInterrogées sur ce qu’elles estiment être la cause principale de décès chez les femmes, 42% des femmes de l’échantillon général citent le cancer du sein comme première cause loin devant les maladies cardiovasculaires citées comme première cause par 33% des répondantes. Alors même que les maladies cardiovasculaires sont 7 fois plus meurtrières que le cancer du sein…Mais quand on pose la même question aux femmes atteintes de maladies cardiovasculaires, le chiffre du cancer du sein baisse à 37% et celui des maladies cardiovasculaires passe devant avec 39%.LE MATCH HOMMES-FEMMESLes idées reçues ont la vie dure : près de 3 femmes sur 10 pensent que les hommes sont les plus concernés par les maladies cardiovasculaires.

    Les femmes concernées par les maladies cardiovasculaires sont plus nombreuses à penser que les femmes sont les plus touchées (25% contre 13% pour les femmes « saines » interrogées)

    AGE SPECIFIQUE

    Près de la moitié des femmes interrogées (43% pour les femmes « saines » de 18 ans et plus et 53% des femmes concernées par ces maladies) pensent qu’il y a un âge spécifique pour être victime d’un accident cardiovasculaire :

  • à partir de 50 ans pour les premières,
  • à partir de 35 ans pour les secondes.Alors même qu’aux périodes de la contraception, de la grossesse et de la ménopause, les femmes sont plus exposées qu’à d’autres moments de leur vie.FACTEURSL’hypertension (55% et 59%), l’obésité (53% pour les deux cibles de l’étude) et le tabac (49% et 52%) sont les principaux facteurs de risques d’un accident cardiovasculaire pour une femme cités par les deux cibles.On remarque à ce sujet qu’elles sous-évaluent clairement le diabète comme facteur de risque sérieux de maladies cardiovasculaires.De même, les antécédents familiaux et personnels (31% vs 30%) sont sous-évalués tout comme l’importance des effets de l’alcool (21% vs 17%) et de la pilule (13% vs 18%).RECIDIVE

    Pour la majorité des deux cibles (64% pour les femmes « saines » de 18 ans et plus vs 52% pour les femmes souffrant de maladies cardiovasculaires), les femmes ayant déjà eu un problème cardiaque ont un niveau de risque plus élevé d’avoir un autre accident vasculaire.

    Ce risque est considéré comme équivalent pour 34% des femmes de 18 ans et plus et pour 48% des femmes concernées par les maladies cardiovasculaires, alors qu’il est en réalité plus élevé, mais même les femmes ayant été touchées ne le savent pas forcément.

    LE BESOIN DE VIGILANCE

    72% des femmes en général et plus et 66% pour les femmes souffrant de maladies cardiovasculaires se sentent concernées par la surveillance de ces maladies tout au long de la vie pour ne pas en favoriser les risques. Les périodes de la ménopause et de la prise de contraception sont peu citées.

    Mais elles connaissent de mieux en mieux les moyens de prévention qui existent pour ces maladies.Les principaux moyens de prévention des maladies cardiovasculaires, selon les femmes de 18 ans et plus sont :

    1. faire de l’exercice physique pour 73% des sondées
    2. ne pas fumer pour 71%
    3. avoir une bonne alimentation pour 62%
    4. La consultation régulière chez un professionnel de santé est moins citée par ces femmes : 37% (en 5ème position), alors que ce chiffre passe à 43% (en 4ème position) chez les femmes concernées par ces maladies.Les femmes manifestent un réel intérêt pour les objets connectés dans le suivi de leur maladie cardiovasculaireLes objets connectés intéressent les femmes dans le suivi de ce type de maladies.Un paradoxe : Si assez peu de femmes (4% vs 7%) citent les objets connectés comme le meilleur moyen de prévention pour prévenir les maladies cardiovasculaires, ceux-ci sont pourtant massivement perçus comme un moyen d’améliorer le confort du malade (75%) et sont utiles pour suivre sa santé au quotidien (73%), pour qu’il soit acteur de sa santé et autonome (74%). Et 95% des utilisatrices d’objets connectés estiment qu’ils apportent un bénéfice.Chez les femmes touchées par ces maladies, le rapport n’est pas le même mais les objets connectés sont aussi jugés utiles afin :
    5. de suivre sa santé au quotidien : 81%
    6. d’être acteur de sa santé et autonome : 77%
    7. d’améliorer son confort au quotidien : 73%… et elles sont déjà bien équipéesPrès d’1 femme sur 4 (22%) touchée par une maladiecardiovasculaire utilise déjà un ou plusieurs objets desanté connecté(s), pour suivre sa santé, notamment le tensiomètre (72%) et le pèse- personne (57%). Elles connaissent les bénéfices de la santé connectée.… et ce depuis un certain temps : La majorité utilise ces objets de santé connectés depuis un an ou plus :
    8. 78% pour le pèse-personne
    9. 74% pour le glucomètre
    10. 69% pour le tensiomètrePrès d’1/4 (24%) des femmes souffrant de maladies cardiovasculaires a l’intention de s’équiper en objets de santé connectés :
      • Pour suivre leur activité/leur sport (24%), ou pour un meilleur suivi de leur santé (23%),ou encore pour se rassurer et être en contact avec leur médecin en cas de problème (15%)
      • Les bracelet/tracker d’activité (53%), tensiomètre (50%), pèse-personne (33%) sont perçus comme les plus utiles par ces femmes.

      Et pour les femmes non malades :

      Près de 7 femmes sur 10 non malades (66% des femmes de 18 ans et plus) envisageraient de s’équiper d’un objet de santé connecté si elles étaient confrontées à une maladie chronique.

      Vérifier sa tension (33%), mieux suivre sa santé (28%) et suivre son activité, son rythme cardiaque (16%) sont les principaux bénéfices identifiés de l’utilisation de ces objets connectés.

      Pour s’équiper, les femmes s’en remettent aux conseils de leur médecin et à leur pharmacien.Le rôle du médecin et des professionnels de santé dans le conseil d’équipement et dans le suivi des données est considéré comme important :

      Parmi les femmes touchées par ces maladies cardiovasculaires et qui possèdent un objet de santé connecté, 56% en ont parlé au préalable à leur médecin, et 15% à leur pharmacien avant de s’équiper
      4 femmes sur 10 (42%) qui ont l’intention de s’équiper d’un objet connecté en ont déjà parlé à leur médecin
      8 femmes non malades sur 10 (80%) ayant l’intention de s’acheter un objet connecté, demanderaient même conseil à un professionnel de santé pour s’équiper
       L’utilité de transmettre ces données de santé à un médecin est reconnue par la grande majorité (94%) des intentionnistes à l’achat et des utilisatrices d’objets connectés. 56% jugent même cette transmission de données comme certainement utile.